Dimanche 21 décembre, un nouvel acte de malveillance a provoqué des retards sur une trentaine de TGV de la ligne Atlantique, a annoncé Guillaume Pepy.
> Les faits ont justement eu lieu "à quelques kilomètres de Marcoussis dans l'Essonne où s'était déroulée, il y deux mois, une partie de tir à la carabine : le jeu de la résistance citoyenne, selon LePost ! « C'est exactement pareil, c'est-à-dire un impact de balle sur la caténaire », a déclaré le président de la SNCF, interrogé sur l'hypothèse d'un lien entre les deux affaires.
> Ca tombait mal bien : pile poil (de chevreuil) sur les départs en vacances de Noël. La gauche -qui sait tout mieux que quiconque- pouvait aisément assurer que le matériel est tellement vétuste qu’il ne résiste pas à la circulation des jours de fête.
> Dans la nuit du 7 au 8 novembre, des crochets constitués de fers à béton assemblés avaient été placés sur plusieurs caténaires. Un autre sabotage, le 26 octobre en Moselle avec une méthode identique, est aussi l'objet de l'enquête.
> Le 7 novembre au soir, Julien Coupat et sa compagne, Yildune Lévy, qui étaient surveillés par la police depuis plusieurs semaines, ont été localisés entre 23h40 et 04h00 près du réseau TGV-Est, où la ligne a été endommagée une heure plus tard par le passage d'un train sur la caténaire piégée. Les deux suspects refusent de s'expliquer sur cet élément à charge.
> Le chef du réseau extrémiste, Coupat, 34 ans, avait été mis en examen pour "direction d'une association de malfaiteurs et dégradations en relation avec une entreprise terroriste", et il est en prison depuis le 15 novembre.
La cour d'appel de Paris a décidé que Coupat restera en prison pour le pont de Noël, jusqu'au 26 décembre au moins. Le juge des libertés a rejeté vendredi dernier sa demande de remise en liberté.
> Or, précisément pendant que le juge tergiversait, un camarade chasseur s'est présenté de lui-même, à la gendarmerie de Saint-Arnoult-en-Yvelines ce lundi, à jeûn. Il s’est accusé des dégâts du dimanche 21 décembre. Il a expliqué avoir tiré sur un chevreuil, mais que sa balle a involontairement touché une caténaire de la ligne de TGV, située en contrebas, relate Le Figaro.
Son histoire est-elle supposée prouver l’innocence de Coupat ? Le PS ne suit pas le très honnête citoyen-chasseur sur cette voie.
Le pertinent Razzye Hammadi s’interroge-t-il ?
> Alors que le ‘timing’ entre la décision du juge de garder Coupat en prison à l’abri des coups de feux égarés et les aveux spontanés mais sacrificiels du chasseur est susceptible de relancer un Noël Mamère, il n'interpelle nullement Razzye. Bien qu’il tire au jugé sur tout ce qu’il trouve, que ça bouge ou non, le chasseur écolo n’a pas non plus recueilli encore le soutien des associations de protection des oiseaux, des gibiers à poil et des caténaires.
> Etrangement Razzye Hammadi se garde bien de renouveler les supputations qu’il avait livrées dès vendredi à la presse concernant une perquisition au domicile de Julien Dray. Razzye Hammadi, secrétaire national aux service publics, avait alors jugé que "le timing", n'était pas fait "indépendamment de ce qui se passe dans la jeunesse lycéenne dans le pays".
On dit ‘un’ ou ‘une' caténaire ?
Le camarade chasseur a expliqué son geste par le fait qu’il a confondu la caténaire avec un chevreuil ! Disons, à sa décharge, que c’est une chance, dans son état, qu’il ait tiré une caténaire femelle.
Viser un chevreuil et toucher une caténaire ! Ils volent haut les chevreuils dans les Yvelines.
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