Il est grand, le petit !
Les caricaturistes et les aigris en seront pour leurs frais. La discrimination physique serait-elle une exception franco-française au pays des droits de l’homme ? Les journalistes européens ont en effet élu le Président Sarkozy, meilleur dirigeant européen.
Une certaine presse hexagonale, que Marianne (et autres p’tites bayroutes) déclarent maître de l’information, ironise. Ainsi, Le Monde considère que ses confrères ont désigné l’hyperactif de la bande et LePost, (qui appartient au même club, mais joue en Division de désHonneur), l’a sacré ‘champion d’Europe’. On comprend dès lors que les meilleurs se délocalisent.
Peut-on pourtant imaginer que Sarkozy, au Bayern de Munich à l’instar d'un Franck Ribéry omniprésent, batte Lyon à Gerland et souffle la première place de la poule F de la Ligue des champions à une équipe française ? Comment demander à Ribéry d'apprendre la Marseillaise ?
Les caricaturistes et les aigris en seront pour leurs frais. La discrimination physique serait-elle une exception franco-française au pays des droits de l’homme ? Les journalistes européens ont en effet élu le Président Sarkozy, meilleur dirigeant européen.
Peut-on pourtant imaginer que Sarkozy, au Bayern de Munich à l’instar d'un Franck Ribéry omniprésent, batte Lyon à Gerland et souffle la première place de la poule F de la Ligue des champions à une équipe française ? Comment demander à Ribéry d'apprendre la Marseillaise ?
Les lauréats du Premier "Palmarès EuroTribune"
La Tribune, le quotidien économique, a publié son premier "Palmarès EuroTribune" dans son édition du jeudi 11 décembre. Réunis par le journal, les correspondants européens indépendants à Bruxelles ont voulu, dit-on, exprimer leur objectivité une fois en douze mois (voire 24), avant de changer d’année. Et le jury a désigné Nicolas Sarkozy comme le meilleur dirigeant européen, avec
> Sur le podium, Nicolas Sarkozy est monté sur la plus haute marche, devant Jean-Claude Juncker, le premier ministre luxembourgeois, Gordon Brown, le chef du gouvernement britannique et Angela Merkel, la chancelière allemande.
> En fin de course, on retrouve Mirek Topolanek (25e), le premier ministre tchèque, qui va prendre la présidence de l'Union européenne (UE) au 1er janvier, suivi de Brian Cowen, son homologue irlandais, qui n'a pas réussi à faire accepter le traité de Lisbonne par ses concitoyens, mais, embarrassé de son porc à la dioxine, appelle maintenant l’Europe au secours.
> Le jury était composé de douze journalistes issus de neuf pays différents, et qui travaillent aussi bien pour la presse écrite que pour la radio ou la télévision. Ils ont tous attribué une note de un a dix sur différents critères, tels que le sens du leadership ou la sincérité de l'engagement européen, mais également sur les réponses apportées à plusieurs grands événements de l'année 2008 : la crise financière, le conflit en Géorgie, le traité de Lisbonne et la lutte contre le réchauffement climatique.
Le Monde ne cire pas les pompes...
Parce qu'en France, on a une presse insolente, Monsieur, on crache sur les bottes.
> Selon Le Monde, Nicolas Sarkozy est très bien noté sur son leadership pour ses réponses apportées à la crise géorgienne ou à la crise économique, mais il serait largement dépassé par son deuxième !... Ne demandez pas à PaSiDupes comment c’est possible… Jean-Claude Juncker, en ce qui concerne l'engagement européen, l'esprit d'équipe ou la gestion du traité de Lisbonne, serait quand même déclaré premier par ces journalistes hexagonaux, qui omettent, pour la circonstance, d’accuser le Luxembourg, dont il est le premier ministre, d’être un paradis fiscal !… Impertinent, mais objectif, Le Monde, journal de référence de la gauche socialiste et intellectuelle (si c'est compatible), assure même que le président français a « certainement profité d'un calendrier favorable »... Assurément ! Pendant un semestre, la crise internationale a été une chance pour tous, et singulièrement pour le président ‘aux bras ballants » de l'Union Europénne, aux dires de leur favorite, l’amère Royal.
> Les fins esprits du Monde notent d’autres surprises et ils devront donc réviser leur credo. Gordon Brown, longtemps considéré comme eurosceptique, se retrouve en troisième position grâce à ses réponses apportées à la crise. Par ailleurs, Angela Merkel, après avoir longtemps été considérée comme la chef de gouvernement la plus influente d'Europe, paye son engagement timoré contre la crise ou dans la lutte contre le changement climatique.
> L'arrivée en vingt-cinquième position de Mirek Topolanek montre le niveau de scepticisme des correspondants bruxellois envers la futur présidence du Conseil européen. La République tchèque est le seul pays de l'UE à ne pas s'être encore prononcé sur le traité de Lisbonne.
Mais la plus grosse surprise, dont Le Monde ne se remet pas, c’est qu’à la place de Sarkozy, Désirdavenir Royal n’ait pas « profité d'un calendrier favorable » !
Qui voudra bien leur expliquer?
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