Le PS s’acharne encore sur une victime
Le journaliste Jean-Paul Kaufmann (au centre, dans la photo de gauche ) approuve naturellement la grâce présidentielle accordée par Nicolas Sarkozy à Jean-Charles Marchiani, l'homme qui avait contribué à sa libération.
Ce journaliste (1944, , à l'A*P, puis au "Matin de Paris" dès 1977, avant de devenir grand reporter à "L'Evénement du Jeudi", il a été enlevé à Beyrouth, et détenu de mai 1985 à mai 1988 avec ses 4 autres compagnons d'infortune - Marcel Carton, Marcel Fontaine, Jean-Louis Normandin et Roger Auque.
Jean-Paul Kauffmann rappelle que lorsqu'il était otage au Liban, Jean-Charles Marchiani était venu le sauver, au risque de sa vie, "un revolver à la main".
Les socialistes … désapprouvent !
La grâce partielle accordée par Nicolas Sarkozy à l'ancien préfet du Var, écroué depuis le 26 mai pour trafic d'influence, a suscité l'indignation du premier secrétaire du PS Martine Aubry et de la gauche.
Me Jacques Trémolet de Villers, avocat du détenu, a déposé une demande de libération conditionnelle, quelques heures après le décision du président de la République, selon Le Figaro. La décision devrait être rendue début janvier.
L'Elysée a réduit de six mois la peine de trois ans de prison ferme que purge Jean-Charles Marchiani, personnage controversé, encore actuellement jugé en correctionnelle à Paris dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola.
Les socialistes ne connaissent pas la Constitution…
> La gauche polémique et dénonce "le fait du prince".
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, juge cette décision indéfendable."La grâce partielle accordée à M. Marchiani est d'autant plus injustifiable que le président refuse des réductions de peines et des remises en liberté anticipées même pour des faits mineurs", a-t-elle déclaré dans un communiqué.
> C’est pourtant une prérogative du Président de la République.
Le droit de grâce présidentiel n’est pas une innovation de la Cinquième République. La Constitution de 1958 accorde ce pouvoir à l’élu du peuple au suffrage universel. Il est inscrit à l’article 17 : « Le Président de la République a le droit de faire grâce à titre individuel. »
Paul Touvier, milicien coupable de crime contre l'humanité, condamné à mort (1967), fugitif, est gracié par le président Georges Pompidou, le 23 novembre 1971.
Omar Raddad, le jardinier marocain condamné en 1994 pour meurtre (1991) d'une de ses clientes, Ghislaine Marchal, une veuve fortunée, a bénéficié de la grâce présidentielle de Jacques Chirac, en 1998. En 2008, Omar Raddad change d'avocat. Il révoque Me Vergès et choisit Me Sylvie Noachovitch pour déposer une nouvelle requête en révision (la première ayant été rejetée en 2002). Le mensuel Le Courrier de l'Atlas (N°20, novembre 2008), révèle que le détective privé de Raddad, Roger-Marc Moreau, s'apprète à demander à la garde des Sceaux, Rachida Dati, l'enregistrement des ADN retrouvés sur la porte au fichier national ADN.
Le député communiste de la Somme Maxime Gremetz a bénéficié d'une grâce individuelle en 2002, qui lui a permis de retrouver son siège de parlementaire.
En 1998, il entra avec sa voiture dans un lieu interdit aux véhicules pour réclamer la gratuité d'une autoroute, bousculant au passage un officier de gendarmerie et provoquant une vive altercation avec Charles Baur, président du Conseil Régional de Picardie, ainsi qu’avec le maire d'Amiens, Gilles de Robien. (Lire PaSiDupes)
Le président de la République Nicolas Sarkozy n'a exercé la grâce présidentielle du 14 Juillet, ni en 2007, ni en 2008.
Le journaliste essaie de faire comprendre aux socialistes
>
Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a salué la décision du président.
> "Il y a vingt ans, c'était un héros. On dit aujourd'hui de lui que c'est le diable, un voyou - je sais que cela est faux. Dans quelques années, il redeviendra un preux chevalier", explique Jean-Paul Kauffmann.
"Mais c'est avant tout un homme de l'ombre ; son tort aura peut-être été de s'exposer en devenant préfet. La lumière, quelquefois, tue", ajoute-t-il.
Dans le Figaro de jeudi, l'ex-otage souligne d’ailleurs que la remise en liberté de l'ancien préfet "n'est pas automatique" et qu'elle devra être acceptée ou non par un juge d'application des peines courant janvier.
Jean-Charles Marchiani a également participé à la libération d’otages en 1995 en Bosnie et assure avoir toujours servi l'Etat.
Histoire
Le journaliste Jean-Paul Kaufmann (au centre, dans la photo de gauche ) approuve naturellement la grâce présidentielle accordée par Nicolas Sarkozy à Jean-Charles Marchiani, l'homme qui avait contribué à sa libération.
Ce journaliste (1944, , à l'A*P, puis au "Matin de Paris" dès 1977, avant de devenir grand reporter à "L'Evénement du Jeudi", il a été enlevé à Beyrouth, et détenu de mai 1985 à mai 1988 avec ses 4 autres compagnons d'infortune - Marcel Carton, Marcel Fontaine, Jean-Louis Normandin et Roger Auque.
Jean-Paul Kauffmann rappelle que lorsqu'il était otage au Liban, Jean-Charles Marchiani était venu le sauver, au risque de sa vie, "un revolver à la main".
Les socialistes … désapprouvent !
La grâce partielle accordée par Nicolas Sarkozy à l'ancien préfet du Var, écroué depuis le 26 mai pour trafic d'influence, a suscité l'indignation du premier secrétaire du PS Martine Aubry et de la gauche.
Me Jacques Trémolet de Villers, avocat du détenu, a déposé une demande de libération conditionnelle, quelques heures après le décision du président de la République, selon Le Figaro. La décision devrait être rendue début janvier.
L'Elysée a réduit de six mois la peine de trois ans de prison ferme que purge Jean-Charles Marchiani, personnage controversé, encore actuellement jugé en correctionnelle à Paris dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola.
Les socialistes ne connaissent pas la Constitution…
> La gauche polémique et dénonce "le fait du prince".
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, juge cette décision indéfendable."La grâce partielle accordée à M. Marchiani est d'autant plus injustifiable que le président refuse des réductions de peines et des remises en liberté anticipées même pour des faits mineurs", a-t-elle déclaré dans un communiqué.
> C’est pourtant une prérogative du Président de la République.
Le droit de grâce présidentiel n’est pas une innovation de la Cinquième République. La Constitution de 1958 accorde ce pouvoir à l’élu du peuple au suffrage universel. Il est inscrit à l’article 17 : « Le Président de la République a le droit de faire grâce à titre individuel. »
Paul Touvier, milicien coupable de crime contre l'humanité, condamné à mort (1967), fugitif, est gracié par le président Georges Pompidou, le 23 novembre 1971.
Omar Raddad, le jardinier marocain condamné en 1994 pour meurtre (1991) d'une de ses clientes, Ghislaine Marchal, une veuve fortunée, a bénéficié de la grâce présidentielle de Jacques Chirac, en 1998. En 2008, Omar Raddad change d'avocat. Il révoque Me Vergès et choisit Me Sylvie Noachovitch pour déposer une nouvelle requête en révision (la première ayant été rejetée en 2002). Le mensuel Le Courrier de l'Atlas (N°20, novembre 2008), révèle que le détective privé de Raddad, Roger-Marc Moreau, s'apprète à demander à la garde des Sceaux, Rachida Dati, l'enregistrement des ADN retrouvés sur la porte au fichier national ADN.
Le député communiste de la Somme Maxime Gremetz a bénéficié d'une grâce individuelle en 2002, qui lui a permis de retrouver son siège de parlementaire.
En 1998, il entra avec sa voiture dans un lieu interdit aux véhicules pour réclamer la gratuité d'une autoroute, bousculant au passage un officier de gendarmerie et provoquant une vive altercation avec Charles Baur, président du Conseil Régional de Picardie, ainsi qu’avec le maire d'Amiens, Gilles de Robien. (Lire PaSiDupes)
Le président de la République Nicolas Sarkozy n'a exercé la grâce présidentielle du 14 Juillet, ni en 2007, ni en 2008.
Le journaliste essaie de faire comprendre aux socialistes
>
Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a salué la décision du président.
> "Il y a vingt ans, c'était un héros. On dit aujourd'hui de lui que c'est le diable, un voyou - je sais que cela est faux. Dans quelques années, il redeviendra un preux chevalier", explique Jean-Paul Kauffmann.
"Mais c'est avant tout un homme de l'ombre ; son tort aura peut-être été de s'exposer en devenant préfet. La lumière, quelquefois, tue", ajoute-t-il.
Dans le Figaro de jeudi, l'ex-otage souligne d’ailleurs que la remise en liberté de l'ancien préfet "n'est pas automatique" et qu'elle devra être acceptée ou non par un juge d'application des peines courant janvier.
Jean-Charles Marchiani a également participé à la libération d’otages en 1995 en Bosnie et assure avoir toujours servi l'Etat.
Histoire
Jean-Paul Kaufmann, à gauche, aux obsèques de son ami otage, Seurat, mort en captivité.
"Ils reviennent de l’enfer : trois ans de détention aux mains d’un mouvement fondamentaliste musulman dont le nom commence tout juste à se faire connaître : Le Jihad islamique. Leurs ravisseurs exigeaient l’arrêt du soutien français à Bagdad dans la guerre que se livraient l’Iran et l’Irak. A trois jours de l’élection présidentielle opposant François Mitterrand à Jacques Chirac, ils sont accueillis sur le tarmac par Jacques Chirac, alors Premier ministre, et Charles Pasqua, son ministre de l’intérieur. C’est la fin d’un cauchemar pour les trois hommes et leurs familles, et l’aboutissement d’une longue bataille à laquelle les autorités françaises de tous bords ont participé, mais aussi la presse et les Français qui ont été nombreux à manifester pour leur libération. Les restes de Michel Seurat ne seront rapatriés en France qu’en 2006." (France Info)
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