POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 4 janvier 2012

N. Morano lapidée par Sophia Aram en direct sur France Inter

L'humoriste insulte la ministre sur le service public
On ne voit cela qu'en France
Stéphane Guillon fait école et fabrique des cancres

France Inter est-il un repaire d'humoristes vulgaires ?
Cette radio de service public utilise la redevance de tous à l'hébergement d'insolents qui font profession d'humour et provoque le malaise d'une majorité de contribuables. Ils ne sont pas nécessairement journalistes, mais bénéficient pourtant d'une extension de leurs privilèges exorbitants qui les autorisent à toutes les approximations, provocations et agressions verbales. Qu'est-ce qui fait qu'ils puissent revendiquer les avantages du statut d'artiste et qu'est-ce qui leur octroie une liberté d'expression pervertie pouvant impunément atteindre l'insulte ?

France Inter
nous a d'abord imposé Didier Porte et Stéphane Guillon
Ils ont tant fait dans l'outrance, la polémique et le buzz qu'ils ont logiquement trouvé refuge, l'un à RTL sous l'oeil de Stéphane Bern , et l'autre à L'Hibernation Libération, qui s'est justement illustré cette semaine en offrant trois pagesau candidat socialiste, pour ne rien dire. Ils sont parfois fils de..., comme Nicolas Bedos (à Canal+, fondé par un intime de François Mitterrand , alors président), ou époux de..., comme Guillon, et issus de milieux favorisés (Neuilly à Paris), comme ces deux derniers. C'est dire que de si bonnes bases sociales les orientent naturellement à gauche. Mais il faut, semble-t-il, qu'ils expient, et c'est nous qui souffrons.

France Inter impose maintenant Sophia Aram, déformée, bête ou vulgaire ?
Humoriste auto-proclamée, Sophia Aram n'est rien, rien de tout ça: ni journaliste, ni nantie, mais un peu fille de ..., à la façon "diversité-alibi" promue par le PS (cf. ci-dessous). La République a permis à sa famille d'origine marocaine d'accéder à l'échelle sociale de Trappes à l'avant-scène médiatique: la petite a pu faire Langues O (pour obtenir quel diplôme?) et la maman à la mairie, comme adjointe au maire socialiste.

Cette petite humoriste est la digne représentante de la "république - mort-née - du respect"
Si elle a sans doute le sens du respect dû aux personnes, puisqu'elle a été éduquée par une élue socialiste et instruite par la FSU, mais seulement aux habitants des quartiers et, à cet égard, elle pratique donc l'exclusion de la droite, comme de l'enraciné. Son souci, et surtout le nôtre, c'est que Langues O ne l'a pas initiée à la finesse de l'humour britannique et en est restée à l'idéologie de hall d'immeuble et le rentre-dedans des perturbés kamikazes.


Le caillassage des médecins, pompiers et ministres


France Inter, radio coupe-gorge ?
Frontalement et sans ciller, quoique soutenue par la présence de l'équipe de France Inter menée par Patrick Cohen, l'humoriste "radicale" a le sens de l'hospitalité, ce en quoi la "pittbull" est un peu journaliste: elle a invité Nadine Morano à la matinale de France Inter pour l'agresser: un guet-apens ! Ni Sophia Aram, les yeux dans ses notes lues, ni Patrick Cohen, hyène ricanante, n'a pas laissé à sa victime la possibilité de répliquer: il fallait laisser l'agresseur finir sa "chronique", sans l'interrompre. "Je continue: ça ne vous ennuie pas ?", lance la sectaire, impatientée.
Une fois achevé le temps imparti à cette maltraitance médiatique (et même débordé, dans cet exemple de raffinement !), la délinquante a porté l'estocade, jugeant la ministre en exercice plus "vulgaire" que "populaire". Dans un hall d'immeuble, ça mérite une baffe dans la g***le.

Au final, la ministre s'est vue refuser le droit de réponse
Aperçue quelques fractions de secondes et entendue en voix "off", l'invitée méprisée n'a pas pu s'exprimer à l'antenne et claquer le bec de l'insolente hôtesse: le "débat participatif" a fait des émules en Socialie. La caméra était restée figée sur la gestuelle et les mimiques de la "comique-maison", tandis que la ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle était tenue dans l'ombre, en quelque sorte ligotée et baillonnée.

Sadisme au féminin: cette exécution médiatique est qualifiée de "billet d'humeur "

2 minutes de cruauté mentale offerte par une chaîne de service public.

VOIR et ENTENDRE l'agression d'une ministre, élue de la République, par une "poétesse de humour" sur la radio de service public, France Inter, visiblement plus soumise au SNJ qu'au pouvoir:


D'emblée l'humoriste fait son marché bio dans les déclarations d'une ministre qui a le don de l'irriter
en ce qu'elle est ministre de droite issue des mêmes quartiers populaires, qu'elle en a conservé le sens de la répartie et la gouaille et que, pas bégueule, elle ne pratique donc pas la langue de bois.

Populaire et de droite, N. Morano sait se rendre insupportable à la gauche sectaire

La ministre fait de Twitter un tel usage décapant, en bombardant le réseau social de mini-messages incendiaires, que les jeunes la trouvent atypique et rigolote, ce qui aggrave son cas aux yeux de l'opposition entière qui la juge dangereuse auprès de la jeunesse, domaine que le bourgeois Hollande tente en vain de se réserver. "Avant de me plonger dans vos discours, vos pensées et vos tweets" (...) " j'ai commencé par répondre à vos attentes à l'égard des jeunes musulmans, en évitant de porter une casquette à l'envers et de parler verlan ", lance Sophia Aram, dans un amalgame réducteur et incendiaire: banlieues = musulmans. Peu lui chaut-il que le blond des quartiers soit refoulé sur sa 'méchante dégaine' en entretien d'embauche ?

Nadine Morano se fait bloquer à sa première tentative d'argumentation
"Voilà, on prend une petite phrase et on la sort du contexte, alors qu'il y a une heure et demi de débat sur l'identité nationale", s'indigne-t-elle. " Je peux continuer ? ", l'interrompt la taulière, avant d'enchaîner, extraits sonores à l'appui, sur les morceaux de bravoure de l'élue UMP qui déplaisent au microcosme de la gauche bobo. Ainsi le "lâcher de béchamel", selon l'élégante humoriste, lorsque l'élue de Toul (2002 et 2007) découvre l'existence d'une pizza "DSK" à la béchamel dans sa circonscription, ou son tweet : " je tape plus vite que mes doigts, mais je corrige aussi vite que ma pensée", ou la cinglante conclusion de la poétesse de France Inter sur l'ouvrage de l'animateur
" Nadine Morano, une chanson populaire". " Je m'inquiète 'des troubles émotionnels de Guy Carlier qui le conduisent à confondre populaire et vulgaire' ", lâche, à la fin de son analyse, la psy-rive gauche, Sophia Aram, dans le silence glacé du studio de France Inter, place de Grève où depuis la Révolution, sont commis bien d'autres supplices publics. On n'y écartela un assassin de roi, mais en bordure de Seine à la Maison de la radio, on ne roue plus de coups que les opposants à la gauche.
Le directeur de France Inter, Philippe Val, lui a téléphoné vers 17 heures pour "s'excuser". Mais il ne semble pas être maître chez lui.

Nadine Morano est sortie outrée des studios de France Inter, mercredi matin, après la chronique au vitriol de Sophia Aram.
La ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle est "choquée et interloquée". "Je suis venue dans cette émission pour expliquer notre travail avec les partenaires sociaux, pour baisser le coût de l'emploi. J'ai ensuite été confrontée à cette fille que je ne connais pas et qui se dit humoriste. Je trouve ce comportement totalement indécent sur le service public ", s'indigne la ministre.
Il faut arrêter de dépasser les bornes "
En sortant de l'émission, Nadine Morano a poursuivi la joute verbale avec Sophia Aram, qui lui aurait assuré : "Je tape de manière éhontée sur la droite et s'il y a une alternance, je ferai pareil avec la gauche." La justification est courte.

L'alibi de l'humour ne passe plus
L'impertinence érigée en droit et garantie de la liberté d'expression a fait dériver les journalistes et les humoristes improvisés vers l'insolence. Le débat exige la rigueur et n'autorise pas l'aggression;l'humour requiert de la finesse et ne tolère pas la brutalité.
Nadine Morano explique à ceux qui en font profession que l'"l'humour ne pardonne pas tout, surtout lorsqu'il méchant et gratuit. L'animateur Guy Carlier s'est déchaîné à mon égard en 2007, lorsque j'ai critiqué Arnaud de Montebourg, sur le plateau de Canal+. Mais depuis qu'il m'a entendue et écoutée, il a ressenti le besoin de faire son mea culpa à travers un livre. J'ose espérer qu'il en sera de même avec Sophia Aram." Sinon Désirdavenir Royal se présentera (peut-être)devant les caméras pour demander pardon pour elle...

L'accueil de France Inter, comme au coin d'un bois
En quittant les studios, Nadine Morano s'est rendue au petit-déjeuner précédant le conseil des ministres. Au récit de piège, elle a appris que certains de ses collègues, échaudés par l'humoriste, quittent le plateau avant qu'elle n'entre en scène. On ne l'y reprendra pas deux fois, assure-t-elle, "même si je suis d'une nature à ne pas me laisser insulter sans réagir. On n'est pas en bois. En me traitant de vulgaire, Sophia Aram insulte ma famille et les électeurs, puisque je suis élue de la République. C'est minable."
"De même pour François Hollande qui traite Nicolas Sarkozy de sale mec à l'occasion d'une réunion avec des journalistes. Ce n'est pas digne d'un candidat à la République. Ça le disqualifie de la course présidentielle ", conclut la ministre.

Atavisme socialiste

Sophia Aram n'est pas responsable de sa mère

Khadija Aram, ancienne élue PS, était soupçonnée d'escroquerie auprès d'immigrés ... Adjointe PS au maire de Trappes, chargée de ...l'action républicaine (sic), née au Maroc, elle a dû démissionner de son mandat en mars 2011 après avoir été condamnée à deux ans de prison, ainsi qu'à cinq ans d'interdiction des droits civiques et civils pour " trafic d'influence " et " abus de confiance ": de quoi "salir" la fille, mais pas assez pour entraver sa carrière sur le service public: la p'tite Sophia est artiste de l'Etat et non pas fonctionnaire !
Lien PaSiDupes
Lien Le Post (avec la faute d'orthographe de rigueur!)

Mais l'est-elle d'elle-même ?
Pour France Inter, les auditeurs de Sud Radio sont des "gros cons", toute vulgarité mise à part.
Lien PaSiDupes

Sophia Aram se forge-t-elle le même destin que Stéphane Guillon ?
L'humoriste avait été licencié par Radio France en juin dernier, le PDG Jean-Luc Hees jugeant alors que l'humour ne devait pas "être confisqué par de petits tyrans". Ce licenciement a été jugé "sans causes réelles ni sérieuses" par les prud'hommes en janvier. On est en France !

Il faut bien expliquer qu'Aram l'humoriste fait partie de la diversité: non seulement la République lui accorde le droit à la vulgarité, mais elle est démocratiquement intouchable. Les malheureux humoristes exclus du service public ne satisfont pas à tous ces critères pour s'incruster, comme elle, en eaux profondes et troubles.

La biodiversité est menacée.
La posidonie cède du terrain à la taxifolia.

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