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mercredi 31 août 2011

Pour France Inter, les auditeurs de Sud Radio sont des "gros cons"

Sophia Aram étale son sémitisme socialiste






Lobby musulman
vs.
lobby juif


Sud Radio avait organisé un débat autour de la question du "lobby juif"

Il était prévisible que dérape ce sujet à hauts risques abordé à l'antenne, au moment où l'abandon des sept charges contre Dominique Strauss-Kahn alimente la polémique.
Et ce qui devait arriver arriva: au cours de ce débat en direct du 22 août, des auditeurs invités à s'exprimer sur les circonstances de la libération de Dominique Strauss-Kahn, ont tenu des propos antisémites sur cet ex-directeur général du Fonds monétaire international, qui est libre de circuler, et ce, malgré une plainte pour agression sexuelle confirmée par un rapport médical.
Ils étaient deux: solidairement attaqués ?
En direct à l'antenne, l'animateur Eric Mazet avait jugé bon la semaine dernière d'interroger ses auditeurs sur la question " DSK est-il soutenu par un lobby juif ?" provoquant l'agacement de son co-animateur, le communiste Michel Cardoze, père de ...Jacques Cardoze (France 2) " Ce sont les stéréotypes de l'antisémitisme. Il est de notre responsabilité de se [nous] poser en garde-fou contre de telles dérives délirantes " s'était-il indigné, alors qu'Eric Mazet laissait la parole libre. Une auditrice allait dans le sens de Mazet, soutenant que Dominique Straus-Kahn était "soutenu par des juifs".
Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) reproche à Sud Radio d'encourager les auditeurs à se lâcher et que des animateurs "donnent imprudemment aux auditeurs le sentiment qu'ils cautionnent et entretiennent le mythe qu'un lobby juif tout-puissant soutiendrait Dominique Strauss-Khann".
Il précise par ailleurs avoir saisi le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).

Le BNVCA demande également au Parquet de poursuivre Sud Radio en tant que "fournisseur de moyens" et les auditeurs concernés pour s'être "illégalement défoulés contre les juifs". Ainsi, en pensant attraper des "beaufs", le Bureau prend-il le risque de faire condamner des musulmans intégristes et des pro-palestiniens comme on en trouve en masse parmi les commentateurs des blogs à petits moyens, des forums et des services d'hébergement et de lecture de vidéo en ligne. Pour peu que leur modérateur se laisse surprendre, ils peuvent ainsi ruiner la réputation d'un site qui ne leur convient pas et le faire poursuivre en justice.

Il reste qu'en encourageant les auditeurs à apporter leur contribution en disant tout ce qu'ils pensent, des animateurs "donnent imprudemment aux auditeurs le sentiment qu'ils cautionnent et entretiennent le mythe du lobby juif tout puissant, soutien de Dominique Strauss-Khann", écrit le BNVCA dans un communiqué. Auprès des ados, Fun Radio était allé très loin en matière d'épanchements intimes, de langage ordurier et d'idéologie permissive. Sans poursuites pour Difool et son abject difooloir. Protégé par son ami ami, Pierre Bellanger, il anima, de 1989 à 1998, une émission du type « love-line », Lovin' Fun, avec le pédiatre Christian Spitz, surnommé « le Doc ».
L'organisation estime que malgré des tentatives de modération, toute une série de stéréotypes ont pu réapparaître.

L'interactif et le collaboratif irresponsables, dans l'air du temps

Quand le contributif n'est pas une duperie...
Le Post, pitoyable site internet contributif et collaboratif, se permet tous les excès, couacs et débordements partisans sous la protection légal du puissant groupe Le Monde, mais Sud Radio, diffusé dans le bouquet radio de Canal Satellite, est devenu plus vulnérable le 18 août 2011, quand cette radio s'est lancée dans une nouvelle stratégie de la libre parole donnée aux auditeurs et la volonté de "cesser le politiquement correct" avec un nouveau slogan: « Ouvrez-la !». La radio enregistra alors alors les arrivées de Robert Ménard (ex RTL), Guillaume Tatu (ex Beur FM), Pascal Bataille (ex Nostalgie), Karim Hacène (ex Europe 1), ainsi que le retour de Gilles Tessier qui avait officié en 2010 aux commandes du jeu « Duel Gagnant ».
Lien PaSiDupes: Nicolas Sarkozy et les français musulmans : la rupture est définitive

France Inter permet une contre-attaque de mauvais aloi

Touche pas à mon DSK
Sophia Aram, chroniqueuse française d'origine marocaine pour France Inter, en a en effet remis une couche épaisse ce matin dans une chronique intitulée "Oh mazette".
Ce parti-pris arrive à contre-temps. Dominique Strauss-Kahn vient de se faire larguer par la Ch'tite Brochen-Aubry, ancienne comploteuse du "pacte de Marrakech", désormais en reconquête de l' électorat féministe déçu.

Argumentaire: tous des "gros cons"...

L'irrespectueuse militante décrypte l'affaire à sa façon
, puis conclut : "Même si ce genre de propos n'a pas attendu Sud Radio pour exister, ce qui est nouveau, c'est qu'il semble que maintenant, les gros cons aient une radio bien à eux pour les exprimer" .

Une insulte comme Sophia Aram les aime
Elle avait conservé son poste
malgré l'indignation provoquée par une précédente insulte dans les mêmes termes. Le lexique comme la capacité argumentative de la dame sont à ce point limités qu'elle avait déjà traité de "gros cons" les électeurs du Front National, suite à un sujet diffusé à la télévision où l'un d'eux s'exprimait. France Inter avait alors été rappelée à l'ordre par le CSA, avec l'efficacité que l'on constate ce jour.

France Inter récompense et promeut sa collaboratrice vertueuse

En septembre 2010, elle étend sa collaboration avec France Inter, par une chronique hebdomadaire les lundis matin dans la matinale. À partir de novembre 2010, suite à l'éviction de Gérald Dahan, elle passe d'une à deux chroniques hebdomadaires (lundi et mercredi) dans la même matinale.
VOIR et ENTENDRE la journaliste récidiviste, mais protégée de la gauche:


Les sujets épineux doivent-ils être écartés ?

Le lobby antisémite n'est pas inactif...



Le sujet intéresse les Français de la diversité: peut-il être auto-censuré ?
Malgré le tollé provoqué par cette prise de risque, Sud Radio couvre son animateur. Interrogé par Le Monde, le directeur général de la radio dément tout "dérapage antisémite" de la station et parle d'une "maladresse de la part d'Eric Mazet, qui a défendu DSK tout au long de l'émission". "Nous avons d'ailleurs pris des mesures avec la rédaction en chef de l'émission, qui sera désormais présente dans le studio, pour que ce genre de choses ne se reproduisent plus", ajoute Mathieu Quétel. De son côté, Eric Mazet n'est pas plus prolixe et admet simplement avoir été "maladroit sur la forme".
Le sujet est d'autant plus épineux qu'il concerne un puissant de la gauche.

On n'est pas responsable de ses parents
Fin 2008, janvier 2010, une ancienne élue PS, du nom de Khadija Aram,la maman de la chroniqueuse de Radio France, est soupçonnée d'escroquer des immigrés clandestins...
Lien PaSiDupes

Le CSA devrait se pencher sur l'affaire ce mercredi après-midi.

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