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mardi 30 août 2011

Primaire: Rocard flingue Ségol'haine Royal, candidate éternelle

Michel Rocard ne varie pas sur "la plus expérimentée" des candidates

Royal serait-elle la plus à même de gagner la présidentielle ?

Lors de l'émission Le Grand Journal de Canal+, M. Rocard a déclaré cette semaine: Ségolène Royal ? "J'espère que non parce que je ne crois pas à ses capacités pour cette fonction et je pense qu'elle ne sera pas élue", a-t-il répondu.

Comme on lui faisait remarquer que, reléguée au 3e rang, la présidente de Poitou-Charentes pensait , quant à elle, pouvoir gagner, il a rétorqué : "Nous sommes dans une société de libre expression, le droit de dire n'importe quoi est un droit fondamental de la personne humaine"...

Michel Rocard frappait déjà fort en janvier 2008.

Dans une tribune au vitriol froidement intitulée « Halte au meurtre » publiée dans le journal Libération, l'ancien Premier ministre socialiste de François Mitterrand revenait sur les raisons de la crise du Parti Socialiste. Sans idées, sans leader, le Parti est anesthésié depuis des années. Pire, selon lui, la prise de contrôle du parti par la Gelée Royal ruinerait les chances de victoire du PS aux prochaines élections.
Rocard enfonçait le clou
« Cette candidate avenante et charismatique n'a à l'évidence pas les capacités nécessaires aux responsabilités qu'elle postule. Elle représente une certitude de défaite, au prix en plus d'une très grave crise dans le Parti », assènait le clairvoyant Michel Rocard, catégorique et féroce.

Rappelant que « la crise s'est lourdement aggravée sous le mandat de François Hollande, et qu'elle est due pour l'essentiel au fait que le PS n'est plus capable de tenir un discours cohérent », Michel Rocard estimait en 2008 que le prochain premier secrétaire du PS devra avoir « comme mandat dominant, sinon exclusif, d'amener le parti à accoucher d'un projet ».
Mais le congrès de Reims a accouché de Brochen-Aubry, aux forceps et le problème reste entier.


En décembre 2010, la picto-charentaise lui inspirait toujours une profonde horreur
Michel Rocard confiait encore, dans un entretien accordé cette fois à Nice-Matin , qu'il "n'aime pas" la candidature aux primaires socialistes de l'amère Royal.
"Je ne crois pas qu'elle soit capable de faire ce métier, mais c'est son droit de citoyenne de vouloir se présenter", ajouta l'ancien Premier ministre (1988-1991).
A l’élection présidentielle de 2007, l'éléphant socialiste se serait réjoui que que la présidente de région Poitou-Charentes n'ait pas été élue face à Nicolas Sarkozy.

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