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mercredi 25 mars 2009

Le cousin de Désirdavenir Royal poursuit l'État

Nul doute, Yvan Colonna fait des émules

Un cousin germain de Sa Cynique Majesté Royal, Pierre Royal, un enseignant (directeur des études de Saint-Alyre), avait été condamné, puis acquitté en appel dans une affaire de viol sur mineure devant les assises du Cantal. Procédurier comme sa cousine, il poursuivit son accusatrice pour dénonciation calomnieuse. En novembre 2008, le ministère public a requis la relaxe devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Mais ce n'est pas tout...

Une affaire aussi sombre que trouble

  • Pour le procureur, Laure Lehugeur, "celle qui est prévenue aujourd'hui est en réalité la victime, je lui ai même conseillé de solliciter l'association d'aide aux victimes."
  • Pour le ministère public, dans cette affaire, "on est loin de l'évidence, de nombreux magistrats ont connu ce dossier et se sont montrés convaincus des dires de la victime. De même les premiers jurés de la cour d'assises (du Puy-de-Dôme) ont même penché pour la condamnation de Pierre Royal".
    Madame Lehugeur a rappelé au tribunal que l'un des trois avocats en appel de Pierre Royal, Me Eric Dupont-Moretti, n'a jamais plaidé l'innocence, mais le doute. Pour elle, "il faut mettre un terme à une procédure judiciaire et à la souffrance de la jeune femme". Le jugement avait été mis en délibéré au 18 décembre 2008.

    Pierre Royal dans le sillage d’Yvan Colonna

    Condamné, puis acquitté en appel, il passe à l’attaque
    Pierre Royal était mercredi dernier à nouveau devant la 1re chambre du TGI de Paris. Acquitté en appel après avoir été condamné à dix ans de prison pour "agression sexuelle", le général attaque l'État pour "dysfonctionnement de la justice, préjudices moral et professionnel".

    Pierre Royal pointe maintenant du doigt le juge d'instruction.
    Il l’accuse d’avoir refusé pêle-mêle une expertise médicale, l'audition d'un témoin et une reconstitution qui auraient pu faire, selon lui, éclater la vérité. "Lors du premier jugement aux assises de Riom, j'ai été victime d'un procès inique, affirme Pierre Royal. Le président a autorisé un expert à ne pas répondre à une question. Le dernier jour, l'audience a duré dix-neuf heures d'affilée. Mes avocats ont plaidé à 2 h 30 du matin alors que le président aurait pu prolonger les débats le lendemain, car il n'y avait aucun autre procès prévu." Pierre Royal, fils et petit-fils de général, a déjà été dédommagé à hauteur de 64.000 euros pour sa détention provisoire qui a duré dix mois.

    Le droit malmené
  • Bien qu’artificiellement, la défense d’Yvan Colonna est parvenue à introduire le doute dans le procès, en multipliant les incidents et en jetant la suspicion et l’opprobre sur le juge. Pierre Royal suit la même méthode et accuse à son tour le juge !…
  • Le SM (Syndicat de la magistrature) revendique l’exercice de son libre arbitre, mais l’autonomie du juge vis-à-vis de la loi a un prix à payer…
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