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vendredi 21 février 2020

GriveauxGate Leaks : Piotr Pavlenski assume seul la diffusion de la vidéo mettant sa compagne en cause

L'élégance de l'activiste anti-Poutine ne réussit pas à séduire ce proche de Macron...

Son initiative contre la double vie de l'hypocrite ex-candidat LREM à la mairie de Paris n'était que le "début" d'un projet de "porno-politique"

"J'ai volé cette vidéo".
Dans un entretien à la presse internationale (CNN), l'activiste russe admet avoir subtilisé les vidéos de harcèlement sexuel de Benjamin Griveaux sur sa petite-amie, Alexandra de Taddeo, tandis que l'ancien porte-parole du gouvernement (novembre 2017-mars 2019) - auprès du premier ministre Edouard Philippe, dont le successeur à la mairie du Havre, Luc Lemonnier, est, quant à lui, poursuivi pour des vidéos porno de harcèlement sexuel  - dénonce une atteinte à sa vie privée - sans dépôt de plainte -, à propos d'un selfie de masturbation adressé sur un réseau public.

Piotr Pavlenski ne se fait pas prier pour passer aux "aveux". 
Après l'interpellation du couple et sa mise en examen dans l'affaire de la diffusion des sextos porno où Benjamin Griveaux se dévoile, l'activiste russe et sa compagne ont été remis en liberté, mais placé sous contrôle judiciaire, alors que le "cinéaste" de clips porno poursuit sa carrière. 

Jeudi, le chevaleresque réfugié politique, protégé du socialiste Bernard Cazeneuve, soutien déclaré d'Anne Hidalgo dans la même campagne des municipales, s'est accusé du vol des sex-tapes sordides adressées par Griveaux à sa compagne, Alexandra de Taddeo. La jeune femme "ne savait pas qu['il avait] découvert et volé la vidéo" en question, a également affirmé le trentenaire dans un entretien à la chaîne CNN.

Selon ses déclarations, c'est en novembre dernier qu'il a remarqué le fichier compromettant sur l'ordinateur de sa compagne. Mais il ne lui a pas tout de suite confié son intention de diffuser la vidéo de Benjamin Griveaux. "Je lui ai montré ce que je faisais après publication" du contenu, a-t-il précisé à CNN. 
Depuis le début du scandale, Alexandra de Taddeo dément toujours un rôle actif dans la diffusion des films 'trash' mettant en scène l'ancien candidat à la mairie de Paris en vedette du porno amateur.
 
De son côté, Piotr Pavlenski se déclare ravi de son coup. 
Auprès de la chaîne démocrate de télévision américaine, il réitère ses menaces du début de l'affaire Griveaux : "pour moi, ce n'est que le début". Il a toutefois entretenu le suspense - et l'angoisse - de la classe politique sur les prochains épisodes du feuilleton.

La maîtresse de Griveaux n'avait pas confiance

Devant les enquêteurs, Alexandra de Taddeo avait indiqué que Griveaux était entré en contact avec elle en mai 2018, alors qu'il était encore porte-parole du gouvernement, avant d'annoncer la naissance de son troisième enfant sur les réseaux sociaux, le 24 mai 2019. Ils avaient alors commencé des échanges de messages et vidéos intimes en privé, révèle Le Parisien. 
Pour expliquer pourquoi elle avait décidé de garder les séquences vidéos échangées, la jeune femme a indiqué lors de sa garde à vue : "Je savais que si sa femme ou quelqu'un d'autre apprenait sa relation, il n'hésiterait pas à m'enfoncer et ne me défendrait pas. Donc, je voulais me préserver".

La justice continue de prendre Griveaux pour une victime.
Tandis que Griveaux n'est pas inquiété pour ses obscénités, Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo ont été mis en examen le 18 février pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "diffusion sans l'accord de la personne d'un enregistrement portant sur des paroles ou images à caractère sexuel".

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