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dimanche 2 février 2020

Coronavirus: un laboratoire français serait impliqué dans la propagation du virus à travers la planète

Une rumeur virale ?

Ce virus serait issu d'un labo épidémiologique de "haute sécurité" conçu à Wuhan avec l'aide de la France




Apparu à Wuhan (Chine) en décembre 2019, le coronavirus a fait plus de 200 morts et contaminé près de 10.000 personnes en plusieurs points du monde. Alors que les autorités ne communiquent pas sur scette origine, les réseaux sociaux établissent un lien  avec un laboratoire de haute sécurité de conception française situé dans la ville de 11 millions d'habitants. Des mesures de sécurité y sont d'ailleurs appliquées, avec deux spécialistes du sujet. Français?...e

Pourquoi le coronavirus est-il apparu à Wuhan ? 
Si les premières énquêtes sur de l’épidémie penchent pour plusieurs hypothèses – d’une maladie transmise par une chauve-souris ou un serpent, à l’absence totale de lien avec le marché aux poissons de Wuhan, jusqu’ici considéré comme le point de départ le plus probable –, une hypothèse circule depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux.

Des internautes mettent en effet en ligne des articles ou communiqués officiels de février 2017 annonçant "l’accréditation", à Wuhan, en présence du Premier ministre français de l’époque, le socialiste Bernard Cazeneuve, du premier laboratoire épidémiologique de haute sécurité P4 (pour "pathogène de classe 4"), consacré à l’étude de certains virus particulièrement dangereux, pour pointer du doigt un hasard surprenant.

"C’est sans aucun doute une pure coïncidence que l’épicentre du coronavirus [2019-nCoV] et le laboratoire P4 vendu à la Chine par la France se trouvent tous deux dans la même ville de Wuhan…", soutient par exemple un internaute qui ne néglige aucune piste, sur Twitter, tandis qu'un post Facebook se demande si le coronavirus est un "petit joueur issu d’un labo ?", avant d’indiquer : "Un labo P4 qui a ouvert près de Wuhan en 2017, ce n’est sans doute qu’une coïncidence avec le nouveau "coronavirus"."

HarryTuttleאמת@HarryTuttle1

C'est sans aucun doute une pure coïncidence que l'épicentre du #coronavirus #nCoV2019 et le laboratoire #P4 vendu à la Chine par la France se trouvent tous deux dans la même ville de #Wuhan...*https://www.challenges.fr/entreprise/sante-et-pharmacie/coronavirus-en-chine-apres-le-sras-la-sulfureuse-cooperation-franco-chinoise-a-wuhan_695165 …

La sulfureuse coopération franco-chinoise à Wuhan dans l'affaire du  coronavirus

Résultat de recherche d'images pour "France-Chine : Les liaisons dangereuses"
Après la crise du SRAS en 2003, la Chine a noué une coopération étroite, mais chaotique, avec la France dans la sécurité biologique et c'est la presse - étrangère ! - s'en fait l'écho, puisque les media hexagonaux sont muselés.
Ainsi, outre cette proximité géographique, voire physique,  ils renforcent les soupçons sur le Web que détourne sur eux notre presse papier ou numérique, à plus forte raison du service public. Les déclarations du journaliste italien Paolo Liguori, soutenant que ce virus a été créé en laboratoire, ou encore celle de Dany Shoham, un ancien agent des services de renseignement israéliens, sur le "probable" développement d’armes chimiques chinoises dans certains laboratoires nationaux, sont ridiculisées pour mieux les décrédibiliser.

Fake off ou secret d'Etat ?
En 2003, au lendemain de l’épidémie de Sras – qui avait provoqué plus de 700 décès dans le monde –, la Chine décide de mieux lutter contre ces épidémies en construisant un laboratoire P4, consacré à l’étude des virus les plus redoutables (comme Ebola). L'Empire du centre sollicite donc l’aide de la France réputée particulièrement en pointe dans ce domaine, notamment grâce à son propre laboratoire P4 Jean Mérieux-Inserm, installé à Lyon, pour l’aider à donner vie à ce projet aujourd'hui porteur de mort.

Mais comme l’explique le journaliste (CUEJ à Strasbourg : conditions d'inscription et niveau du concours indéterminés, diplôme accessible en alternance) Antoine Izambard, 31 ans, dans son ouvrage "France-Chine : Les liaisons dangereuses" (éditions Stock), le projet mettra de longues années à se concrétiser. Sa "cérémonie de réception" par l’Institut de virologie de Wuhan n’a en effet eu lieu qu’en juin 2016, ce dont se félicitait à l’époque l’ambassade de France en Chine, en rappelant que ce projet devait permettre "à la Chine, en partenariat pionnier avec la France, de mieux comprendre et prévenir les épidémies et les pandémies y compris les plus dangereuses comme la grippe aviaire, pour protéger la population chinoise et la santé mondiale."

Faut-il relaxer l'INSERM à la faveur d'un "défaut d’éléments concrets à ce stade"?

Comment expliquer ce délai de 13 ans ? Notamment en raison des informations remontées au début des années 2000 par les services de renseignement hexagonaux (et américains) qui soupçonnent la Chine de ne pas être totalement transparente dans sa démarche. "Ils avaient des craintes légitimes [?] sur le fait [?] que la Chine se serve de ce laboratoire P4 pour créer des armes biologiques", indique Antoine Izambard. Un soupçon de la presse est une info, mais une rumeur lorsqu'elle vient des réseaux sociaux, fût-elle étayée par des documents. 
La Chine avait promis qu’elle construirait cet unique laboratoire mais, depuis, il a été établi qu’elle avait caché la construction d’autres laboratoires P4 sur son territoire, notamment l’un dédié aux animaux à Harbin. Son faible niveau de sécurité avait été pointé du doigt par plusieurs visiteurs français, mais c’était il y a une quinzaine d’années, les choses ont évolué depuis", précise le journaliste, qui souligne toutefois la persistance d’inquiétudes chez certains diplomates français dont les identités ne sont pas révélées. 

Zélée, la presse entache l'hypothèse de complotisme.  
"Aujourd’hui, au vu des éléments dont on dispose [à savoir lesquels ?], les théories qui circulent sur l’émergence du coronavirus dans le laboratoire P4 à Wuhan sont complotistes, assène le journaliste de Challenges (anciennement Le Nouvel Observateur, magazine cédé en 2014 aux actionnaires du groupe Le Monde détenu par Xavier Niel et Matthieu Pigasse. Je ne dis pas que c’est impossible, mais il n’y a pas d’éléments concrets à ce stade qui iraient en ce sens", nuance le journaliste, qui a pu visiter le laboratoire à l’époque de son enquête, ce qui ne valide en rien ses a priori. Et d’ajouter : "Le P4 ne tourne pas à plein régime : il a été accrédité en 2017 pour étudier Ebola, la fièvre hémorragique du Congo et le Nipah [maladie grave provoquée par le virus Nipah (NiV) et émergente chez l'homme et l'animal, dont la chauve-souris frugivore: la première épidémie apparut en 1998 en Malaisie et à Singapour, fut transmise à l'homme par des porcs contaminés, touchant 276 personnes et en tuant 106, avec un taux de létalité de près de 40 % en Malaisie et de 9 % à Singapour]
Le Sras fait partie de ses projets d’étude à terme, mais ce n’est pas encore le cas. Pour devenir un centre de haut niveau, il faut qu’il obtienne l’accréditation de l’OMS, qui lui permettrait de rejoindre son réseau de laboratoires."

Ni l’institut virologique de Wuhan, ni les différentes entreprises [discret amalgame suspect de ventilation des responsabilités] ayant participé à la construction du laboratoire P4 n’ont donné suite. Ont-ils tous un problème avec la  transparence ? L'opprobre du complotisme jeté sur leurs détracteurs est-il déontologique ?
Le seul responsable français travaillant sur le site, le microbiologiste René Courcol, a pour sa part indiqué être dans l’impossibilité de répondre à nos questions en raison de son devoir de réserve. L’OMS explique pour sa part ne pas "pouvoir commenter de telles théories", pas plus que de communiquer sur les pistes qu'elle ouvre, mais la Direction générale de la Santé (DGS) indique qu' "aucun élément ne permet d’accréditer les allégations liant la crise sanitaire en cours à l’existence à Wuhan d’un laboratoire P4." A l'inverse, aucun ne les discrédite. 

jeanne karp@JeanneKarp

● la France avait un laboratoire de recherche bactériologique à WUHAN en Chine, ou apparait le nom d’Yves Lévy mari d Agnés BUZYN https://twitter.com/lagrossefouine1/status/1222144056513482752 …

lagrossefouine@lagrossefouine1

Je ne veux pas faire mon complotiste mais qui a vu passé dans les infos que la France avait un laboratoire de recherche bactériologique à Wuhan en Chine, ou apparait le nom d’Yves Lévy mari de notre ministre de la santé Agnés Buzyn?

11:41 - 30 janv. 2020

Une protection de l’environnement et des équipes du laboratoire

Hervé Raoul, directeur du laboratoire P4 Jean Mérieux-Inserm de Lyon, celui qui a servi de modèle au laboratoire P4 de Wuhan, tient toutefois à se disculper de toute implication en rappelant les nombreuses mesures de sécurité en vigueur dans ce type d’établissement partout à travers le monde, bien que, à l'évidence, elles se soient révélées insuffisantes ou négligées: "Les P4 dédiés à la santé humaine font l’objet de mesures pour protéger l’environnement – c’est-à-dire pour éviter que le pathogène manipulé puisse se retrouver à l’extérieur – et les personnes qui y travaillent. Les laboratoires sont complètement étanches, assure-t-il, avec un système de filtration absolue de l’air, des sas, des douches de décontamination chimiques utilisées sur les scaphandres des équipes… Ces scaphandres sont eux-mêmes maintenus en surpression pour les alimenter en air [c'est le propre de tout scaphandre, sinon c'est une combinaison !] et permettre, en cas de défaillance, que l’air de la combinaison aille vers celui du laboratoire – plutôt que l’air du laboratoire n’aille vers les chercheurs."
Aucune communication officielle ne fait état de la contamination d'un quelconque personnel  du labo incriminé de Wuhan : déni de réalité ?

"En plus de mesures de sûreté pour éviter toute intrusion, les installations sont conçues sur le principe général des systèmes redondants [le b-a-ba en la matière de puis des siècles...] : le système en première ligne est efficace à 100 % [on affiche habituellement un taux de 99,9% pour parer à toute éventualité], mais, en cas de dysfonctionnement [malgré les 100% garantis], il existe un deuxième système efficace à 100 % [récidive de prétention] derrière", poursuit le professionnel. Et d’ajouter : "Il est à peu près impossible qu’un technicien infecté [il admet enfin un risque possible d'infection] sorte du laboratoire, car on n’y est jamais tout seul [l'infection est nécessairement collective...] et on ne peut pas décider de sortir par soi-même après un incident sans se signaler. Il existe toute une procédure en cas de défaillance [plus il parle pour rassurer, plus il nous fait psychoter !], qui prévoit notamment des échanges avec les services de santé dédiés pour savoir s’il faut l’isoler et la prendre en charge."

Syndrome Tchernobyl : "aucune raison de penser" que le laboratoire travaillait sur le coronavirus

Si étroite soit-elle (et elle est chaotique), la coopération franco-chinoise ne permet ni d'exclure l'hypothèse de recherches fatales sur le coronavirus à Wuhan, ni de faire taire la rumeur.   Hervé Raoul rappelle d'ailleurs que tout travail de recherche scientifique, dans ce type de laboratoire, nécessite l’existence et la connaissance préalable d’un virus : "Quand il y a un début d’épidémie, il y a tout un ensemble d’éléments à recueillir avant de pouvoir se lancer dans la manipulation du pathogène : le taux de mortalité, le mode de transmission, l’existence ou non de traitements thérapeutiques… Il n’y a aucune raison de penser que les scientifiques du laboratoire de Wuhan travaillent sur le coronavirus."

Le 
SRAS, syndrome respiratoire aigu sévère 
lié au coronavirus.
C'est une maladie infectieuse des poumons (pneumonie) due au virus SARS-CoV de la famille des coronavirus. Le monde a besoin que l'OMS déclare si oui ou non le labo incriminé de Wuhan travaillait sur le Sras, source chinoise du virus qui se développe actuellement à travers la planète. 
Si le  coronavirus n’a été créé (ou breveté) ni aux Etats-Unis, ni en Iran, à quoi a servi la pandémie de Sras en 2003 ? Les écologistes n'ont pas prévu ce risque majeur pour les occupants de la planète...


5 commentaires:

  1. Une petite épidémie à l' assemblée nationale pour éliminer tous les béni-oui-oui?
    Non je blague comme dominique dasilva qui défendait la retraite à points face à un contradicteur, a lancé « Il faudrait espérer un coronavirus qui viendrait atteindre les plus de 70 ans. »
    Il parait que c'était une boutade!!!
    De toute façon, nous ne sommes pas assez intelligents pour comprendre le président et les députés marcheurs!
    Lisa

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  2. Les municipales, ça doit servir aussi à les "bouter" hors du paysage politique.

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    1. En effet, on peut l’espérer.
      Quoi que je me souviens de tous ces retraités ravis que ce super president augmente la cgs sur leurs pensions de retraites parce que c'etait pour les jeunes!!!!!!!!!!!
      Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
      Tout ceci pour dire qu'une bonne partie des électeurs sont de gros niais pour ne pas employer un autre qualificatif!

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  3. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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    1. Les taux de contribution sociale généralisée (CSG) sont moins élevés sur les retraites que sur les salaires, mais les pensions sont plus faibles que les salaires ! L'ensemble est gelé pour les fonctionnaires qu'ils soient en activité ou retraités.

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