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vendredi 28 février 2020

Démagogie de Buzyn aux municipales à Paris: elle propose une hausse de la taxe sur les nuits dans les palaces

La socialiste croit-elle attirer les touristes aisés et dynamiser le commerce parisien ?

Cela rapporterait-il tant que ça à la mairie

Agnès Buzyn, d'origine polonaise, condescendante, 
chaperonnée par Stanislas Guerini, 
marié à une ingénieure employée chez Google France
La candidate LREM de la 13e heure se révèle répressive: elle veut renforcer les contrôles Airbnb et s'est positionnée pour l'interdiction progressive des cars de tourisme et propose de doubler la taxe à 10 euros  sur les nuitées d'hôtel dans les palaces parisiens pour financer un fonds de soutien aux commerçants en difficultés, c'est-à-dire inutiles, soit qu'ils ne correspondent pas à une demande, soit qu'ils offrent de mauvaises prestations.
Ancien conseiller en communication de Hollande, Gaspard Gantzer révéla dans le documentaire de David Doukhan (groupe Lagardère SCA, dont l'émirat du Qatar est l'actionnaire dominant) diffusé sur LCI en 2018 qu'en février 2016, le remaniement  que préparait Hollande envisageait son jeune ministre de l'Economie, Macron, premier ministre en remplacement de Manuel Valls,et Buzyn, ministre." C'est une bonne manière de contenir l'ambition de Macron, raconte Gaspard Gantzer en relatant les tractations de l'époque. "Il a de l'ambition, on lui donne Matignon. Bon Matignon, il fera son job et en plus il aura à cœur de très bien le faire." Son ancien conseiller affirme que des noms de ministres comme Muriel Pénicaud ou Agnès Buzyn, toutes les deux au gouvernement d'Edouard Philippe, étaient déjà cités. "Il y en a pas mal, comme ça, qui sont testés; on se dit qu'il faut faire 50% société civile, 50% jeunesse et on met Macron à la place de tout ça", affirme Gaspard Gantzer. Le projet sera finalement abandonné par le président.La version Hollande diffère sensiblement
Dans son livre "Leçons de pouvoir", François Hollande semble contredire les déclarations de son ancien conseiller en communication. "Au début de l’année 2016, on m’indique qu’Emmanuel Macron est disponible pour Matignon. Dans le cadre d’un remaniement 'post-attentats', sa nomination ferait souffler un vent nouveau et symboliserait l’esprit de consensus nécessaire à la période. J’écarte d’emblée ce scénario, non par défiance envers lui, mais parce que j’estime que Manuel Valls remplit loyalement son rôle et que je ne dois pas bouleverser l’équipe qui avait tenu le choc du terrorisme.", raconte François Hollande.
Agnès Buzyn, tête de liste LREM aux municipales à Paris, cherche à s'attirer l'électorat de gauche

"Ma promesse, c'est de n'augmenter ni les impôts pour les Parisiens ni la dette," clame la populiste. "Je suis en revanche favorable au relèvement de la taxe sur les nuitées d'hôtel dans les 5 étoiles palaces, qui passera de 5 à 10 euros", dit-elle dans un entretien aux Echos. "Cela permettrait de financer un fonds de solidarité de 15 à 20 millions d'euros pour soutenir les commerçants en difficultés et l'attractivité de la capitale", explique-t-elle. Mais ce qu'elle ponctionne sur les nantis suffira-t-il à relever le niveau de vie du plus grand nombre, en admettant que le commerce de luxe ne serait pas pénalisé.
 
Un meilleur contrôle d'Airbnb, l'interdiction des cars de tourisme...
Interrogée sur la plateforme de location de meublés touristiques Airbnb, elle dit vouloir "doubler le nombre de personnes qui s'occupent aujourd'hui (de son) contrôle", pour "que la règle des 120 nuitées soit respectée".  

Elle se prononce par ailleurs "pour l'interdiction" des cars de tourisme dans la capitale, "mais organisée progressivement en concertation avec les acteurs du tourisme, pas de manière brutale".

La candidate LREM présentera son budget en début de semaine prochaine

Il serait construit autour du principe "un euro dépensé en plus sera toujours mis en face d'un euro d'économie" et la candidate de substitution indique avoir "déjà identifié 300 millions d'euros d'économies possibles." Et c'est "dans le budget de fonctionnement de la mairie," ce qui fait frémir les personnels municipaux inquiets d'une possible purge des effectifs.

Les premiers visés sont les "collaborateurs des élus" dont "le nombre est très important aujourd'hui ou du nombre de voitures de fonction", ainsi qu'une augmentation du temps de travail des agents de la Ville pour "atteindre progressivement les 35 heures". Ca par exemple ! Ce n'était donc pas déjà le cas en socialie parisienne?

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