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mardi 11 février 2020

Schiappa se rend insupportable aussi à la plupart de ses collègues

Au gouvernement, les relations se tendent avec la sous-ministre

La secrétaire d'Etat polyvalente en charge des femmes ne communique plus avec certains de ses collègues

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Qui a poussé Pénicaud dans les escaliers de l'Elysée ?
La rupture de faisceau est survenue lors de la manifestation d'inhumanité des députés de la majorité présidentielle autour de l'extension du congé parental pour deuil d'enfant.

Alors que Macron tente ce mardi de faire comprendre aux petits soldats de sa majorité en marche au pas cadencé qu' "unité" ne signifie pas "uniformité", des tensions internes couvent dans les rangs mêmes du gouvernement. Ainsi, le tableau que dresse Le Parisien de Marlène Schiappa n'est pas sans nuances: le passage de la brosse n'est plus autant visible et les détails soulignent l'usure profonde de l'image.

Si le journal de LVMH vante son allant sur les plateaux de télévision pour défendre l'exécutif, il laisse réapparaître la blogueuse. "Si j'étais désenchantée, je serais chez moi en train de regarder des replays d'Amour, gloire et beauté - soap télévisé diffusé depuis plus de 30 ans - , et pas en train d'affronter Eric Zemmour!", plaide la féministe de combat.

Avant l'épouse qui, chaque soir, débriefe la journée sur l'oreiller de Manu, Marlène Schiappa aurait été celle qui, mieux que Macron soi-même, aurait entrevu la portée du "manque d'humanité" et réussi à ouvrir les yeux et le coeur sec du président sur les  retombées négatives prévisibles du vote des députés LREM sur la proposition de loi UDI. De quoi exciter la jalousie des ministres en charge des dossiers sensibles et non de la politique du doigt mouillé dressé face au vent tumultueux de l'opinion. En charge de faire redémarrer le projet Macron bloqué de réforme des retraites, Muriel Pénicaud, particulièrement malmenée au plus fort de la crise, se plaindrait de se faire voler la vedette par une jeune maman qui laisse les enfants au père pour aller chercher les vagues porteuses de tous les spots sociétaux qui se déchaînent.

La skimboardeuse surfe sur l'écume des vagues et irrite... les femmes

Marlène Schiappa et Franck Riester à Bordeaux, le 8 septembre 2019.
En plus de Pénicaud qui ne peut plus la souffrir, la parvenue a tendu ses relations jusqu'à un
degré extrême de toxicité avec des collègues comme Agnès Buzyn (Santé) ou Franck Riester (Culture) dont l'amazone aurait tout simplement bloqué le numéro. "Elle commence à faire chier tout le monde", soupire un conseiller gouvernemental auprès de BFMTV.com. 

Son engagement au côté de Griveaux lui sera-t-il fatal ?
On trouve la secrétaire d'Etat au four et au moulin, un peu au gouvernement, au creux de la vague, et beaucoup dans les media, où mousse l'écume. Actuellement en campagne des municipales pour Griveaux, candidat dans le XIVe arrondissement de Paris pour les élections municipales, sur la liste de l'UDI Eric Azière, administrateur de l'entreprise Regie Immobilière de la Ville de Paris, président du groupe UDI-MoDem du Conseil de Paris et conseiller-sortant de Paris, ce n'est pas dans ses locaux de secrétaire d'Etat qu'on la voit. A défaut de travailler pour les Français, elle mène sa carrière personnelle, se décarcassant pour Macron, le seul qui pourrait assurer sa promotion.

Elle n'entend pas demeurer à ce poste jusqu'à la fin du quinquennat. 
A LREM, certains se sentent menacés dans leur fonction, telle Aurore Bergé, porte-parole du gouvernement, qui s'est grillée au 3e degré dans l'affaire du congé parental pour deuil d'enfant, ou Stanislas Guerini, au poste de délégué général de La République en marche, et Pierre Person, ex-président de Les Jeunes avec Macron (co-fondé avec Sacha Houlié, PS comme lui et proche de Cambadélis, puis bras droit de Castaner), nommé délégué général adjoint du parti par Guerini, jugés inaudibles. 
P. Person était au nombre des députés, a priori éméchés et surexcités, le 31 juillet 2017, - dont notamment Sacha Houlié, Jean-Baptiste Djebbari et Pierre-Alexandre Anglade - qui, au soir des législatives, ne se sont pas jetés seulement sur les petits fours et auraient commis quelques dégâts à la buvette du Palais Bourbon. Après quoi, un petit groupe se serait réuni dans le bureau du rapporteur général de la commission des Affaires sociales pour une sorte de troisième mi-temps entre garçons. Moment au cours duquel un député a débarqué en furie en défonçant la porte d'entrée. Un incident qui a dépêché les gendarmes de l'Assemblée. Toujours pas calmés, les "Macron Boys ont ensuite branché la hi-fi à fond dans le bureau de (Olivier) Véran, jusqu'à réveiller certains résidents de la très cossue place du Palais-Bourbon". Un voisin les aurait même invectivés de sa fenêtre. Cette fois, c'est la Brigade Anti-Criminalité (BAC), qui a débarqué pour mettre un terme définitif au tapage nocturne.
Ces "janissaires dévoués corps et âme au chef de l’Etat, qui ne dépendent que de lui, ne rendent de comptes qu’à lui," selon Le Monde, mais qui ne font pas l'affaire: autres erreurs de jugement du président. La Mancelle dément cette ambition. 

Une certitude demeure: au sein de la macronie, non seulement ses certitudes totalitaires et son comportement stalinien irritent  - et cela d'autant plus que le président confirme son coup de barre à droite -, mais  sa communication est contre-productive, à force de polémiques alimentant les clivages et la haine qui se développent partout en France. Elle se rend indispensable, mais  son omniprésence et sa rugosité ajoutent à la défiance et participe à la chute de Macron dans les sondages (24%). Les Français l'on assez vue.
Alors, ambassadrice des pôles ? Ca ferait des vacances à tous... 

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