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mercredi 19 février 2020

Accusé de clientélisme, l'UDI Jean-Christophe Lagarde tente de se défendre

L'accusé s'en prend à l'hebdomadaire qui publie les bonnes feuilles du livre "Le Maire et les Barbares" de Seine-Saint-Denis.

Au moment de l'annonce de l'ouverture des hostilités contre le "séparatisme islamiste" à un mois des municipales, comme par hasard... 

Le patron de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, a exprimé sa colère contre l’hebdomadaire Le Point, magazine de la famille Pinault, ce jeudi 13 février, à la suite de la Une sur laquelle l’élu apparaît sous le titre "Ces élus qui ont vendu leur âme". Son dernier numéro ouvre ses colonnes à Eve Szeftel, journaliste à l’AFP et auteure du livre 'Le Maire et les Barbares' (ci-contre), ouvrage dans lequel elle affirme que Jean-Christophe Lagarde a instauré un clientélisme auprès de criminels et d’islamistes pour bouter les communistes hors de la ville de Bobigny et se constituer une base électorale solide dans le 93. "Je n’ai jamais rien cédé aux intégrismes religieux," assure le maire sortant et candidat à sa propre succession.“Après un an d’enquête, je montre que, dans notre République, un pouvoir peut s’installer en pactisant avec la voyoucratie et le communautarisme”, accuse l'auteure.

Le député UDI a versé "pas loin de 400.000 euros de sa réserve parlementaire" à des associations locales "dont certaines sont des coquilles vides"

Savoir, donc, où sont allées ces sommes ?
Le magazine l'accuse en fait d'avoir ainsi pactisé avec des réseaux islamistes, les séparatistes dénonccés par Macron.

L'hebdomadaire publie en outre les bonnes feuilles de ce livre établissant un lien entre Jean-Christophe Lagarde et le "gang des barbares" qui désigne le commando crapuleux qui avait assassiné Ilan Halimi sur fond d’antisémitisme en janvier 2006.




De son côté, l’intéressé clame haut et fort son indignation et dément les intentions qui lui sont prêtées. “Je ne peux trouver les mots pour dire ma colère contre la Une aussi calomnieuse que grotesque du Point, en contradiction avec le combat de toute ma vie politique et personnelle”, se défend le patron de l’UDI, annonçant des poursuites judiciaires contre les journalistes.

"Tout montre que je n’ai jamais rien cédé aux intégrismes religieux. D’ailleurs, il faudrait être cohérent: comment pourrais-je être l’ami (pour ne pas dire vendu) aux salafistes alors que je subis la haine de ces derniers pour ma collaboration avec l’imam de Drancy, M. Chalgoumi, qu’ils appellent ‘l’imam des Juifs’ parce qu’il accepte le dialogue avec les autres religions?”, s’indigne-t-il.

Avant de conclure: “l’absence de cohérence échappe à des gens qui font honte au métier de journaliste”. Et de citer Goebbels, pour qui "plus le mensonge est gros, mieux il passe".


Je ne peux trouver les mots pour dire ma colère contre la Une aussi calomnieuse que grotesque du Point, en contradiction avec le combat de toute ma vie politique et personnelle.

J'ai chargé mon avocat d’engager des poursuites judiciaires pour rétablir mon honneur et la vérité.

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