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dimanche 10 janvier 2016

L'Allemagne hébergeait le terroriste du 18e en foyer de réfugiés...

Le terroriste abattu devant un commissariat du 18e venait d'un foyer de réfugiés en Allemagne

Une vague de compassion récompensée

En septembre dernier, un nombre record de migrants était arrivé en Allemagne à l'invite d'Angela Merkel et tandis que l' "audacieux" François Hollande appelait les "réfugiés" à se diriger Outre-Rhin, son premier ministre, Manuel Valls, avait appelé l'Europe – et donc l'Allemagne – à fermer sa porte aux migrants.

De part et d'autre du Rhin, les populations ont depuis compris leur douleur, notamment à Cologne où une action concertée d'islamistes très bien intégrés a donné lieu à des agressions sexuelles aux abords de la gare centrale pour la Saint-Sylvestre. A Paris, un terroriste, un peu allemand et beaucoup djihadiste, se lançait quant à lui à l'assaut d'un commissariat du 18e arrondissement, un hachoir à la main.

Lors d'une perquisition de routine,  samedi, dans un foyer de demandeurs d'asile dans l'ouest de l'Allemagne, à Recklinghausen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la police allemande a découvert que l'assaillant abattu devant un commissariat 18e arrondissement de Paris y était hébergé. L'islamiste hâtivement décrit  comme "déséquilibré" et dont l'identité double n'est toujours pas confirmée, avait déposé une demande d'asile sous un troisième nom, soupçonne la police allemandeElle n'a pas précisé si cet homme était enregistré comme demandeur d'asile en Allemagne, mais une source proche du dossier l'affirme. Une carte SIM allemande avait d'ailleurs été retrouvée en la possession du terroriste. 

Le terroriste islamiste 
avait peint un symbole de l'EI sur un mur de son foyer,
Remerciements à "Mama" Merkel...
révèle dimanche l'hebdomadaire allemand Welt am Sonntag
. Le magazine Spiegel assure aussi qu'il a posé dans le centre d'accueil avec un drapeau de l'organisation, ce qui a amené les autorités locales à le surclasser de "déséquilibré" à "potentiellement dangereux". Puis, il a disparu de Recklingshausen au mois de décembre, note Spiegel Online. 

Welt am Sonntag précise pour sa part que "l'homme" (comme s'obstine à le désigner l'AFP et, derrière elle, les godillots de la presse "libre et indépendante") 
- bien qu'il crie "Allah Akbar" un hachoir au poing - était enregistré en Allemagne sous quatre identités différentes et en donnant des nationalités variables, par exemple syrienne, marocaine ou encore géorgienne. Ainsi, sa demande d'asile aurait-elle été déposée sous le nom syrien ou albanais de Walid Salihi, selon le journal. 

Une volonté de désinformation:

Les auteurs des crimes sexuels étaient en majorité des demandeurs d’asile: "Lors des contrôles d’identité effectués, les personnes ne disposaient, majoritairement, que de documents remis aux demandeurs d’asile par l’Office fédéral des migrations et des réfugiés. En règle générale, ils ne disposaient pas de papiers d’identité."

Les services français ne disposaient jusqu'à présent que de deux identités pour le même djihadiste

Star Wars à la Goutte d'Or, Paris 18e
Sallah A., le nom donné lors d'une précédente affaire en 2013, et Tarek B., comme il a été identifié par une famille en Tunisie. Et encore l'Agence de presse française fait-elle de la dissimulation. Ce Tarek B. s'appellerait Belkacem, comme la ministre de l'Education de Hollande, Najat Vallaud-Belkacem...
BFMTV assure toutefois avoir rencontré un proche de la famille de l'individu,qui assure qu'il se prénomme Tarek Belgacem. L'agresseur marocain (ou tunisien, allez savoir) n'est pas son cousin...

"Aucun indice" d'autres attaques
Lors de la perquisition de ce foyer situé à Recklinghausen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, "aucun indice de possibles autres attaques" n'a été trouvé. Précisant avoir agi sur information des autorités françaises, la police judiciaire assure que "les enquêtes se poursuivent" et que les résultats de la perquisition vont encore être examinés en détail.

Un an jour pour jour après les attentats contre Charlie Hebdo, le terroriste islamiste était arrivé en courant vers les policiers en faction devant le commissariat de la Goutte d'Or, un quartier multi-culturel de Paris, en brandissant un hachoir de boucher, et muni d'un dispositif explosif factice. Il n'a pas répondu aux injonctions de s'arrêter des policiers, qui ont alors ouvert le feu. Une revendication djihadiste incluant une profession de foi de l'organisation Etat islamique a été retrouvée sur "l'homme", selon les autorités françaises.
Les tensions dans Barbès, où se situe le quartier de la Goutte d'Or, sont très préjudiciables à l'activité touristique de Montmartre qui se trouve au nord du 18e arrondissement d'Annick Lepetit, députée, et de Daniel Vaillant, (ex-) député, PS.


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