Au MoDem, Brasse-Bouillon-Bayrou tire les draps à lui
Didier Bariani, vice-président de l'UDF-MoDem en charge des questions statutaires, s'est opposé vendredi à ce que l'UDF disparaisse au sein du Mouvement démocrate (MoDem), préférant qu'elle demeure une composante distincte au sein du futur parti de François Bayrou, propriétaire de haras.
"L'UDF et le MoDem sont compatibles, mais est-ce que l'UDF est soluble dans le MoDem, je ne crois pas", a déclaré M. Bariani à l'AFP. Une fusion de l'UDF avec le MoDem risque de faire partir "un tas de militants et d'élus locaux, qui vont se trouver très dépaysés s'ils n'ont plus au sein du MoDem cette UDF de centre modéré qui les représente", a ajouté le président du groupe MoDem au conseil municipal de Paris. "Les gens qui ont adhéré en grand nombre au MeDem" ces derniers temps "ont souvent des cultures différentes de celles de l'UDF", a-t-il souligné, en citant le chiffre de 45 à 50.000 nouveaux adhérents.
Didier Bariani a regretté que "M. Bayrou et ses amis se gaussent beaucoup" de cette vision d'une UDF continuant à exister au sein du MoDem, et fustigé "l'intolérance" et la "raillerie" manifestée à son encontre. "Je ne veux pas croire" que "l'on se dise que la transfusion sanguine", c'est-à-dire le renouvellement complet des militants et élus, "est le meilleur choix", et que "plus il y en a qui partiront, mieux ça vaudra", a-t-il déclaré. Bayrou chercherait-il à se constituer un parti sur mesure, à son image et à sa dévotion ?
M. Bariani pressent un coup de force interne et a averti que seul "un congrès" des adhérents de l'UDF pourrait décider de dissoudre le parti au sein du MoDem, et qu'il inviterait le congrès "à ne pas le faire". La création du MoDem n’a-t-elle pas été approuvée début mai par un conseil national de l'UDF, en attendant un congrès constitutif qui est prévu fin octobre ou début novembre ? Comme sa consoeur du PS, Bayrou tente de prendre son parti par surprise.
Des "assises de la démocratie" auront lieu auparavant les 13,14 et 15 septembre, à Seignosse,
dans les Landes, en terres socialistes.
Note
La Mort du Petit Cheval, roman de Hervé Bazin
« Vous le savez, je n'ai pas eu de mère, je n'ai eu qu'une Folcoche. Mais taisons ce terrible sobriquet dont nous avons perdu l'usage et disons : je n'ai pas eu de véritable famille et la haine a été pour moi ce que l'amour est pour d'autres. » Si loin de Folcoche qu'il vive désormais, Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon-Bayrou, n'en continue pas moins de subir, à travers ses révoltes glacées et ses illusions mort-nées, la tyrannie ancienne de la femme qu'il déteste le plus au monde.
Qui est la Folcoche de Bayrou ? Marielle de Sarnez et Anne–Marie Comparini correspondent trait pour trait au portrait qu’en fait Hervé Bazin. Mais l’original est sans l’ombre d’un doute la délicieuse Royal.
Ca fait des dégâts.
Didier Bariani, vice-président de l'UDF-MoDem en charge des questions statutaires, s'est opposé vendredi à ce que l'UDF disparaisse au sein du Mouvement démocrate (MoDem), préférant qu'elle demeure une composante distincte au sein du futur parti de François Bayrou, propriétaire de haras.
"L'UDF et le MoDem sont compatibles, mais est-ce que l'UDF est soluble dans le MoDem, je ne crois pas", a déclaré M. Bariani à l'AFP. Une fusion de l'UDF avec le MoDem risque de faire partir "un tas de militants et d'élus locaux, qui vont se trouver très dépaysés s'ils n'ont plus au sein du MoDem cette UDF de centre modéré qui les représente", a ajouté le président du groupe MoDem au conseil municipal de Paris. "Les gens qui ont adhéré en grand nombre au MeDem" ces derniers temps "ont souvent des cultures différentes de celles de l'UDF", a-t-il souligné, en citant le chiffre de 45 à 50.000 nouveaux adhérents.
Didier Bariani a regretté que "M. Bayrou et ses amis se gaussent beaucoup" de cette vision d'une UDF continuant à exister au sein du MoDem, et fustigé "l'intolérance" et la "raillerie" manifestée à son encontre. "Je ne veux pas croire" que "l'on se dise que la transfusion sanguine", c'est-à-dire le renouvellement complet des militants et élus, "est le meilleur choix", et que "plus il y en a qui partiront, mieux ça vaudra", a-t-il déclaré. Bayrou chercherait-il à se constituer un parti sur mesure, à son image et à sa dévotion ?
M. Bariani pressent un coup de force interne et a averti que seul "un congrès" des adhérents de l'UDF pourrait décider de dissoudre le parti au sein du MoDem, et qu'il inviterait le congrès "à ne pas le faire". La création du MoDem n’a-t-elle pas été approuvée début mai par un conseil national de l'UDF, en attendant un congrès constitutif qui est prévu fin octobre ou début novembre ? Comme sa consoeur du PS, Bayrou tente de prendre son parti par surprise.
Des "assises de la démocratie" auront lieu auparavant les 13,14 et 15 septembre, à Seignosse,
dans les Landes, en terres socialistes.
Note
La Mort du Petit Cheval, roman de Hervé Bazin
« Vous le savez, je n'ai pas eu de mère, je n'ai eu qu'une Folcoche. Mais taisons ce terrible sobriquet dont nous avons perdu l'usage et disons : je n'ai pas eu de véritable famille et la haine a été pour moi ce que l'amour est pour d'autres. » Si loin de Folcoche qu'il vive désormais, Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon-Bayrou, n'en continue pas moins de subir, à travers ses révoltes glacées et ses illusions mort-nées, la tyrannie ancienne de la femme qu'il déteste le plus au monde.
Qui est la Folcoche de Bayrou ? Marielle de Sarnez et Anne–Marie Comparini correspondent trait pour trait au portrait qu’en fait Hervé Bazin. Mais l’original est sans l’ombre d’un doute la délicieuse Royal.
Ca fait des dégâts.
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