Son étude de la rue de Solférino est sens dessus dessous
Mais qu’on lui laisse la paix ! Il veut être pépère, le Premier secrétaire poupin du PS. Il a du maquignon le ventre rebondi, les joues pleines et le teint rose, mais du notaire le conservatisme sourcilleux et la lenteur du geste. Il n’aime pas se laisser surprendre et tout bouleversement de ses repères lui brouille le raisonnement. Il faut lui parler lentement au risque de provoquer une surchauffe des circuits et des sautes de régime. Ses synapses ont alors des ratés et son système se met en boucle; il peut même partir en vrille.
Sarkozy a le don de lui brouiller la vue et l’esprit. François Hollande a froncé le sourcil dimanche au lendemain de nouveaux signes d'ouverture lancés par Nicolas Sarkozy à plusieurs personnalités du PS et vécus comme des provocations. Mais le notaire du PS a prévenu :"On (le Président de la République, ndlr) ne déstabilisera pas le Parti socialiste!". C’est dire d’abord que combien Maître Hollande s’identifie au PS, son étude, et ensuite que le risque de déstabilisation existe bel et bien, puisque les rats s’en vont.
Lors du Forum Radio J, le premier secrétaire du PS a distingué ce qui relève à ses yeux d'un "dialogue républicain" normal entre forces politiques et des "opérations de confusion" consistant à "jeter des noms en pâture". L’étude de Maître Hollande est sagement ancrée dans la 'normalité'.
Dans un entretien au Journal du Dimanche, le chef de l'Etat annonce, entre autres, qu'il souhaite présenter la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI) et confirme avoir demandé à un autre ancien ministre socialiste, Jack Lang, de participer à la future commission de rénovation des institutions.
"Ne vous inquiétez de rien", a répliqué François Hollande. Mais qui d’autre que lui s’inquiète ? "Le Parti socialiste est une grande force qui ne sera mis en difficulté par personne et encore moins par Nicolas Sarkozy. Il joue, eh bien nous ne jouerons pas avec les principes et les règles", a prévenu le député de Corrèze. Les principes et les règles ! Maître Hollande est le garant de la tradition, le gardien laïc du temple socialiste. On notera qu'il diabolise toujours 'Nicolas Sarkozy', car personne ne lui a dit encore -ou il n'a pas encore réussi à intégrer l'idée- que le candidat est devenu 'Président de la République'.
Mais qu’on lui laisse la paix ! Il veut être pépère, le Premier secrétaire poupin du PS. Il a du maquignon le ventre rebondi, les joues pleines et le teint rose, mais du notaire le conservatisme sourcilleux et la lenteur du geste. Il n’aime pas se laisser surprendre et tout bouleversement de ses repères lui brouille le raisonnement. Il faut lui parler lentement au risque de provoquer une surchauffe des circuits et des sautes de régime. Ses synapses ont alors des ratés et son système se met en boucle; il peut même partir en vrille.
Sarkozy a le don de lui brouiller la vue et l’esprit. François Hollande a froncé le sourcil dimanche au lendemain de nouveaux signes d'ouverture lancés par Nicolas Sarkozy à plusieurs personnalités du PS et vécus comme des provocations. Mais le notaire du PS a prévenu :"On (le Président de la République, ndlr) ne déstabilisera pas le Parti socialiste!". C’est dire d’abord que combien Maître Hollande s’identifie au PS, son étude, et ensuite que le risque de déstabilisation existe bel et bien, puisque les rats s’en vont.
Lors du Forum Radio J, le premier secrétaire du PS a distingué ce qui relève à ses yeux d'un "dialogue républicain" normal entre forces politiques et des "opérations de confusion" consistant à "jeter des noms en pâture". L’étude de Maître Hollande est sagement ancrée dans la 'normalité'.
Dans un entretien au Journal du Dimanche, le chef de l'Etat annonce, entre autres, qu'il souhaite présenter la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI) et confirme avoir demandé à un autre ancien ministre socialiste, Jack Lang, de participer à la future commission de rénovation des institutions.
"Ne vous inquiétez de rien", a répliqué François Hollande. Mais qui d’autre que lui s’inquiète ? "Le Parti socialiste est une grande force qui ne sera mis en difficulté par personne et encore moins par Nicolas Sarkozy. Il joue, eh bien nous ne jouerons pas avec les principes et les règles", a prévenu le député de Corrèze. Les principes et les règles ! Maître Hollande est le garant de la tradition, le gardien laïc du temple socialiste. On notera qu'il diabolise toujours 'Nicolas Sarkozy', car personne ne lui a dit encore -ou il n'a pas encore réussi à intégrer l'idée- que le candidat est devenu 'Président de la République'.
Il fallait donc un garant, puisque la vestale Royal est en retraite dans les Deux-Sèvres, loin des masses populaires qui attendent un signe. Des indigènes qui veulent garder l’anonymat ont cependant déclaré que, pendant que son ex est en proie à des accès de paranoïa, elle adresse ses offrandes de Chabichou au dieu Janus (laïc, toujours). On rapporte aussi -de source autorisée- qu’elle aurait été aperçue au sommet d’une colline, par un soir de pleine lune, en train de lire son avenir au coeur encore chaud d’un Chabichou.
Aux yeux éberlués et incrédules du Premier secrétaire, Nicolas Sarkozy "est toujours dans une forme de confusion qu'il entretient à dessein pour gommer les clivages". Ainsi, Hollande nous le dit, il est en proie à des accès de confusion mentale, certains disent qu’il délire : Le président "pourra faire toutes les manoeuvres, toutes les opérations, toutes les sollicitations, manipulations qu'il voudra, il ne changera rien à cette logique politique: il y a une droite (...) et il y a une gauche", a-t-il fait valoir. Ne rien changer, tel est le souci de Maître Hollande qui voit tout flou et craint manifestement une perte de ses repères et de la notion de droite et de gauche, son cauchemar, sa hantise!
Maître Hollande n’est décidément pas tranquille : il se fait aussi du souci pour la droite. "La majorité (...) est sommée d'accepter sans en changer une ligne, une virgule [et un iota?], un dispositif, le projet du gouvernement. Et on voudrait nous faire croire qu'il y aurait une ouverture", a déclaré ce mécréant de Hollande, qui n’a pas assez à faire avec son parti et joue les voyeurs de la majorité. "Mais elle (l’ouverture) n'est même pas faite au sein de la majorité!", s’inquiète-t-l'incroyant. C’est probablement que l’ouverture est un cas d’urgence au PS : ça sent le renfermé dans l’étude de Maître Hollande. De grâce, un peu d’air…
Après avoir fait entrer six personnalités de gauche dans le gouvernement Fillon et confié une mission sur la mondialisation à l'ancien ministre des Affaires étrangères de Lionel Jospin, Hubert Védrine, Nicolas Sarkozy a annoncé sa volonté d'aller plus loin dans l'ouverture dans les mois qui viennent. Trop d’air risque de tuer Maître Hollande et ses amis.
Les appels de Sarkozy aux socialistes les moins mauvais provoquent des hallucinations chez Hollande. Ces offres de service visent désormais les principaux "éléphants" socialistes, anciens prétendants à l'investiture présidentielle, restés inemployés tandis que le notaire socialiste observe de loin Sarkozy à la jumelle...
S'il juge toujours "invraisemblables" ses visions de Bernard Kouchner ou Jean-Pierre Jouyet auprès d’ un président "qui n'était pas le leur", François Hollande s'est félicité dimanche que l'on reconnaisse la stature et la compétence internationales de Dominique Strauss-Kahn. C'est sincère! Que l’immense compétence de Hollande ne saute pas aux yeux du Président de la République est en effet une humiliation personnelle dont -en bon camarade- il se réjouit.
"Je ne vais pas m'en plaindre", a-t-il commenté, beau joueur, sur Radio J (comme Joie, ou peut-être Jeunes). Cependant, a-t-il ajouté, "il ne faudrait pas qu'une possibilité qui serait offerte à l'Europe et à la France de diriger le FMI puisse être utilisée à des fins de politique intérieure". Il est envahi par la paranoïa du stratagème et du complot, comme si l’intérêt général était le cadet de ses soucis.
Au nom de la "clarté" et du "sens des responsabilités", le premier secrétaire a en revanche plus nettement mis en garde Jack Lang, qui s'est déclaré "honoré et touché" par l'offre présidentielle sans se prononcer formellement sur le fond. Va-t-il lancé un jeune kamikaze, un fou socialiste (et laïc) de dieu contre D’Jack Lang ?
Avant même qu’il soit en rupture de ban, Lang est menacé par ses frères de bannissement dans les Deux-Sèvres. "Les personnes qui seront dans cette commission n'engageront qu'elles mêmes et pas le parti politique qui est le leur", a prévenu François Hollande. Ugh! "La règle c'est que, sur un grand sujet comme la réforme des institutions, ce soient les partis politiques qui puissent éventuellement dans une commission désigner leurs représentants". ‘La règle’ et le dogme socialistes sont menacés! La guerre sainte (laïque, encore et toujours) contre les hérétiques, c’est pour bientôt ?
La proposition du Président de la République à l'ancien ministre de la Culture de François Mitterrand a semé la zizanie au PS , le camarade Jean-Marc Ayrault, premier clerc de notaire, estimant que cela reviendrait à se "fourvoyer dans une aventure individuelle".
Des propos "indignes" qui ont conduit Jack Lang à annoncer qu'il boycotterait désormais les réunions du groupe socialiste à l'Assemblée nationale tant que le député-maire de Nantes le présiderait.
A l’heure où le pape autorise le retour à la messe en latin, le Premier secrétaire du PS va-t-il prier Lang et les vieux cardinaux du PS de respecter le droit canon socialiste ? La comparaison est hardie, voire hasardeuse, mais tente de rendre compte de l’état du PS : il en perd son latin !
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