Trois mousquetaires pour une Milady
De sa propre initiative mais comme les ‘jeunes lions’ Valls, Montebourg et Gorce, le député PS et adjoint au maire de Paris, Christophe Caresche, a jugé vendredi –sans concertation– que la situation au Parti socialiste était "grave" et que la rénovation proposée par la direction du parti n'était "pas à la hauteur de l'enjeu".
Le député Caresche, qui participait vendredi au séminaire sur la rénovation du parti organisé à Evry (Essonne), a enfoncé le clou sur i-télé en critiquant "les petits jeux d'appareil, les jeux de positionnements internes, un fonctionnement qui n'a pas permis que le PS accouche d'un projet mobilisateur" devaient faire partie de la réflexion.
Supporter de Sa Cynique Majesté Royal pendant la campagne, il a insisté sur "le décalage formidable" entre ce que la candidate socialiste portait –ah bon ?- et "un projet extrêmement conservateur, défensif", dû à…Hollande. Est-ce que Caresche ne serait pas en train d’alimenter "les petits jeux d'appareil, les jeux de positionnements internes " qu’il dénonce pourtant chez les autres. Les lionceaux se font les dents. "Nous voulons essayer de tracer une voie nouvelle, être l'aiguillon qui pousse le parti socialiste à bouger, à changer", a-t-il affirmé.
Les jeux initiatiques ne sont pas terminés : ils ne font que commencer ! Bientôt la mère dominatrice poussera un coup de gueule et, castratrice, les matera. D’ici-là, quand les lionceaux rugissent, Royal ronronne.
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