Manuel Valls ne met plus d’eau dans son vin
Le député socialiste de l'Essonne Manuel Valls a estimé lundi sur RMC qu'il fallait "faire imploser" le PS et "changer en profondeur ses idées" et ses méthodes de travail. "Je suis d'abord ambitieux pour ma formation politique, pour qu'elle change en profondeur son logiciel, ses idées, ses propositions, pour qu'elle se rénove…".
"Cette rénovation ne se fera pas d'abord autour des hommes, des femmes ou des générations, elle se fera d'abord autour des idées", a rassuré Manuel Valls, considérant qu'il ne fallait "surtout pas" poser "d'abord la question en terme de pouvoir et d'hommes, sinon malheureusement la rénovation des idées sera impossible".
Manuel Valls, le député-maire d’Evry né à Barcelone, a accueilli vendredi 20 juillet dans sa ville la première étape d'un cycle de réflexion sur "l'avenir de la gauche", qui a réuni plusieurs députés PS complices et désireux de refonder le parti, comme Arnaud Montebourg et Gaëtan Gorce, toujours les mêmes. Y en a-t-il d’autres ? Parce qu’à trois, la route sera longue…
En contradiction avec Royal qui prétendait être à l’écoute et autorisée à parler en son nom, Manu Valls a répété sur RMC que le projet socialiste à l'élection présidentielle "était en décalage par rapport aux attentes des Français et aux évolutions de la société, sur le travail ou sur l'autorité républicaine par exemple".
Concernant les 35 heures, il a estimé que "parfois, cela a été perçu par beaucoup de nos compatriotes comme un frein à gagner plus, comme une répartition du travail qui ne correspondait pas à leur envie de travailler plus pour gagner plus".
"Je constate que beaucoup au sein du PS se contenteraient d'attendre les erreurs du gouvernement ou que le PS soit une grande formation d'élus locaux, mais qu'elle n'accède plus au pouvoir", a-t-il encore gémi.
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