Le Nouveau Centre dit oui à Sarkozy; le MoDem reste sur le carreau
Jean-Louis Bourlanges, député européen centriste, a confirmé jeudi qu'il allait participer à la commission sur la réforme des institutions, ajoutant qu'il s'agissait d'"un sujet absolument central".
"J'ai été très heureux d'accepter de participer à cette commission", a-t-il dit sur France Inter, en précisant que le président Nicolas Sarkozy "expliquerait mercredi prochain" (le 18) à ses membres "ce qu'il attend" de cette commission.
Evoquant "un sujet absolument central", qui sera l'objet d'un discours de Nicolas Sarkozy ce jeudi à Epinal, J.L. Bourlanges a toutefois souhaité que "la feuille de route ne soit pas trop directive". Le député européen, partisan de François Bayrou au premier tour de la présidentielle, mais qui ne l'a pas suivi au MoDem, a justifié la création de la commission en déclarant que "les institutions ont atteint un degré de contradictions qu'il faut résoudre".
Il a expliqué que "le président de la République devient la personne absolument centrale" de l'exécutif. "C'est lui qui, contrairement à la Constitution mais conformément à la logique, détermine et conduit la politique du gouvernement", le Premier ministre n'étant plus qu'"un chef d'état-major".
Face à ce président, "il faut des pouvoirs réorganisés", "mettre en place des dispositions pour assurer l'Etat impartial", a-t-il dit. M. Bourlanges a cité aussi "la question immense des relations entre le Parlement et le président de la République".
Edouard Balladur, l'ancien Premier ministre, présidera cette commission sur les institutions.
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