Nouvelle contrevérité 'scientifique'Selon une équipe de chercheurs de l'université du Texas et de l'Arizona, dont les travaux sont publiés par le pourtant sérieux magazine Science, les femmes et les hommes prononcent chaque jour un nombre équivalent de mots. Les femmes prononcent environ 16.215 mots par jour et les hommes 15.669, soit une différence de 546 mots. La petite différence de nombre de mots constatée entre les sexes n'est pas considérée comme statistiquement significative, ont affirmé les chercheurs.
Ces chiffres sont loin des clichés machistes ordinaires affirmant que les femmes prononceraient 20.000 mots par jour contre seulement 7.000 pour les hommes. La nouvelle enquête n’est donc pas machiste, mais ne serait-elle pas juste un soupçon sexiste ?
Les psychologues ont mesuré six groupes pendant des périodes qui allaient de 2 à 10 jours et les enregistrements ont été faits entre 1998 et 2004. Les sujets portaient des appareils numériques qui enregistraient discrètement leurs conversations pendant 17 heures par jour. Les chercheurs ont étudié grâce à des enregistreurs numériques (caution 'scientifique'?) très discrets l'utilisation quotidienne de la parole parmi environ 400 étudiants de groupes équivalents d'hommes et femmes aux Etats-Unis et au Mexique. La qualité de l’interprétation des chiffres n’est pas pour autant garantie.
Si la psychologie était une science exacte, çà se saurait… On peut donc s’amuser à démontrer ce qu’on veut, c’est distrayant et on comprend que nos étudiants recherchent cette filière rigolote et peu stressante. Mais cette enquête est mal venue au moment où notre gouvernement annonce une rallonge budgétaire en faveur des universités.
Et puis chacun a pu constater pendant la campagne que Royal, la femme candidate qui refusait d’être considérée comme une femme -du peuple-, révélant ainsi la haute idée qu’elle a de ses consoeurs, était objectivement intarissable dans la multitude de ses interventions médiatiques.
Pour apprécier justement la valeur de cette enquête, il conviendrait donc de préciser si la recherche était menée par des femmes…
Compter les mots n’a d’ailleurs guère de sens. Ce qui fait aussi le bavardage, c’est la teneur des propos, leur profondeur, leur intérêt…
Le cas de Sa Cynique Majesté Royal soulève alors la question fondamentale de savoir s’ils ont décompté les mots prononcés en boucle, à satiété, pour ne rien dire !
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