Les petits enfants de 1968 sont-ils conservateurs ?
L'Unef, syndicat étudiant dominant, est présidée par Bruno Julliard, l’éternel étudiant en attente à la fac d’un poste au PS à défaut de planque dans un ministère. Bruno est donc fort marri de l’échec du PS. Alors, il met en garde ses aînés, des députés inconscients, sur les conséquences de l'adoption du projet de loi sur l'autonomie des universités qu'il juge inacceptable. Carrément!
"L'Unef met en garde les parlementaires sur les conséquences de l'adoption d'un texte en l'état inacceptable et leur demande d'y apporter des modifications profondes notamment sur les statuts des personnels Atoss et des enseignants chercheurs", lit-on dans un communiqué.
Le syndicat "demande au gouvernement de s'engager dans le cadre de cette loi à mettre une loi de programmation budgétaire pluriannuelle et à financer des mesures pour les étudiants et les universités dès la rentrée", poursuit le syndicat.
Bien que l’autonomie des universités soit revendiquée en vain depuis des années par les universités elles-mêmes, l'Unef prétend, au moment où elle devrait être adoptée, que "le projet de loi, en décalage total avec les aspirations de la communauté universitaire a encore été aggravé par son passage au Sénat", citant notamment les modalités d'élections des présidents d'université.
Interrogée lundi sur LCI, Valérie Pécresse a dit qu'elle proposerait de revenir sur cette modification introduite par les sénateurs "pour rester sur l'idée que c'est [ce sont] les étudiants, les personnels et les enseignants de l'université qui vont élire le président". Pressions et démagogie locales garanties !
La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, devait présenter ce texte le 23 juillet, après son examen par le Sénat à la mi-juillet.
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