Miossec trinque …à sa santé ?
Sa Cynique Majesté Royal, sur la Grande Scène des Francofolies mercredi 11 juillet, s’est fendue d’une somptueux allocution : "Quel bonheur et quel régal d’être fidèle chaque année au beau rendez-vous des Francofolies ! (…) 6 jours durant, tous styles mêlés, toutes influences croisées, tous métissages, vagabondages et héritages revendiqués car c’est ainsi que chacun fait œuvre originale, la chanson française, francophone et francophile est à la fête et, avec elle, toute la riche gamme des musiques actuelles. (…)"
La Cynique susnommée a encore ‘remué la bouche’ (comme dirait son Président de la République) essaie de se faire passer auprès des jeunes pour l’une des leurs, mais si Sa Cynique Majesté Royal connaît la musique, elle ne connaît jamais sa partition : elle improvise, avec assurance! Elle a donc encore fait un bœuf à La Rochelle!
Royal n’a en effet pas pu rester lucide plusieurs jours d’affilée : après être passée d’un été l’autre du bikini sur la riviera au maillot une pièce en Corse, elle tentait de rafraîchir auprès de la jeunesse une image qui a passablement morflé, mais les faux-semblants ne sont décidemment plus de son âge. Qu’a-t-elle encore inventé, vous demandez-vous peut-être?
La scène se passe au festival de La Rochelle où Royal s’est rendue en voisine, le 12 juillet. Dans un souci tendance de jeunisme, la mère de quatre enfants se glissa dans la loge du chanteur Miossec en laquelle compagnie la presse devait la fixer pour la postérité, et ses petits enfants, dans le numérique. La midinette des faubourgs le congratula grave en ces termes originaux empreints de toute sa juvénile spontanéité. « J’aime beaucoup ce que vous faites ! »
Interloqué, l’artiste pâlit d’effroi et demanda à son entourage qui était cette vieille groupie qui forçait sa porte. Alors le chanteur Miossec expliqua à son guitariste déçu de ne pas avoir la chance du top model de Claire Chazal qu’il avait beaucoup vu la quinqua à la télé récemment mais qu’il ne la situait pas bien, maisque ce n’était pas Chazal. Ils apprirent bientôt que c’était la candidate socialiste battue à la Présidentielle qui s’était rabattue sur des occupations plus en rapport avec ses aptitudes à la présidence de Poitou-Charentes : on peut se tromper de présidence, tout de même !
Après tout, Royal peut bien, si tel est son bon plaisir, faire des grâces au guitariste plutôt qu’au ‘group leader’ (c’est comme ça qu’on dit quand on est jeune et cultivé !). Depuis que Claire Chazal, sa consoeur quinqua, s’affiche avec son séduisant trentenaire, le cœur à prendre Charentais ne compte plus ses heures –plus de 35, à ce qu’on dit– pour se dénicher un petit jeune, et fond comme Chabichou sous les sunlights, mais elle s’est encore prise un râteau !… Miossec, vedette planétaire, se prend quant à lui à penser : Vanitas vanitatum ! Elle, non ! Si à Désirs d’Avenir on désire à l’avenir qu’elle pense, ça ne risque pas d’être en latin… Ca ne pouvait d’ailleurs pas marcher entre ce Miossec et Royal : elle ne supporte pas d’autre vedette qu’elle-même à la ronde …
Les Ségogos ont bien cru qu’elle les connaît ceux auxquels elle tresse des louanges –comme nul autre…: écoutez-la !
« Renaud qui m’a tant apporté à Charléty et à Lille, Renaud auquel des rappeurs ont rendu hommage avec « Hexagone 2001, rien n’a changé ». Et Miossec, bien sûr, fan aussi de Brassens et de Gainsbourg, qui écrivit pour Juliette Gréco, que nous avons célébrée ici même il y a deux ans, cette chanson intitulée « Madame » et des textes pour son formidable album « Aimez-vous les uns les autres ou bien disparaissez ».
Et puis encore :
« Tous en scène pour notre plaisir car, comme le dit Miossec, il faut d’abord « essayer les chansons sur l’os, en public » et, comme le dit Ayo, « jouer en live, c’est un peu dire : je t’aime ». Amour donné, amour rendu : l’amour, cette année encore, est au rendez-vous des Francofolies. » N’est-elle pas tombée sur un os, celle qui cite le chanteur et le confond avec son guitariste ?
On découvrira enfin que l’humiliée de la Présidentielle a un petit cœur, lorsque réduite au chômage national, elle cite …Miossec encore, puisqu’elle le connaît si bien : « Comment mieux dire l’humiliation du chômeur qu’avec les mots de Miossec dans « La facture d’électricité » : « ne me secoue surtout pas car je suis plein de larmes, depuis que je me suis fait licencier, je n’ai plus d’écorce » ?
N’est-ce pas à pleurer ? Femme debout, mais pleine de larmes…
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