Les 27 pays membres de l'Union Européenne ont défilé pour la première fois ensemble sur les Champs-Elysées pour la parade militaire du 14-Juillet. Ces dernières années, Allemands, Britanniques, Espagnols ou Belges avaient déjà participé à divers titres au défilé français, mais jamais cette cérémonie traditionnelle n’avait été l’occasion de rassembler tous ses états-membres dans une manifestation unitaire de paix.
A l'initiative de l'Elysée, des unités des 27 Etats membres ont donc descendu "la plus belle avenue du monde". L'Allemagne avait ainsi dépêché le 261e bataillon de chasseurs parachutistes, l'Italie le 1er régiment "Grenadiers de Sardaigne", les Pays-Bas le 42e bataillon de chars "Hussards prince d'Orange" et la maréchaussée royale, le Royaume-Uni le 63e escadron de la Royal Air Force, et la Roumanie par le 30e régiment de la Garde "Michel le Brave".
A la fin du défilé, les Petits Chanteurs à la Croix de bois ont entonné l'"Ode à la Joie" de Beethoven, l'hymne européen. Puis le président français Nicolas Sarkozy est descendu de la tribune de la place de la Concorde pour serrer la main de chacun des porte-drapeaux.
"Le simple fait que les 26 autres Etats membres de l'Union européenne acceptent d'envoyer une délégation, c'était un symbole très fort", a noté son porte-parole David Martinon. "Ils marchaient tous au même pas, mais avec leurs propres gestes. C'est un peu une bonne définition de l'Europe", a-t-il commenté sur Europe-1. "On arrive tous à avancer à peu près dans le même sens, presque au même rythme mais chacun en gardant ses spécificités nationales".
Le Premier ministre portugais José Socrates, dont le pays assure depuis le début du mois la présidence tournante de l'UE, assistait au défilé, tout comme son compatriote José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne. Etait aussi assis dans la tribune présidentielle l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, dont le fils défilait avec les élèves officiers de Saint-Cyr.
La touche paneuropéenne n'était pas la seule innovation du premier défilé de Nicolas Sarkozy en tant que chef des armées. Après avoir passé les troupes en revue, à son arrivée à 10h sur les Champs-Elysées, le président est en effet brièvement descendu de voiture pour saluer les personnes venues assister au défilé. Il a serré les mains de quelques spectateurs.
Pour la première fois également, le "Chant des Partisans" a été entonné un 14-Juillet, a capella. Le moment, solennel, a été arrosé d'une averse soudaine, au milieu d'une parade qui s'est pour le reste déroulée sous un soleil radieux. En clôture, plusieurs hélicoptères, dont des appareils de combat Tigre, ont survolé Paris pour marquer le centenaire du premier décollage d'un hélicoptère.
Le Président Sarkozy a enfin honoré les ‘victimes de la vie’ qu’il avait pour la première fois invitées également : il est allé les saluer et a fait des photos-souvenirs avec un certain nombre.
L’ensemble de la cérémonie était innovante et détendue, tout en gardant sa solennité. L’Europe entière était associée à la liesse nationale et populaire.
Polnareff, cadeau Présidentiel de ce 14 Juillet: « Avec cette façon qui n'appartient qu'à lui , Nicolas Sarkozy réconcilie la France avec 68 » ( par gold31 )
RépondreSupprimerBRAVO A MICHEL POLNAREFF , ET MERCI A VOUS MONSIEUR LE PRESIDENT
Nicolas Sarkozy imprime sa marque. Sur les dossiers internationaux comme sur la fête nationale.
En lieu et place de la traditionnelle allocution présidentielle du 14 juillet, les Français auront eu droit à ce très émouvant concert, à Paris, de Michel Polnareff devant près d'1 million de spectateurs rassemblés sur le Champ de Mars .
Ainsi en a décidé l'Elysée. Un coup d'éclat pour le Président et pour le chanteur, ex-rebelle patenté qui a remercié Nicolas Sarkozy de l'avoir choisi , lui adressant le mot de Cambronne pour la réussite de son mandat .
Le Président de la République a assisté " à ce concert de la fraternité " en compagnie de la fille de son épouse Judith .
Le musicien aux emblématiques lunettes blanches, est monté sur scène drapé dans une cape bleu-blanc-rouge, avant d'entonner "la poupée qui fait non", un de ses plus grands tubes.
Après « lettre à France » , ( que le président de la République a spécialement demandé au chanteur d'interpréter : "parce qu'il parle tellement bien de la France") , Michel Polnareff nous a tous emmenés « au Paradis » , soutenus par les quelques 1 000 000 de choristes venus assistés au concert , choeurs repris aussi par des millions de français comme moi , qui devant leur écran , auront accompagné le chanteur jusqu'au bout de la nuit ...
Un grand merci à vous deux pour ce moment inoubliable !