C’est une dame de France qui s’éteint.
Claude Pompidou, 94 ans, veuve du président Georges Pompidou, est décédée mardi matin à son domicile parisien et ses obsèques seront célébrées vendredi en l'église Saint-Louis en l'Ile, a-t-on appris auprès de la Fondation Claude Pompidou. L'heure des obsèques, a-t-on précisé de même source, sera communiquée ultérieurement.
La Fondation, qu'elle avait créée en 1970, n'a pas été en mesure immédiatement de préciser les circonstances de la mort de la veuve de l'ancien président de la République, survenue à son domicile parisien, dans l'île Saint-Louis.
Première personnalité à réagir à l'annonce de sa mort, le président Nicolas Sarkozy a déclaré à des journalistes à Marseille: "C'est une très triste nouvelle. C'était une très grande dame, j'ai eu le plaisir de la rencontrer dans ses bureaux de la fondation Pompidou. Elle a accompagné et aimé son mari qui était un très grand président. J'ai beaucoup de chagrin".
Epouse de Georges Pompidou, président de la République entre 1969 et 1974, Claude Pompidou avait été à l'origine de la création de la fondation qui porte son nom, reconnue d'utilité publique, consacrée à l'aide aux patients hospitalisés, aux personnes âgées et aux enfants handicapés.
Réservée et anti-conformiste, goûtant peu la politique et passionnée par l'art moderne, elle était présidente de la Fondation Claude Pompidou, créée en septembre 1970. Proche des créateurs, elle avait mené une activité discrète mais constante pour soutenir les milieux artistiques. Esthète, Mme Pompidou préfère fréquenter en privé les artistes comme Bernard Buffet et Françoise Sagan, et initier son mari à l'art contemporain.
A l'Elysée, Mme Pompidou avait introduit un style plus moderne, moins rigide, qui contrastait avec l'attitude effacée d'Yvonne de Gaulle.
Claude Pompidou, 94 ans, veuve du président Georges Pompidou, est décédée mardi matin à son domicile parisien et ses obsèques seront célébrées vendredi en l'église Saint-Louis en l'Ile, a-t-on appris auprès de la Fondation Claude Pompidou. L'heure des obsèques, a-t-on précisé de même source, sera communiquée ultérieurement.
La Fondation, qu'elle avait créée en 1970, n'a pas été en mesure immédiatement de préciser les circonstances de la mort de la veuve de l'ancien président de la République, survenue à son domicile parisien, dans l'île Saint-Louis.
Première personnalité à réagir à l'annonce de sa mort, le président Nicolas Sarkozy a déclaré à des journalistes à Marseille: "C'est une très triste nouvelle. C'était une très grande dame, j'ai eu le plaisir de la rencontrer dans ses bureaux de la fondation Pompidou. Elle a accompagné et aimé son mari qui était un très grand président. J'ai beaucoup de chagrin".
Epouse de Georges Pompidou, président de la République entre 1969 et 1974, Claude Pompidou avait été à l'origine de la création de la fondation qui porte son nom, reconnue d'utilité publique, consacrée à l'aide aux patients hospitalisés, aux personnes âgées et aux enfants handicapés.
Réservée et anti-conformiste, goûtant peu la politique et passionnée par l'art moderne, elle était présidente de la Fondation Claude Pompidou, créée en septembre 1970. Proche des créateurs, elle avait mené une activité discrète mais constante pour soutenir les milieux artistiques. Esthète, Mme Pompidou préfère fréquenter en privé les artistes comme Bernard Buffet et Françoise Sagan, et initier son mari à l'art contemporain.
A l'Elysée, Mme Pompidou avait introduit un style plus moderne, moins rigide, qui contrastait avec l'attitude effacée d'Yvonne de Gaulle.
Née le 13 novembre 1912 à Château-Gonthier (Mayenne), Claude Cahour, fille de médecin, perd sa mère à l'âge de trois ans. Après de courtes études de droit, elle épouse à 22 ans Georges Pompidou, alors jeune agrégé de lettres.
Peu encline à la vie publique, elle sait toutefois se prêter avec élégance aux obligations de la vie officielle, lorsque son mari est à Matignon (1962-68), puis à l'Elysée (1969-74). Mais Claude Pompidou a toujours déclaré ne pas beaucoup apprécier la vie au Palais de l'Elysée, qu'elle qualifiait de "maison du malheur" depuis la mort de son mari.
Après la mort du président Pompidou, elle mèna une vie très discrète, et s'investit pleinement dans la Fondation Claude Pompidou au profit des handicapés et des personnes âgées.
Elle s'attacha également à défendre l'oeuvre de son époux, notamment auprès du Centre Pompidou, où elle n'avait cependant aucune fonction officielle.
Mère du professeur Alain Pompidou, elle s'est occupée de nombreuses associations (Fondation Guggenheim, Kandisky, Amis de Brancusi).
Mme Pompidou avait livré ses souvenirs dans "L'Elan du coeur" (1997).
Peu encline à la vie publique, elle sait toutefois se prêter avec élégance aux obligations de la vie officielle, lorsque son mari est à Matignon (1962-68), puis à l'Elysée (1969-74). Mais Claude Pompidou a toujours déclaré ne pas beaucoup apprécier la vie au Palais de l'Elysée, qu'elle qualifiait de "maison du malheur" depuis la mort de son mari.
Après la mort du président Pompidou, elle mèna une vie très discrète, et s'investit pleinement dans la Fondation Claude Pompidou au profit des handicapés et des personnes âgées.
Elle s'attacha également à défendre l'oeuvre de son époux, notamment auprès du Centre Pompidou, où elle n'avait cependant aucune fonction officielle.
Mère du professeur Alain Pompidou, elle s'est occupée de nombreuses associations (Fondation Guggenheim, Kandisky, Amis de Brancusi).
Mme Pompidou avait livré ses souvenirs dans "L'Elan du coeur" (1997).
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