Une bi-nationale franco-marocaine pour oeuvrer au Parlement européen
Candidat au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste (PS), le député Luc Carvounas, proposera à Najat Vallaud-Belkacem d'être la tête de liste PS aux élections européennes, s'il l'emporte.
Une candidature de Najat Vallaud-Belkacem est une hypothèse largement évoquée, après celle, semble-t-il abandonnée, d'une entrée au Sénat.
A 40 ans, l'ex-ministre décriée de l'Education nationale se cherche en effet un point de chute depuis son cuisant échec à la dernière législative.
Le 11 juin 2017, nettement distancée par le candidat de La République en marche ! au premier tour des élections législatives, la Franco-marocaine est largement distancée, puis écrasée au second tour avec moins de 40% des voix par un néophyte inconnu, Bruno Bonnell, LREM, avec plus de 60%.
Sans doute Vallaud-Belkacem mange-t-elle "pas mal de pâtes" (lien PaSiDupes) depuis que la République n'engraisse plus que son mari député des Landes, car Najat Vallaud-Belkacem demanderait une rémunération pour diriger le PS. "Personne ne peut plus arriver en majesté", soupire le Franco-grec. Ancien ministre de François Hollande ou pas."
"C'est une voix, une voix politique qui pendant cinq ans a été ministre de François Hollande et son porte-parole, qui doit participer avec nous à ce devoir d'inventaire", a toutefois admis lundi sur Public Sénat, Luc Carvounas, 46 ans, seul candidat déclaré, pour l'heure.
"Là où j'entends certains dire que cette élection (européenne) sera difficile", "je pense au contraire que cette élection sera un premier rendez-vous politique". "Pour cela il faut un PS en ordre de marche; ça je saurai faire".
"Si je suis premier secrétaire du PS, je sais comment la boutique doit être rénovée et refondée, parce que j'ai été secrétaire de section, premier secrétaire fédéral, responsable national", a insisté l'ex-sénateur et député du Val-de-Marne, autrefois soutien de Manuel Valls et apparatchik socialiste.
Le Franco-grec, né d'un père Turc, a reproché à Emmanuel Macron son absence de réaction après la formation samedi du gouvernement autrichien.
Luc Carvounas et son mari Stéphane Exposito |
"Vous avez juste trois ministres régaliens en Autriche qui viennent d'extrême droite [un de moins que les quatre ministres d'extrême gauche de Mitterrand, les marxistes du gouvernement Mauroy, ex-maire de Lille : Charles Fitermann (Transports), Jack Ralite (Santé), Anicet le Pors, Fonction publique), Marcel Rigoud (Formation professionnelle)], s'agace le maire d’Alfortville, haut lieu de l’"union de la gauche", 45.000 habitants dans le Val-de-Marne. Il y a juste un petit sujet. Et j'aimerais bien qu'on en parle au moment où l'Autriche va diriger l'Europe au deuxième semestre 2018".
"Evidemment, quand on enregistre l'émission le mardi pour le dimanche, on ne peut pas en parler, polémique Carvounas. Mais j'aurais aimé entendre la voix du président de la République, puisqu'il se targue d'être une voix forte en Europe", a-t-il taclé, en référence à l'entretien du chef de l'Etat diffusé dimanche soir sur le service public de France 2.
Membre du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger de décembre 2007 à décembre 2011, Najat Vallaud-Belkacem - dont Ségolène Royal a assuré la promotion politique - garde un pied au Maroc et l'autre en France, en demeurant membre du groupe de travail "Approche genre et nouvelles générations", institution marocaine créée en décembre 2007 et constitutionnalisée en 2011.
Depuis sa création, le CCME a créé la polémique en Belgique, aux Pays-Bas et en France, en raison de la présence parmi ses (anciens) membres, ou la participation à des événements organisés par lui, de parlementaires ou de membres de gouvernements, dont certains vigilants dénoncent la "double allégeance".
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