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mardi 19 décembre 2017

Enlèvement d'humanitaires français au Soudan du Sud, dit l'armée

Des membres d'une association française enlevés au Soudan du Sud, révèle l'armée

Des rebelles sud-soudanais ont enlevé quatre travailleurs humanitaires de l‘association française Solidarités International, dimanche  

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L'enlèvement s'est déroulé  près de la ville de Raja, dans l‘ouest du pays, selon une information d'un porte-parole de l'armée du Soudan du Sud, Lul Ruai Koang, lundi.

Financée par des bailleurs européens et internationaux, les entreprises et le grand public et intervient dans 18 pays, Solidarités International (1980) a appelé dans un communiqué à "la plus grande prudence" sur "l‘utilisation du terme de kidnapping qui ne peut être confirmé".

Présente au Soudan depuis 2006, l‘association déclare avoir perdu le contact samedi avec une de ses équipes, composée de deux travailleurs humanitaires et d'un chauffeur privé, qui avait quitté leur base de Raga, dans le nord-ouest du pays, pour la ville d‘Aweil.

Les rebelles du Soudan du Sud ont accusé l‘armée d‘avoir attaqué une de leurs bases
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Les faits dateraient de la nuit de dimanche à lundi, à quelques heures de la reprise des négociations de paix à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.
Un de leurs porte-parole, Lam Paul Gabriel, a précisé que les soldats avaient attaqué dimanche soir et pris position dans la base du mouvement rebelle IO dans la ville de Lasu, dans le sud du pays.
Les discussions de paix à Addis-Abeba se déroulent sous les auspices de l'IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement), qui regroupe huit pays est-africains (Djibouti, Ethiopia, Somalie, Erythrée, Soudan, Sud Soudan, Kenya, Ouganda).

Le Soudan du Sud a basculé dans la guerre civile fin 2013, deux ans après avoir obtenu du Soudan son indépendance, sur fond de rivalité politico-ethnique entre le président Kiir et son ex-numéro 2. Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts, ainsi que 1,9 million de déplacés internes et 2,1 millions de réfugiés à l’étranger. Le Soudan du Sud est devenu le troisième pays le plus fui par des populations.
Plusieurs groupes de soudanais ont quitté Calais la semaine dernière © AFPLe nombre de réfugiés sud-soudanais en Ouganda vient de dépasser 1 million, selon les derniers chiffres du Haut-commissariat aux réfugiés des Nations. 
En novembre 2015, plusieurs groupes de Soudanais ont été accueillis dans différents centres d’hébergement : 48 à la Guerche-de-Bretagne, 36 à Sisteron dans les Alpes de Haute Provence, une quarantaine à Blois. 
En mars 2016, 96 réfugiés érythréens, venus dans le cadre de l’accord européen conclu l’été précédent pour répartir les demandeurs d’asile, ont été orientés vers des centres d’hébergement de la région lyonnaise.
En octobre 2016, des "réfugiés" soudanais, 25 hommes arrivés de Calais, ont été accueillis dans le Lot-et-Garonne.

Le conflit a été déclenché par la rivalité entre le président Salva Kiir et son ancien adjoint Riek Machar, qui est détenu en Afrique du Sud. Les deux hommes appartiennent à deux ethnies différentes.
La majorité des habitants (60,5 %) de ce pays sont de confession chrétienne, les animistes représentent 32,9 % et les musulmans 6,2 %.

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