POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 10 décembre 2017

IFOP: les Français sont de plus en plus pessimistes

L'avenir de la France n'est pas rose

Les Français se montrent de plus en plus pessimistes sur l'avenir de leur pays

Les Français s'enfoncent dans le doute
de la capacité du pays à se réformer. 
Ils sont 59% à s'avouer pessimistes fin novembre, d'après une enquête réalisée par l'Ifop et parue dans le Journal du dimanche. 
Ils étaient  56% fin juin et 11% de plus qu'avant l'élection de Macron en mai.

Dans la troisième tranche du "tableau de bord" (état de l'opinion) sur sa transformation, la France demeure pessimiste quant à l'avenir et sceptique sur sa transformation.


Seuls 41% se déclaraient optimistes (44% en juin, 52% en mai).

L'inquiétude des sondés se confirme au sujet de l'avenir des générations futures: ils sont 60% (54% en juin) à penser que leurs enfants (ou neveux et nièces) vivront "moins bien qu'aujourd'hui" dans la société française de demain. Le sursaut d'optimisme observé après l'élection d'Emmanuel Macron a disparu six mois plus tard.

La confiance personnelle est en légère amélioration: 51% se disent optimistes au sujet de leur propre avenir et celui de leurs proches (contre 47% fin juin et 55% fin mai). L'écart entre le pessimisme collectif et l'optimisme individuel n'a jamais été aussi profond.

49% ont une vision négative de l'avenir de la France.

Ils étaient 53% fin juin et 45% fin mai. 
La part d'entre eux qui croit possible de transformer le pays régresse à 45%. Une conviction qui se dégrade particulièrement chez les classes moyennes. "La transformation n'est pas contestée dans sa légitimité, résume Pierre Giacometti, coprésident de No Com. C'est son mode opératoire qui semble moins bien compris. Après les premiers mois d'action, on a le sentiment que s'installe une forme d'usure, mêlée d'impatience, à l'égard d'un débat suscitant aujourd'hui plus de réflexes d'inquiétude et d'incompréhension que d'espoir."

Sondage réalisé en ligne du 24 au 28 novembre auprès d'un échantillon de 2.009 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):