Le coup de pub du chef de guerre ne séduit plus guère
L'adhésion à l'opération Sangaris est passée de 51% à 44% en une semaine
Des soldats francais arrêtent un ex-seleka à Bangui, le 9 décembre 2013 |
Cette diminution "particulièrement rapide" s'explique par un "effet de lassitude" face à la multiplication des opérations à l'étranger, par des objectifs peu évidents et par une réticence à engager de nouveaux moyens financiers en période de crise, analyse l'institut de sondage.
Sur le même sujet, le sondage exclusif Atlantico/Ifop : seulement 51% des Français favorables à une intervention militaire en Centrafrique
En parallèle, selon une enquête BVA pour i-télé et Le Parisien publiée samedi, 50% des Français font confiance à François Hollande pour mener cette intervention (12% tout à fait confiance et 38% plutôt confiance), contre 48% qui ne lui accordent pas un tel crédit (22% pas du tout, 26% plutôt pas). 2% ne se prononcent pas.
Mais d'après ce sondage, près des trois quarts des sondés, 72%, pensent que cette opération durera "beaucoup plus longtemps" que les 6 à 9 mois annoncés. 25% des personnes interrogées pensent le contraire et 3% se ne prononcent pas.
Le sondage de l'Ifop été réalisé du 11 au 13 septembre, après la mort de deux soldats français le 10 décembre à Bangui. Enquête réalisée par questionnaire en ligne auprès d'un échantillon de 1 002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.
Le sondage BVA a été réalisé par Internet le 12 et 13 décembre sur un échantillon de 991 personnes représentatif de la population française recrutées par téléphone. Méthode des quotas.
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