Les altermondialistes confirment les anciens
pour les élections européennes organisées en France, le 25 mai. Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a rendu public samedi ses têtes de listes, à l'issue de son conseil fédéral.
Un conservatisme affligeant
Ils reprennent les mêmes et recommencent
En Ile-de-France, c'est sans surprise Pascal Durand, l'ancien secrétaire national débarqué du parti, qui a été recasé à Strasbourg. Il sera escorté d'Eva Joly (70 ans) et d'Anny Poursinoff (63 ans).
Joseph Bové (dit José, 61 ans) sera la figure de proue d'EELV dans le Sud-Ouest.
La liste a été adoptée à un score stalinien de 81,34% des voix exprimées, selon une information publiéesur le site Internet d'EELV.
EELV ne mise plus que sur 6 candidats éligibles, au lieu de 16
EELV ne mise plus que sur 6 candidats éligibles, au lieu de 16
Le parti, qui avait connu un succès inattendu aux européennes de 2009, faisant jeu égal avec le PS avec plus de 16% des voix et 14 eurodéputés, puis 16 par la suite, ne compte pas en effet renouveller la performance: l'expérience du pouvoir à fait tomber quelques illusions dans l'électorat.
Il mise désormais plutôt sur six candidats éligibles au Parlement européen, voire "huit à dix", si les résultats étaient meilleurs que prévus.
Le PS a déjà adopté ses listes aux élections européennes.
Dans le Nord-Ouest, Gilles Pargneaux, eurodéputé, patron de la fédération du Nord et proche de Martine Aubry, conduira la liste.
La désignation dans la circonscription du Sud-Ouest d'une tête de liste membre du Parti radical de gauche (PRG) est une autre surprise. Son nom est encore inconnu, mais ce devrait être une femme, parité globale oblige. L'affaire ne s'est pas faite sans mal. M. Maurel rejeté localement comme tête de liste, ce devait être théoriquement Eric Andrieu, eurodéputé sortant et proche de Vincent Peillon, qui devait être désigné. Mais M. Andrieu a fait les frais des équilibres internes et ne sera que numéro 2. "C'est une manière de dire à Peillon qu'il était un peu trop gourmand et que ses revendications posaient problème à beaucoup de monde", décrypte un responsable du PS.
Les places éligibles dans six mois sont chères, on le voit, tant le scrutin de mai s'annonce difficile pour un PS impopulaire dans un climat anti-européen fort. Lors des précédentes élections, en 2009, les socialistes n'avaient réalisé que 16 % des voix, envoyant seulement quatorze eurodéputés au Parlement de Strasbourg. Rien n'indique pour l'instant qu'ils fassent mieux en 2014.
L'UMP publiera ses têtes de liste le 21 janvier.
Au final, ils seront 72 députés représentant les huit circonscriptions de la France métropolitaine et de l'Outre-mer au Parlement européen, pour cinq ans.
Harlem Désir, premier secrétaire désigné, se testera sans risques en conduisant celle en Ile-de-France. Comme en 2009, il sera accompagné de la fabiusienne Pervenche Berès, eurodéputée sortante qui a sauvé sa place, et de Guillaume Balas, proche de Benoît Hamon et élu de la région francilienne, en 3e position.
Le ministre de l'Education Vincent Peillon la liste dans le Sud-Est. Une fois élu à Strasbourg, il démissionnera pour rester ministre du gouvernement. et Sylvie Guillaume prendra alors sa place.
Dans le Nord-Ouest, Gilles Pargneaux, eurodéputé, patron de la fédération du Nord et proche de Martine Aubry, conduira la liste.
Dans la circonscription Ouest, il aura fallu de longues négociations pour qu'Isabelle Thomas, proche du courant de Benoît Hamon, soit désignée comme tête de liste. Surprise, le numéro 2 est Emmanuel Maurel, animateur de l'aile gauche du PS, qui souhaitait conduire la liste Sud-Ouest.
La désignation dans la circonscription du Sud-Ouest d'une tête de liste membre du Parti radical de gauche (PRG) est une autre surprise. Son nom est encore inconnu, mais ce devrait être une femme, parité globale oblige. L'affaire ne s'est pas faite sans mal. M. Maurel rejeté localement comme tête de liste, ce devait être théoriquement Eric Andrieu, eurodéputé sortant et proche de Vincent Peillon, qui devait être désigné. Mais M. Andrieu a fait les frais des équilibres internes et ne sera que numéro 2. "C'est une manière de dire à Peillon qu'il était un peu trop gourmand et que ses revendications posaient problème à beaucoup de monde", décrypte un responsable du PS.
Les places éligibles dans six mois sont chères, on le voit, tant le scrutin de mai s'annonce difficile pour un PS impopulaire dans un climat anti-européen fort. Lors des précédentes élections, en 2009, les socialistes n'avaient réalisé que 16 % des voix, envoyant seulement quatorze eurodéputés au Parlement de Strasbourg. Rien n'indique pour l'instant qu'ils fassent mieux en 2014.
L'UMP publiera ses têtes de liste le 21 janvier.
Au final, ils seront 72 députés représentant les huit circonscriptions de la France métropolitaine et de l'Outre-mer au Parlement européen, pour cinq ans.
Etiez-vous au courant ?
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