Un coup de gourdin pour rien !
La hausse rapportera moins que prévu en 2014
C'est la plus sournoise des hausses d'impôts, mais aussi la plus lourde pour les ménages. La TVA augmente à partir de demain, pour financer le crédit d'impôt compétivité emploi.
Au 1er janvier 2014, la TVA sur de nombreux produits et services de consommation courante va augmenter. Le taux normal, qui s'applique à la plupart des biens et services, passera de 19,6 % à 20 %, tandis que le taux intermédiaire augmentera de 7 à 10 %. Le taux réduit, à 5,5 %, n'évoluera pas.
Concrètement pour le consommateur, certains biens et services taxés jusqu'à présent à 7 % vont coûter plus cher, comme le bois de chauffage, les transports, la restauration, les travaux d'amélioration du logement (hors rénovation thermique), ou les musées. Quant aux prix des produits alimentaires, les abonnements gaz et électricité, les cantines scolaires, les livres et le spectacle vivant, ils continueront d'augmenter au ryhtme annuel de hausse des prix de 0,7 % fin octobre.
Or, l'indice des prix à la consommation ne reflète pas l’augmentation du coût de la vie, tel que les salariés les retraités le perçoivent. C’est ce que démontre cette vidéo réalisée en octobre dernier par la fédération CGT des Finances, en coopération avec la CGT de la Métallurgie et le syndicat CGT de l’Institut national de la statistique économique (INSEE).
Or, l'indice des prix à la consommation ne reflète pas l’augmentation du coût de la vie, tel que les salariés les retraités le perçoivent. C’est ce que démontre cette vidéo réalisée en octobre dernier par la fédération CGT des Finances, en coopération avec la CGT de la Métallurgie et le syndicat CGT de l’Institut national de la statistique économique (INSEE).
La hausse rapportera toutefois 800 millions d'euros de moins que prévu.
Si le gouvernement nous a fait un emballage-cadeau pour les dépenses de première nécessité, l'enveloppe finale reste lourde pour les consommateurs.
A l'issue du débat parlementaire, l'augmentation des différents taux de TVA doit rapporter un peu plus de 5,6 milliards d'euros aux finances publiques l'an prochain, pour faire face aux dépenses de guerre ou d'aides socialeS aux plus défavorisés venus d'ailleurs. Les prix des entreprises augmenteront 'in fine' dans environ 80 % des cas.
Cette hausse de TVA va financer une partie du crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice), un allègement de charges de 20 milliards d'euros pour soutenir les créateurs d'emploi en France. Le CICE, dont le gouvernement attend beaucoup, entre en vigueur au 1er janvier.
Mais les hausses de TVA votées rapporteront moins que prévu.
Bercy tablait initialement sur une augmentation des recettes de 800 millions d'euros de plus, soit 6,4 milliards d'euros.
Au cours de l'élaboration du budget, puis pendant le débat parlementaire, les hausses de taux ont été amendées au bénéfice de certains secteurs.
Des délais et des dérogations plus ou moins coûteux ont été accordés pour les travaux de rénovation thermique, le logement intermédiaire, le logement social, les ...oeuvres d'art, ou encore l'industrie du ...cinéma.
Le débat n'est d'ailleurs pas totalement clos, puisque les élus espèrent toujours un geste de l'exécutif sur les transports collectifs qui, en l'état, devraient augmenter. Il est toutefois peu probable qu'ils obtiennent gain de cause, même si Bercy se retourne contre Bruxelles.
Si le gouvernement nous a fait un emballage-cadeau pour les dépenses de première nécessité, l'enveloppe finale reste lourde pour les consommateurs.
A l'issue du débat parlementaire, l'augmentation des différents taux de TVA doit rapporter un peu plus de 5,6 milliards d'euros aux finances publiques l'an prochain, pour faire face aux dépenses de guerre ou d'aides socialeS aux plus défavorisés venus d'ailleurs. Les prix des entreprises augmenteront 'in fine' dans environ 80 % des cas.
Cette hausse de TVA va financer une partie du crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice), un allègement de charges de 20 milliards d'euros pour soutenir les créateurs d'emploi en France. Le CICE, dont le gouvernement attend beaucoup, entre en vigueur au 1er janvier.
Mais les hausses de TVA votées rapporteront moins que prévu.
Bercy tablait initialement sur une augmentation des recettes de 800 millions d'euros de plus, soit 6,4 milliards d'euros.
Au cours de l'élaboration du budget, puis pendant le débat parlementaire, les hausses de taux ont été amendées au bénéfice de certains secteurs.
Des délais et des dérogations plus ou moins coûteux ont été accordés pour les travaux de rénovation thermique, le logement intermédiaire, le logement social, les ...oeuvres d'art, ou encore l'industrie du ...cinéma.
Le débat n'est d'ailleurs pas totalement clos, puisque les élus espèrent toujours un geste de l'exécutif sur les transports collectifs qui, en l'état, devraient augmenter. Il est toutefois peu probable qu'ils obtiennent gain de cause, même si Bercy se retourne contre Bruxelles.
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