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vendredi 6 décembre 2013

L'humour de Jamel Debbouze, tout en finesse et respect, a encore fait une victime

Mais J-Michel Maire s'excuse de son indignation d'être traité de "pervers sexuel" 

Sur D8, Touche pas à mon poste ! a encore parasité

"J'ai quand même été un peu blessé" : ex-journaliste de TPS Star (groupe Canal+), le chroniqueur de l'émission animée à prix d'or par Cyril Hanouna évoquait les propos irresponsables de l'invité de la veille, Jamel Debbouze, qui l'avait qualifié de "pervers sexuel". Jamel Debbouze avait, en effet, badiné avec un sujet grave, demandant "Il est où le pervers sexuel ?", avant de prodiguer quelques conseils pour refroidir sa libido.
Connu pour parler régulièrement de sexe, Jean-Michel Maire, est aussitôt moqué comme " grand sensible" pour n'avoir pas apprécié que l'invité de la veille le catalogue en son absence.

Outragé, le chroniqueur a tenté d'interpeller le comique préféré de Canal+: "J'étais un peu triste de ne pas être là. J'ai quand même été un peu blessé quand il a dit ça parce qu'en plus, j'étais en train de regarder l'émission avec ma fille."

"J'aimerais bien faire un petit cours à Jamel"

"Alors, j'ai quand même été obligé de faire un petit cours déontologique à ma fille, que j'aimerais bien dire aussi à Jamel, par voie de presse, parce qu'il n'est pas là aujourd'hui: il y a quand même une légère différence dans la langue française entre obsession - je veux bien dire que je suis obsédé sexuel, que je pense au sexe plus que la moyenne... Je veux bien tout entendre - et perversion, c'est quand même quelque chose de très différent", a-t-il fait valoir auprès d'un illettré et sur un ton qu'il emploie "un peu" rarement dans cette émission de divertissement bas de gamme de la télévision caniveau.

Cyril Hanouna a bien risqué quelques vannes, histoire de désamorcer l'indignation de Jean-Michel Maire, sans prendre parti. "Mais visiblement, ce dernier a vraiment été blessé par la blague sous la ceinture de Jamel...", commente bêtement ...Le Figaro.

A qui la palme du plus "minable" de la bande?

A. Pulvar et E. Malagré 
La blonde Enora Malagré, chroniqueuse de Canal+ (un groupe décidément nocif), qui assume publiquement sa bisexualité et réagit en "caillera du paf" à petite cervelle, brandissant  aussi sec l'excuse tarte à la crème des nul(le)s mais ravi(e)s ?

Ou le chroniqueur blessé qui au final baisse le pantalon en rendant hommage au comique vulgaire mais intouchable du Paris gaucho?

La presse qui se vante de jouir d'une liberté d'expression pleine et entière ne serait-elle pas en fait muselée par l'audimat et l'idéologie dominante à Paris ?


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