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samedi 1 décembre 2012

Florange: les syndicats se disent trahis par le gouvernement

Les métallos se sentent trahis par les politiques socialistes

"On nous a menti", estime Edouard Martin de la CFDT


La CFDT ne croyait pas
si bien dire...
La CFDT répugne à nommer l'exécutif socialiste qui les a menés en pédalo

Ni nationalisation promise, ni plan social et ni redémarrage des hauts-fourneaux de Florange (Moselle) par Mittal. Le gouvernement a choisi le compromis mou, annoncé vendredi soir par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, après qu'un pacte mystérieux a été signéavec le groupe sidérurgique à Matignon.


Mittal s'engage à investir 180 millions d'euros sur cinq ans dans son affaire, mais la menace plane toujours sur l'approvisionnement en gaz. "Si Mittal coupe les vannes de gaz, c'est mort. "



Un compromis qui a généré une très grosse déception à Florange
Les syndicats d'une part et le maire socialiste de la ville, d'autre part partageaient une  vive méfiance à l'égard des promesses du gouvernement et d'ArcelorMittal. 



Ambiguïté du responsable CFDT d'ArcelorMittal à Florange


Ils étaient bons,
les croissants du ministre,
n'est-ce pas, 
Edouard Martin ?
Edouard Martin accuse ce samedi le gouvernement d'avoir "menti tout au long" des discussions sur l'avenir de Florange, mais garde sa confiance à Montebourg.

Au pouvoir, il reproche que  "jusqu'à la dernière minute quasiment, on nous a fait croire que la nationalisation temporaire était acquise." Et d'accuser le Premier ministre: "On n'a pas compris du tout ce pataquès de dernière seconde où Jean-Marc Ayrault a annoncé une piste qui n'avait jamais été évoquée", a-t-il lancé sur RTL. 
VOIR et ENTENDRE un reportage de France Info qui rend encore Mittal responsable du compromis négocié par Ayrault et avalisé par Hollande:


Le syndicaliste désigne pourtant  Ayrault, se demandant "si à un seul moment le Premier ministre a cru à l'hypothèse de la nationalisation". "On aurait aimé qu'on arrête de nous rouler dans la farine (...). J'ai l'impression qu'on nous a menti tout au long", a-t-il dit. Pour le responsable syndical, «si le patron n'était pas Mittal on aurait pu crier quasiment victoire» mais, a-t-il ajouté, 
Le syndicat réformiste reproche au gouvernement d'avoir discuté avec Lakshmi Mittal: il "n'a jamais respecté les engagements qu'il a pris". E. Martin a exprimé la crainte que "pour le gouvernement le dossier soit bouclé et la page tournée, et que (les salariés de Florange) soient oubliés".


Dès samedi, Edouard Martin est passé aux menaces


Hollande fait
 déchanter
les métallos
"Nous avons été le cauchemar de Sarkozy, on pourrait être celui de ce gouvernement (...) Les rénovations et les investissements, c'est maintenant que nous les voulons, pas dans cinq ans. Nous exigeons que les travaux de rénovation démarrent tout de suite". 
Le délégué syndical exige la tenue "d'une réunion tripartite gouvernement-syndicats-direction" au cours de laquelle il souhaite avoir des garanties quant à "l'échéancier sur l'investissement de 180 millions euros promis".

La CFE-CGC (cadres) "dit banco ! " à la réunion tripartite promise à Florange avec Jean-Marc Ayrault.

Le secrétaire fédéral de FO Métaux est aussi dubitatif

"Je suis satisfait qu'ArcelorMittal fasse fonctionner la totalité du site tout en faisant Ulcos mais
j'aimerais connaître ce qu'il y a exactement dans l'accord. A priori la déclaration du Premier ministre nous convient, puisque on n'a pas de plan social, on va refaire fonctionner les hauts fourneaux avec Ulcos et ArcelorMittal va verser 180 millions d'euros, mais j'espère que ce n'est pas de la poudre aux yeux." 
"Or, 8 millions multipliés par 18 mois cela fait 164 millions", a indiqué Frédéric Souillot faisant remarquer qu'il ne restera pas grand chose de la somme promise par ArcelorMittal.

Lionel Burriello, représentant du collectif jeunes de la CGT à Florange

"
C'est une trahison, une incohérence totale par rapport aux déclarations de toute la semaine, c'est de l'enfumage. Rien que le mot accord avec ArcelorMittal ça me donne envie de pleurer, on a l'impression de vivre un Gandrange 2." Ou Vilvorde, pour les moins jeunes qui ont connu le gouvernement Jospin.


La CGT dénonce " un renoncement condamnable " du gouvernement

Le secrétaire général de la CGT affirme que le site de Florange n'est pas " sauvé ".VOIR et ENTENDRE Bernard Thibault doute fort de la reprise d'activité de la filière chaude et envisage la fermeture définitive de Florange:


L'affaire de Florange menace les syndicats d'éclatement

A la tête de la CFDT, on assure que l'accord entre le gouvernement et ArcelorMittal est "une victoire", aux dires de son secrétaire général, Laurent Berger, affirme que . C'est d'aileurs lui qui se plaît à affirmer calmement:" Les hauts-fourneaux du site sidérurgique ArcelorMittal de Florange ne seront pas coupés cette semaine." (sic)

A l'inverse, sur le terrain, le délégué du site crie à une "très haute trahison d'Etat".



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