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dimanche 2 décembre 2012

Montebourg en veut à Hollande de ne pas nationaliser Florange

Montebourg s'en prend à Ayrault, son bouc émissaire




Le triple Z-ayrault
craint le turlupin:
il fuit son regard !


Invité du JT de TF1 samedi soir, Arnaud Montebourg n’a pas commenté le goût de la couleuvre qu’il vient de nouveau d’avaler.
De son propre chef, le ministre du poker-menter improductif a assuré qu’il ne démissionnerait pas : " J’ai décidé de rester à mon poste de travail et de combat."

Par son annonce vendredi soir d’un compromis avec Mittal sur le sort du site sidérurgique Florange, Jean-Marc Ayrault est venu briser net le projet que le ministre du redressement productif défendait avec hargne, pensant avoir la caution du fuyant président Hollande : une nationalisation temporaire du site, en vue de le confier dans quelques mois à un repreneur intéressé, un aciériste " prêt à investir 400 millions d’euros ". 



Cet air penché à gauche
ne présage pas bien
le redressement productif du pays...


Sous la menace d'une nationalisation, ils ne s'étaient pas pressés avant l'arbitrage du très distant Hollande. Après les fantômatiques repreneurs présumés, un Russe et un Belge qui ont démenti Montebourg, pourquoi un nouveau  kamikaze se présenterait-il. Pour le matamore Nono Montebourde, c’était une solution " sérieuse, crédible, durable ", mais elle n'a pas fait long feu, même si Arnaud Montebourg maintient que " la question de la nationalisation temporaire reste sur la table. "

Montebourg insupporte tout le monde et son " chef" présumé 



De Montebourg,
Ayrault en a ras 
sa casquette de "chef"


Entre le Premier ministre et lui, c’est désormais "compliqué ", admet un proche de Montebourg.
Ce qu’on peut sans trop de risque traduire par : " Il ne décolère pas ". Mais pourquoi passer ses nerfs sur la Voix de son Maître après  s'être défaussé sur Hollande en certifiant aux métallos devant des croissants au beurre que l'arbitrage est le fait du chef de l'Etat ?

Sur l’issue elle-même du bras de fer, Montebourg n’a pas trop protesté sur TF1 : il ne devait pas perdre la face ! Mais après tout, Mittal dont "nous ne voulons pas en France" est toujours présent. Il a accepté d'investir de l’argent et préparer l’avenir de son entreprise, mais se refuse à un plan social. L'Apache  Indien s’en tire même bien, puisqu'il recevra des subventions, bien que l'exécutif l'ait accusé de ne jamais tenir ses promesses. Est-ce ce qu'on peut appeler un compromis "juste" ?

La couleuvre reste en travers 

Ayrault a fait connaître l'arbitrage de François Hollande, en ne prévenant son ministre du deal qu'au dernier moment,  dans la soirée de vendredi. Et surtout, Matignon a révélé dans la foulée à la télévision qu’en réalité, il " n’y avait pas de repreneur crédible et ferme pour Florange "! Une façon de taper sur les  doigts de l'arnaqueur Montebourg en le décrédibilisant définitivement.

Psycho-drame au gouvernement

Le ministre a donc demandé à Matignon de démentir ses propos
Alors qu'il s'incruste au gouvernement " Il [Montebourg] juge qu’un tel démenti est indispensable ", commente ce proche de la diva socialiste. Ce proche juge pourtant que Montebourg n’entend pas démissionner du gouvernement. Malgré ces étincelles, " ça tient ", confirme l'anonyme.

Arnaud Montebourg se gave de  croissants  de couleuvres quand il n'avale pas son chapeau. 
Depuis son arrivée et avec ce nouvel épisode des déboires de Nono, le numéro 3 des primaires socialistes, qui a pris le melon, a dû accepter la rigueur budgétaire, le revirement sur PSA, sans même parler du plan social chez Sanofi ou du désaccord sur le nucléaire.

Comme pour la paire de ministres Europe Ecologie-les Verts, la question se pose du maintien de cette nuisance au gouvernement.


Adieu, Votre Grâce !

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