"L'emploi salarié s'est fortement replié au 3e trimestre", dans le jargon socialiste
Presque tous les secteurs sont "touchés" -voire frappés- par ce "recul de l'emploi salarié". La situation de l'emploi s'aggrave, mais surtout celle des chômeurs.
Michel Sapin, la tête dans le sac... |
Tandis que le ministre du Travail fait l'annonce de son impuissance, la France a en effet perdu 41.700 emplois dans les secteurs marchands au troisième trimestre, selon les chiffres publiés ce mardi par l'INSEE. Cela représente une une baisse de 0,3%, qualifiée de "recul", en seulement trois mois, depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir. Par rapport à la même période l'an dernier, ce sont 56.600 postes qui ont été détruits. En novembre, l'INSEE avait prévu cette cinquantaine d'emplois perdus au troisième trimestre, soit un "recul" de 0,3% par rapport au deuxième trimestre et Sapin avait joué la sincérité pour tenter de transformer cette dégradation à son avantage.
Même le secteur tertiaire est touché
Même le secteur tertiaire est touché
Premiers touchés: les intérimaires. Les effectifs ont chuté de 5,7% au 3e trimestre et de 12,6% sur un an. Certains pourraient être tentés de faire croire que le secteur souffre du fait seul fait que les intérimaires sont comptabilisés dans ce secteur, quel que soit le type d'activité qu'ils exercent, mais cette forte chute tire le secteur vers le bas même hors intérim.
Le secteur tertiaire est lui aussi touché par ce mouvement avec 2.200 postes détruits contre 14.400 créés au trimestre précédent. Soit un différentiel de 16.600
Dans l'industrie, l'emploi diminue de 0,2 % soit un "repli" de 5 500 postes.
Sur un an, la baisse atteint 0,7%. Dans la construction, 2.700 postes ont été détruits au cours du troisième trimestre et 7.600 en rythme annuel.
Négociations sur l'emploi
Ces chiffres devraient logiquement accentuer la pression sur le gouvernement à quelques semaines de la conclusion des négociations sur le marché de l'emploi avec les partenaires sociaux, prévue pour fin décembre.
Mais Hollande assure que la crise est derrière nous
Ce lundi, depuis Oslo (Norvège) où il assistait à la remise du prix Nobel de la Paix à l'Union européenne, François Hollande a maintenu que la crise de la zone euro est "derrière nous".
Le casseur a gagné ! |
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