Mais Huchon , président sortant, se congratule ...
Le président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a estimé vendredi qu'il n'y avait «pas de problème de sécurité» dans le lycée du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Pourtant, un élève de 18 ans a été poignardé en pleine poitrine par un camarade dans le lycée.
«Le lycée était bien protégé, on avait mis des portiques de sécurité et des caméras de vidéo-surveillance voilà un an et demi. Il n'y a pas de problèmes de sécurité», a déclaré Jean-Paul Huchon à des journalistes en marge d'un déplacement au lycée Darius Milhaud, où s'est déroulé le drame. Huchon vante la sécurité dans cet établissement, parce que ça l'arrange, mais ne communique pas sur l'agression à l'arme blanche au lycée Chérioux de Vitry-sur-Seine, dont il a pareillement la tutelle, mais où les agresseurs étaient venus de l'extérieur. Cette différence de communication souligne sa responsabilité.
Huchon ne compatit pas
Il ne s'agit que d'une action personnelle...
Assurant que la région Ile-de-France dépensait «100 millions d'euros» tous les ans pour assurer la sécurité des établissements scolaires dont il a la charge, J.-P. Huchon a souligné que le drame survenu au sein de l'établissement était «tristement personnel».
Huchon enfume à la socialiste
«Je mesure la douleur des parents. Mais il s'agit d'une affaire strictement personnelle. Si quelqu'un veut s'ingénier à en faire une affaire de police ou de violence dans un esprit polémique, ça ne sera pas glorieux, et ça ne sera pas très raisonnable», a-t-il indiqué, invitant à «ne pas faire de démagogie».
Coupé de la réalité, Huchon nie en bloc
Quand un élève se fait poignarder devant son propre Lycée au Kremlin-Bicêtre, Huchon déclare fièrement qu' "Il n'y a pas de problèmes de sécurité", nous l'avons dénoncé.
Mais quand une bande agresse un jeune de 14 à l'intérieur même du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine, on apprend que de nombreuses agressions arrivent réguliérement au même endroit. Les enseignants de la FSU accusent pourtant le rectorat...
Le président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a estimé vendredi qu'il n'y avait «pas de problème de sécurité» dans le lycée du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Pourtant, un élève de 18 ans a été poignardé en pleine poitrine par un camarade dans le lycée.«Le lycée était bien protégé, on avait mis des portiques de sécurité et des caméras de vidéo-surveillance voilà un an et demi. Il n'y a pas de problèmes de sécurité», a déclaré Jean-Paul Huchon à des journalistes en marge d'un déplacement au lycée Darius Milhaud, où s'est déroulé le drame. Huchon vante la sécurité dans cet établissement, parce que ça l'arrange, mais ne communique pas sur l'agression à l'arme blanche au lycée Chérioux de Vitry-sur-Seine, dont il a pareillement la tutelle, mais où les agresseurs étaient venus de l'extérieur. Cette différence de communication souligne sa responsabilité.
Huchon ne compatit pas
Il ne s'agit que d'une action personnelle...
Assurant que la région Ile-de-France dépensait «100 millions d'euros» tous les ans pour assurer la sécurité des établissements scolaires dont il a la charge, J.-P. Huchon a souligné que le drame survenu au sein de l'établissement était «tristement personnel».
Huchon enfume à la socialiste
«Je mesure la douleur des parents. Mais il s'agit d'une affaire strictement personnelle. Si quelqu'un veut s'ingénier à en faire une affaire de police ou de violence dans un esprit polémique, ça ne sera pas glorieux, et ça ne sera pas très raisonnable», a-t-il indiqué, invitant à «ne pas faire de démagogie».
Coupé de la réalité, Huchon nie en bloc
Quand un élève se fait poignarder devant son propre Lycée au Kremlin-Bicêtre, Huchon déclare fièrement qu' "Il n'y a pas de problèmes de sécurité", nous l'avons dénoncé.
Mais quand une bande agresse un jeune de 14 à l'intérieur même du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine, on apprend que de nombreuses agressions arrivent réguliérement au même endroit. Les enseignants de la FSU accusent pourtant le rectorat...
On apprend ensuite que la région devait mettre en place un dispositif simple de sécurisation de cette zone mais qu'un différent politique et économique entre Huchon et le conseil général (communiste) a freiné le projet qui aurait évité ce nouveau drame. Mais des enseignants militants FSU et SGEN accusent le rectorat, font jouer le droit de retrait et agitent les media en se rassemblant au ministère...
A force de nier les problèmes de violence dans les établissements scolaires franciliens, Jean-Paul Huchon commence à monter contre lui les personnes qui vivent la violence scolaire au quotidien. Ce déni de la réalité est vécue comme une provocation par les familles et les lycéens qui ont peur d'aller à l'école.
Huchon fait ronron et accumule les affaires
Rappelons pour mémoire l'un des derniers exemples en date du machisme de Huchon: c'est à lire dans PaSiDupes
Le collectif Anticor avait déjà demandé la démission de Jean-Paul Huchon de ses fonctions de président de région suite à sa condamnation à de la prison pour prise illégale d'intérêts. PaSiDupes rappelle les faits
"Malgré la multiplication d'agressions des lycéens dans les établissements d'Île-de-France, nous regrettons le déni de responsabilité de Monsieur Huchon", écrit le collectif dans un communiqué daté de vendredi 12 février. "Le Président sortant de la région IDF s'entête à refuser la vidéo surveillance et a le culot d'affirmer qu'il n'est pas responsable de la situation", déplore RNL, qui critique le "dogmatisme" du président sortant amateur de prévention...
"Nous appelons les lycéens à manifester leur opposition au manque d'intérêt de Jean-Paul Huchon en s'exprimant massivement lors des élections régionales. Environ 160.000 lycéens sont en âge de voter en IDF", termine le texte.
On sait en effet qu'Huchon refuse d'aborder le thème de la sécurité mais l'affaire du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine a montré que son immobilisme et ses calculs politiciens ont été directement les cause d'une tragédie (Lire Le Figaro).
On comprend la colère des lycéens en apprenant les véritables causes de ce terrible fait divers .
Depuis le début de la campagne, sa stratégie de l'autruche semble marcher à merveille. Selon lui, il n'y a ni problèmes de transport, ni problèmes de pollution, ni problèmes de sécurité. Or, tous les secteurs gérés par la région sont en crise mais les sondages continuent à donner le président de région réélu...
VOIR et ECOUTER Valérie Pécresse au meeting de Meaux le 14 janvier déjà, avant les agressions à l'arme blanche
A Meaux, Pécresse attaque Huchon par PariRegionales.
Une association lycéenne condamne l'incurie de Huchon
Cette semaine, l'association lycéenne réformatrice RNL ("Réformons nos lycées") appelle à sanctionner Jean-Paul Huchon en ne votant pas pour lui. Cette fois, les lycéens dénoncent son refus de mettre en place des mesures de sécurité. Lire PaSiDupes
A force de nier les problèmes de violence dans les établissements scolaires franciliens, Jean-Paul Huchon commence à monter contre lui les personnes qui vivent la violence scolaire au quotidien. Ce déni de la réalité est vécue comme une provocation par les familles et les lycéens qui ont peur d'aller à l'école.
Huchon fait ronron et accumule les affaires
Rappelons pour mémoire l'un des derniers exemples en date du machisme de Huchon: c'est à lire dans PaSiDupes
Le collectif Anticor avait déjà demandé la démission de Jean-Paul Huchon de ses fonctions de président de région suite à sa condamnation à de la prison pour prise illégale d'intérêts. PaSiDupes rappelle les faits
"Malgré la multiplication d'agressions des lycéens dans les établissements d'Île-de-France, nous regrettons le déni de responsabilité de Monsieur Huchon", écrit le collectif dans un communiqué daté de vendredi 12 février. "Le Président sortant de la région IDF s'entête à refuser la vidéo surveillance et a le culot d'affirmer qu'il n'est pas responsable de la situation", déplore RNL, qui critique le "dogmatisme" du président sortant amateur de prévention...
"Nous appelons les lycéens à manifester leur opposition au manque d'intérêt de Jean-Paul Huchon en s'exprimant massivement lors des élections régionales. Environ 160.000 lycéens sont en âge de voter en IDF", termine le texte.
On sait en effet qu'Huchon refuse d'aborder le thème de la sécurité mais l'affaire du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine a montré que son immobilisme et ses calculs politiciens ont été directement les cause d'une tragédie (Lire Le Figaro).
On comprend la colère des lycéens en apprenant les véritables causes de ce terrible fait divers .
Depuis le début de la campagne, sa stratégie de l'autruche semble marcher à merveille. Selon lui, il n'y a ni problèmes de transport, ni problèmes de pollution, ni problèmes de sécurité. Or, tous les secteurs gérés par la région sont en crise mais les sondages continuent à donner le président de région réélu...
VOIR et ECOUTER Valérie Pécresse au meeting de Meaux le 14 janvier déjà, avant les agressions à l'arme blanche
A Meaux, Pécresse attaque Huchon par PariRegionales.
Une association lycéenne condamne l'incurie de Huchon
Cette semaine, l'association lycéenne réformatrice RNL ("Réformons nos lycées") appelle à sanctionner Jean-Paul Huchon en ne votant pas pour lui. Cette fois, les lycéens dénoncent son refus de mettre en place des mesures de sécurité. Lire PaSiDupes
Il est rare qu'une asso de jeunes attaque nommément un élu politique, mais il faut bien admettre que leurs griefs sont trop lourds pour continuer à subir la loi du silence et supporter la complicité des media engagés...
=> Valérie Pécresse qui ne connaît pas que la prévention et condamne la passivité du président de région sortant.
=> Lien RNL
=> Valérie Pécresse qui ne connaît pas que la prévention et condamne la passivité du président de région sortant.
=> Lien RNL
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