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dimanche 14 février 2010

L'épouse paie de sa vie l'humanité du psychiatre

Sortie d'essai, coup de maître: le malade psychiatrique tue son épouse

Le meurtrier était régulièrement suivi à l'hôpital psychiatrique Paul-Guiraud à Villejuif, dans le Val-de-Marne.
Samedi matin, il est revenu à l'hôpital psychiatrique pour avouer à un médecin, le meurtre de son épouse et réclamer de l'aide de ceux qui l'avaient laissé face à lui-même. Alertés, le commissariat de Choisy a immédiatement envoyé sur place des policiers, accompagnés de sapeurs-pompiers. Ils n'ont pu que constater le décès de son épouse.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime avait été poignardée, quelques heures avant, avec une paire de ciseaux.

Le psychiatre avait pris le risque d'envoyer son malade en permission au domicile familial, à Choisy-le-Roi, pour une période d'essai. Les compressions de personnels sont-elles en cause, si les experts ne sont pas compétents ? Inconscients ou sous l'emprise de l'idéologie.

Le problème n'est pas exceptionnel

  • Octobre 2007
    Un homme de 30 ans, interné en psychiatrie (à Cadillac, Gironde) après le meurtre d'un codétenu en 2001, est soupçonné d'avoir tué sa mère à l'arme blanche lors d'une permission de sortie, avant d'ouvrir le feu sur les policiers, sans faire de blessé, sur des policiers, à Lormont près de Bordeaux.
    Il avait fallu l'intervention du Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) pour maîtriser le forcené en liberté. Il a été blessé par un tir de riposte.
    Les policiers de la Sûreté urbaine étaient arrivés auparavant au domicile de sa mère après avoir été alertés qu'un morceau de jambe sectionnée, vraisemblablement jeté d'un appartement, se trouvait sur la voie publique.
    Le meurtrier avait bénéficié en 2001 d'un non-lieu psychiatrique après avoir été accusé du meurtre d'un codétenu à la maison d'arrêt de Gradignan, près de Bordeaux.
    "A cause des erreurs des experts, des policiers risquent leur vie avec des gens dangereux", a dénoncé Aymed Korbosli, délégué du syndicat de police UNSA en Aquitaine.
  • Novembre 2008
    Mort à Grenoble d'un étudiant, tombé sous les coups de couteau d'un déséquilibré échappé d'un hôpital psychiatrique. Lien Le Parisien
  • Janvier 2010
    Alors que tout indiquait qu’il était profondément dangereux, un malade mental nommé David G. H. aurait :
    - tué à coups de couteaux un jeune retraité sans histoire qui occupait son appartement à sa suite
    ;
    - poignardé à la gorge un voisin venu lui porter secours;
    - blessée à l’épaule l’épouse de ce voisin. Lien Nice Matin

    C'est une faute professionnelle de l'expert psychiatre
    Ce drame aurait pu être évité. Il ne fallait pas mettre la vie d'autrui en danger.

    -> Déjà en 2004, David G. H. avait gazé le gardien de son immeuble avec une bombe lacrymogène et mis le feu aux haies de la résidence. La dangerosité de cet homme avait inquiété le gardien responsable qui avait alors averti en vain le procureur et le maire.
    -> Quelques mois plus tard, David G.H l’avait lardé de 18 coups de couteaux. La victime n’avait survécu que par miracle, après 10 jours de coma et non sans séquelles invalidantes.

    => Reconnu fou et donc pénalement irresponsable, l'agresseur avait été interné en hôpital psychiatrique. Mais, en France, les malades mentaux sont rarement internés plus de quelques années, même lorsqu’ils sont dangereux pour la société.
    Prenons l'exemple d'un malade psychotique, Jean-Pierre Guillaud, qui a tué un étudiant dans les rues de Grenoble en novembre 2008. Son psychiatre venait de le relâcher. Il n'avait déjà commis que trois agressions du même type, la dernière en 2006. Pas de quoi mettre en garde cet expert ni les autorités hospitalières.

    La population ne peut rien contre l'idéologie dominante

    David G. H. était à nouveau en liberté moins de 30 mois après sa tentative de meurtre.
    Une fois dehors, son comportement était tellement menaçant que son ancienne victime avait alerté les autorités par lettres recommandées :
    “Mon agresseur est dehors et revient sur les lieux de son massacre, ce qui me fait craindre le pire”.
    Pourtant, le weekend suivant, une vie humaine était sacrifiée sur l'autel de la pensée dominante.

    Le milieu hospitalier n'est pas assez hospitalier: la psychiatrie fait des ravages
    L’idéologie d’une partie de la psychiatrie française est la libération du patient quoi qu'il advienne à la société, et le plus tôt possible, puisque
    .
    =>L’un de ces « pontes », le professeur Pierre Lamothe, l’avait expliqué au journal Le Parisien (26/10/09) : selon lui, en matière de remise en liberté des criminels ou des malades mentaux, « il est essentiel de prendre des risques »
    David G. H. sortira dans quelques dizaines de mois de son hôpital et fera de nouvelles victimes ! Les "risques essentiels", c'est pour les autres.

    => Pour éviter de prochains drames, il faut que le parlement prenne des mesures d'urgence :
    - l’interdiction de sortie des malades mentaux hospitalisés d’office tant qu’ils présentent un risque -même modéré- pour la société. Le doute doit profiter à la société.
    - Une révision de la politique des hôpitaux psychiatriques ouverts, dont la sécurisation s'impose par les faits, puisque ils offrent aux patients de multiples tentations et possibilités de fugue.

    L’objectif est non pas de stigmatiser les malades mentaux, mais au contraire de protéger leur dignité et de ne pas les abandonner, seuls face à leur souffrance, qu'il s'agisse de tourments ou de pulsions.

    La réforme de l’expertise psychiatrique judiciaire s'impose

    Si le juge d'instruction ne doit pas rester seul dans la prise de décision , il en va de même pour le psychiatre.
    Des experts existent pour travailler à cette réforme de la psychiatrie: Frédérique Giacomoni ou le docteur Jean-Pierre Bouchard, par exemple .
    Le ministère de la Justice et de nombreux parlementaires sont sensibilisés au problème.

    Le principe de précaution est fonction d'une certaine pensée unique: traiter les malades et les détenus humainement. Et les victimes peuvent subir ses aléas; ce sont les dommages collatéraux de la pensée unique.


    Professeur Lamothe et délinquants sexuels
    Entretien au Parisien (cité plus haut)

    Comment encourager les délinquants sexuels à se soigner en prison ?
    Dans la très grande majorité, ils acceptent l'offre de soins. Le travail à mener est long et difficile. On peut toujours agir sur ceux qui refusent, quitte à les rudoyer. Il faut leur rappeler que c'est eux qu'on va libérer et qu'il est temps qu'ils prennent leurs responsabilités [le professeur fait appel à la raison perturbée du malade: est-ce bien raisonnable?]. Le discours ambiant qui consiste à les diaboliser est contre-productif[Le discours dominant de la psychiatrie qui consiste à les chouchouter est criminel].

    Que pensez-vous de la castration chimique, dont les responsables politiques ne cessent de vanter les mérites ?
    J'ai surtout envie de dire aux politiques : « Laissez-nous travailler. » Arrêtons avec cette manie qui consiste à faire une loi à chaque fait divers et à multiplier les discours démagogiques. [Laissez-les jouer à la loterie avec nous]. L'aide chimique au contrôle des pulsions, comme nous préférons l'appeler, est un traitement d'exception qui ne peut s'appliquer qu'à 1 % des délinquants sexuels [allez savoir pourquoi!]. Il ne faut pas faire croire au pédophile que ce qui se passe vient de l'extérieur et non de lui-même [l'extérieur n'exacerbe donc pas ses pulsions]. L'imposer serait grotesque [quant au « raisonnement » du psy...]. C'est comme si, face à un cancer, on rendait la radiothérapie obligatoire [le dépistage y conduit en effet abusivement]! Dès qu'il s'agit de délinquants sexuels, nos dirigeants perdent la tête [nos experts en psychiatrie ne craignent pas que des victimes perdent la leur...].

    Et la castration physique désormais envisagée par Michèle Alliot-Marie ?
    On franchit encore un cap dans le délire [MAM est, selon lui, une dangereuse malade récidiviste qu'il garderait volontiers à l'Intérieur l'intérieur ...à vie]. On sait très bien que ce serait inefficace [quelles sont les études qui permettent d'être aussi péremptoire?]. Rien n'empêche de se procurer de la testostérone sur Internet. Et puis l'ablation de leurs testicules ne réglerait pas les tourments dont souffrent les pédophiles. Manque-t-on de moyens ? Non. Le pays fait des efforts. Nous avons les outils, à nous de les utiliser correctement. » [Tout va bien: ne changeons rien. « Laissons travailler » l'expert en paix]


    Faut-il laisser les psy en liberté ?
    Ce délire du professeur interpelle.
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