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mercredi 17 février 2010

Régionales: Europe Ecologie attaque les présidents socialistes de région

La Verts Duflot voit rouge et tire à vue sur les présidents de région socialistes

Le 1er février, la secrétaire nationale des Verts avait reproché au PS son attitude après le nouveau dérapage de Georges Frêche.

D'autant que le PS -qu'il soit celui de la Ch'tite Aubry ou celui de l'amère Royal- est, selon elle, largement responsable de la situation locale pour avoir soutenu trop longtemps Georges Frêche. « Cela fait des mois et des années que Georges Frêche tient des propos que ne renierait pas Jean-Marie Le Pen [sic !] (lire PaSiDupes) et des années qu'Europe Ecologie est clairement en dehors de la majorité régionale. Si le PS avait fait preuve de plus de clarté, on n'en serait pas là », avait accusé la secrétaire nationale des Verts. Lire PaSiDupes

Noël Mamère avait déjà tapé fort sur le PS: lire PaSiDupes

Bertrand Delanoë avait condamné la compromission de Sa Cynique Majesté Royal avec l'affreux Jojo Frêche. Lire PaSiDupes

Sur i>télé, Duflot s'était montrée très critique de l'hégémonisme du PS, après sa décision de constituer dans l'urgence une liste anti-Frêche en Languedoc-Roussillon.
« Dans une affaire comme celle-là, on en discute. Nous n'avons reçu aucun coup de fil du PS nous disant qu'il présenterait une liste, alors que nous sommes prêts depuis longtemps. C'est, sinon malhonnête, du moins extrêmement maladroit », a-t-elle affirmé.
« J'en ai marre de cette vieille logique du PS qui décide dans son coin et n'accepte pas quand tout le monde ne se range pas derrière lui. Ce n'est pas sain », a-t-elle lancé, verte de rage. Lire PaSiDupes

Mais sans fermer la porte !

Les Verts tentaient encore de ne pas justifier les suspicions de tensions avec le PS de Martine Aubry.

C'était le temps où Daniel Cohn-Bendit proposait que les Verts ne présentent pas de candidat à la présidentielle de 2012 en échange de circonscriptions réservées par le PS. Duflot avait alors estimé qu' « il a le droit de s'exprimer », mais prenait déjà ses distances. « Il faut arrêter d'être obsédé par la présidentielle et répondre enfin aux questions centrales que se posent les Français : comment revivifier la vie politique et comment engager la transformation écologique de notre société », avait-elle indiqué.

Or, un sondage OpinionWay pour « Le Figaro » et LCI publié hier donne Europe Ecologie en perte de vitesse avant les régionales, avec 10 % d'intentions de vote au premier tour, loin derrière l'UMP (30 %) et le PS (27 %).

En réaction, la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, tête de liste en Ile-de-France, a fait un carton des socialistes, le 8 février.
Les 14 et 21 mars, il ne s'agit « pas de voter parce que truc ou machin a un bon bilan », mais sur un projet alternatif, a-t-elle affirmé, sur Radio Classique. « Je n'oublie pas quand même que ces gens qui aujourd'hui sont assez satisfaits d'eux, et ça vaut pour nous en partie sur le bilan commun, n'ont pas réussi à gagner et à mettre en place une politique au niveau national depuis trois élections présidentielles », a-t-elle ajouté.
En attendant les amours du 2e tour ?

Après Voltaire, la Ch'tite Aubry s'est prise à penser: "Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge !"
Ensemble à la tête d'une région, ce ne serait pas triste !

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