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samedi 20 février 2010

Régionales: Désirdavenir Royal assure l'avenir et se commet avec Frêche

Un proche de Royal, Rebsamen de Dijon, se range au côté de l'antisémite
Le sénateur socialiste François Rebsamen déplore que la direction du PS ait "surréagi aux propos controversés tenus par le président du Conseil Régional" de Languedoc-Roussillon.
Surtout, il "ne comprendrait pas que des sanctions soient prises" contre les socialistes dissidents qui figurent sur la liste de Georges Frêche, qu'il entend lui-même aller soutenir.
L'antisémitisme a de beaux jours devant lui...

La bande à Royal s'oppose à la candidate investie officiellement par le PS

Attendu dans la région le 11 mars pour soutenir la liste Frêche contre celle du bureau national, le sénateur-maire de Dijon ménage les militants qui désigneront le candidat de la gauche en 2012. L'hypocrite assure qu'il "veut ainsi rendre hommage aux militants socialistes dont les listes ont été validées le 12 décembre par la convention nationale du PS"... "En 2004, ce sont eux qui ont reconquis cette région qui était co-dirigée par la droite et l'extrême droite". Les proches de Sa Cynique Majesté Royal trouvent logique et moral de soutenir un antisémite contre un autre.

Les ségoléniens antisémites s'accommodent fort bien du « fréchisme »

Dans un entretien au "Monde" daté de samedi 13, il faut croire Rebsamen sur sa bonne mine lorsqu'il assure que Georges Frêche "est tout sauf un antisémite" et regrette la réaction tardive de la direction de son parti, jugeant que "s'il avait fallu poser la question de la tête de liste, cela aurait dû être fait il y a quatre ou cinq mois".

Rebsamen était numéro 2 du PS lorsque Hollande hésitait à virer Frêche
Le seigneur de l'Hérault avait pu impunément insulter tour à tour les Harkis, les Catalans et les Noirs de l'équipe de France avant que la direction ne se décide à sanctionner. Aujourd'hui, le mou de Dijon estime que "changer de candidat à un mois d'un scrutin ne me paraît pas être une bonne méthode (...) On ne peut pas improviser de la sorte. C'est le sens de ma démarche".
Le sénateur de la Côte-d'Or fait bien peu cas des insultes de Frêche aux Juifs en général et en particulier au « mec » Fabius qui n'a « l'air bien catholique ».

Rebsamen se couche devant les militants-électeurs
Craignant des retours de bâton de la part de la puissante fédération du sud, Frère Rebsamen a repassé son tablier et brandi son maillet en prévision de possibles sanctions contre les socialistes présents sur les listes Frêche. François Rebsamen "ne comprendrait pas que des sanctions soient prises à leur endroit". "Devant le bureau national, je dirai qu'il faut un apaisement". Et baisser son pantalon.
"A ces candidats qui sont souvent des élus, des maires, des conseillers généraux et des députés, nous n'allons pas donner des leçons de socialisme depuis Paris", minaude-t-il.
Mais il se dévoile aussi
"Les militants sont derrière eux et, semble-t-il, une partie de la population". Les masses auraient toujours raisons et la démocratie serait tributaire de ses caprices et de sa sottise.

Et de conclure, ravi, que "désormais, il faut que tous les socialistes se retrouvent au second tour derrière la liste qui sera la mieux placée pour battre la droite". "En faisant cela, nous ne perdrons pas notre âme". Et que pense le camarade Fabius de l'âme de Rebsamen ?
Dans le mot consensuel, Rembsamen ne voit que 'sensuel'.

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