Mélenchon, socialiste sécessionniste, ne veut pas de Strauss-Kahn

Qui trouve grâce auprès du Pari de gauche? Le PCF et le NPA...

Le président du Parti de gauche est hostile à une candidature de l'ex-ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn à l'élection présidentielle de 2012.

Invité dimanche du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, Jean-Luc Mélenchon a été très clair : "Clairement non". "Je ne souhaite pas pour mon pays les remèdes qu'il applique actuellement comme directeur du FMI aux pays qui sont dans le besoin", a expliqué le président du Parti de Gauche.

"Je ne souhaite pas qu'on applique en France la politique qu'il demande au Portugal d'appliquer, qui est de supprimer des milliers de postes de fonctionnaires", a-t-il poursuivi.

"Je ne souhaite pas pour la France la politique qu'il impose aux Hongrois qui consiste à baisser les salaires et réduire les dépenses de santé et ainsi de suite...", a-t-il déclaré.

Mélenchon, combien de divisions ?

"Si c'est lui le candidat, il va avoir du fil à retordre avec nous parce qu'il ne croit pas qu'on a la mémoire courte", a prévenu le député européen.

Selon un sondage CSA réalisé les 2 et 3 février, le directeur général du FMI l'emporterait avec 52% des suffrages en 2012 face au président sortant Nicolas Sarkozy (49%).

Quand au matamore du Front de gauche (PCF et Parti de gauche), depuis fin janvier et un sondage IFOP, publié dans L'Humanité, il est devenu plus arrogant que jamais. Selon cet 'institut de sondage et une question très orientée, une liste rassemblant la plupart des forces de gauche hostiles au traité de Lisbonne recueillerait 14,5% et se retrouverait en troisième position derrière la liste PS (22,5) et UMP (25,5). Au passage, une telle liste dépasserait celle du MoDem (14) et de très loin la liste Europe Ecologie avec Daniel Cohn-Bendit et José Bové (7). Allez, on y croit...

Las, patatras !
Selon un sondage Opinionway-Fiducial publié le 8 février dans Le Figaro/LCI, le Front de gauche (PCF-PG) ferait 6% d'intentions de vote. Impressionnant !