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lundi 8 février 2010

Fillon dévoile les premières mesures sur l'identité nationale

A quoi les clandestins aspirent-ils ?

Une trentaine de ministres avaient rendez-vous aujourd'hui lundi à Matignon pour faire un premier point sur le débat qui dure depuis trois mois.
François Fillon a souligné que le débat controversé sur l'identité nationale est au final «exemplaire». Le premier ministre s'en est félicité: «Si c'était à refaire, nous referions les choses de la même manière».
En invitant l'ensemble du gouvernement, le premier ministre souhaitait sans doute souligner la totale solidarité du gouvernement avec l'ex-socialiste Eric Besson, le ministre de l'ouverture en charge de ce dossier et qui subit le harcèlement de l'opposition.


Première série de mesures

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A l'issue de ce séminaire gouvernemental chargé de clore la "première étape" du débat, le premier ministre a notamment annoncé la mise en place d'une «commission de personnalités» chargée «d'approfondir le débat» et des mesures auprès de la jeunesse.

=> Le Premier ministre a ainsi annoncé la mise en place d'une «commission de personnalités» chargée «d'approfondir le débat».
Cette instance comprendra «des parlementaires, des intellectuels et notamment des historiens» et sera chargée auprès du ministre de l'Immigration, Eric Besson, de «suivre la mise en œuvre des mesures décidées aujourd'hui et d'en proposer de nouvelles».

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Le chef du gouvernement a également mis l'accent sur
  • les mesures destinées à «cultiver la fierté d'être français» et à «mieux faire connaître les valeurs de la République» :
  • «Le drapeau tricolore devra être effectivement apposé sur chaque école
    et la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 (et non pas celle de 1793 dont se réclament les « citoyens ». La première, la grande, "constitue notre référence républicaine et devra être présente dans chaque classe».
  • Il a aussi évoqué
    - la mise en place d'un «carnet de jeune citoyen»,
    - un renforcement de l'éducation civique à l'école,
    - et une modification de la «journée d'appel» pour en faire «un vrai rendez-vous citoyen».

    L'ensemble de ces mesures n'a pas encore été repris dans sa totalité par la presse, telle France Info, l'une des chaînes de service publique qui font le tri sélectif non seulement des intervenants mais des informations et dressent un compte-rendu caricatural de ce séminaire, comme de l'action gouvernementale. La journaliste Catherine Pothier s'est en effet limitée au drapeau national et à la déclaration des droits de l'homme, faisant à dessein l'impasse sur le reste pour dresser devant l'opinion un bilan réducteur du séminaire. La militante pèche par omission, quand elle ne sert pas la soupe à ses interlocuteurs, dans le style « Ne croyez-vous pas que... »

    François Fillon a également annoncé que le chef de l'Etat s'exprimerait «en avril» sur ce thème. Commentaire: le gouvernement ne veut pas traîner ce débat comme un boulet pendant la campagne des régionales... C'est non pas Mélenchon ou Duflot qui le dit, mais la sus-nommée journaliste 'impertinente' de France Info, radio officieuse du PS.

    L'accès à la nationalité n'est pas banalisé

    Un des objectifs du gouvernement est de «renforcer l'intégration des étrangers dans la communauté nationale», mais le chef du gouvernement précise: «L'accès à la nationalité française par naturalisation ou par acquisition va être rendue plus solennelle par la pratique systématique des cérémonies d'accueil et nous voulons qu'au cours de ces cérémonies une charte des droits et des devoirs soit signée devant une autorité publique».

    «L'accent sera mis sur
    - le respect des valeurs de la République et en particulier le principe d'égalité entre les hommes et les femmes,
    - et le niveau de connaissance de la langue française sera amélioré par des sessions de formation complémentaires si cela se révèle nécessaire».

    Le train de mesures est lancé
  • Pour le PS, on l'imagine bien, mais il faut en rendre compte pour ne pas rivaliser avec France Info, ces mesures seraient «un cache-misère pour masquer l'absence de réponses proposées face à la crise» et «un cache-rigueur» pour «masquer des mesures anti-sociales et la rigueur qui se préparent pour après les élections régionales».
    L'ineffable eurodéputé Harlem Désir, numéro deux du PS, s'est insurgé : «Le gouvernement se réunit en séminaire pendant plusieurs heures alors que ...la crise bat son plein [sic], pour proposer de mettre des drapeaux à l'entrée des écoles ce qui est le cas depuis des décennies, c'est se moquer des Français !» Si Désir (et non pas Désirdavenir Royal, qui ne s'est jamais autant désintéressée de la France que le temps de sa campagne aux régionales, comme de sa région pendant tout son mandat), si Désir-l'insurgé, donc, a déjà vu des drapeaux aux frontons des écoles, c'est qu'il n'y est jamais allé que quand elles étaient fermées, pour les fêtes nationales ! Et l'effet éducatif sur notre jeunesse était jusqu'ici quelque peu limité...
    Harlem désire autre chose encore et invite: «le premier ministre et le président de la République à entendre l'autre partie du message qui est maintenant de supprimer le ministère de l'identité nationale».
  • Cela dit et en vérité, le séminaire de ce lundi est censé être un «point d'étape» du débat. «C'est un processus de réflexion et d'action que nous enclenchons et qui va se poursuivre dans le temps», a insisté le Premier ministre, saluant au passage le travail d'Eric Besson, qui a animé le débat «avec beaucoup de courage et de générosité».
    Il s'est aussi félicité du «succès populaire» de cette initiative «qui dépasse les prévisions initiales» (58.000 contributions sur le site Internet (lien), «un signe qui devrait alerter tous ceux qui ont contesté le principe de ce débat quand ils n'ont pas contesté l'idée même que la France puisse avoir une identité».
    L'ex-socialiste Mélenchon nous assure qu'il existe en revanche une « identité du Parti de gauche ». C'est toujours ça, mais les Français -et encore davantage ceux qui aspirent à adopter l'identité française- n'en ont à faire quoi que ce soit.

  • 1 commentaire:

    1. Ah! Un comité composé de députés ( qui depuis 40 ans baissent leur froc face à la bien pensance) et "d'intellectuels" ( qui ont toujours dénigré la France ) vont "approfondir la question". Nous sommes sauvés!

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