Le maire de Lyon soutient Frêche
Les trois mousquetaires, Collomb, Moscovici, Guérini,
bientôt quatre, avec Frêche
La bande de Désirdavenir Royal entre en dissidence
Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, soutient la liste conduite par Georges Frêche en Languedoc-Roussillon.
Collomb pourrait même aller lui apporter son soutien en Languedoc-Roussillon « avec femme et enfants ».
Barons locaux en mal de reconnaissance parisienne, Georges Frêche et Gérard Collomb partagent des aigreurs et un fonctionnement autocratique de leur zone d'influence, acceptant mal la collégialité.
=> Gérard Collomb reste profondément mortifié d’avoir été tenu à l’écart de la composition de la liste PS pour les Européennes dans le Sud-est: il a claqué la porte.
Le tempérament les oppose toutefois : Collomb est aussi prudent, discret et courtois que Frêche est bouffon, iconoclaste et vulgaire. Au risque de se marginaliser davantage du PS, le premier vient cependant d'apporter son soutien au second.
Le PS dit oui à l'antisémitisme mais non au racisme
Les propos du Président sortant de Languedoc-Roussillon sur la « tronche pas catholique » du « mec » Fabius ont suscité un sursaut vertueux au bureau national à l'approche des Régionales - Lire PaSiDupes. Le PS a créé une liste alternative menée par une proche de Martine Aubry, Hélène Mandroux, maire de Montpellier par la grâce de Frêche. Cette liste est l'alibi du PS supposé égratigner Frêche, sans lui faire trop de mal. Le sortant est en effet la meilleure chance socialiste de conserver officieusement la région au PS bien que le DvG Frêche soit officiellement exlu pour antisémitisme, racisme et autres abjections.
Le PS a une conception restrictive du délit de faciès
Dans le contexte du débat sur l'identité nationale, la gauche joue l'indignation politicienne et prétend ne pas faire l'amalgame entre nation et religion. Elle y réussit au-delà de toute espérance et les amis de Fabius, le « mec à la tronche pas catholique », se sentent fort peu considérés par le PS, voire méprisés.
Au PS, la loi du moins vertueux prime s'il est le plus fort
Dans cette compétition de premier tour entre les trois listes de gauche, Collomb a donc choisi, après que la liste PS n'a pas réussi à rallier Europe Ecologie. Pour Collomb, ce sera Frêche. Quitte à enfoncer un peu plus la candidate officielle du PS, déjà en délicatesse au vu des sondages.
=> Collomb toutes voiles dehors
Dans le bras-de-fer entre Solférino et Georges Frêche (lien), Collomb a pris en compte la fronde socialiste de la région Languedoc-Roussillon. Jeudi, Didier Codorniou, l’allié du président socialiste de la région, a en effet assigné le PS pour faire annuler sa liste anti-Frêche, conduite par Hélène Mandroux. La présidence du tribunal de grande instance de Paris a fixé l’audience au 10 mars, quatre jours avant le premier tour. Dans son assignation, Codorniou, conseiller régional sortant, estime que «la décision autoritaire du bureau national désignant Hélène Mandroux, hors de tout vote des adhérents, [...] et, plus largement, hors de tout processus démocratique, constitue une violation des statuts du parti socialiste et de son règlement».
=> Collomb a pour Frêche les yeux de Chimène
« C'est une grande gueule à qui l'on peut reprocher beaucoup de choses, pas d'être antisémite », déclare au journal le Progrès le sénateur-maire de Lyon, une ville qui fut pourtant une plaque tournante de la résistance . « On est tombé dans la caricature » à propos de l'ancien maire de Montpellier, estime-t-il même, s'inscrivant contre la morale mais aussi la décision du bureau national, le président du Grand Lyon rappelle que Frêche tient sa «légitimité du vote des militants» pour les régionales. Pragmatique, il considère que la campagne est trop avancée pour lancer une autre liste. Mais elle existe.
=> Collomb de Lyon envoie même des fleurs à Frêche
« A la tête d'une Région, [il] a su trouver une architecture subtile entre l'urbanisation de la capitale languedocienne et le milieu rural ». Le Lyonnais est même prêt à aller soutenir le paria actuel du PS « avant la fin du mois de février » si le Héraultais l'invite à déjeuner avec « femme et enfants ». Une incruste bienvenue pour le Président du Languedoc-Roussillon, qui souffre d'une absence de soutien dans son ancien parti.
=> Fabius appréciera cette prise de position de la bande à Ségo
C'est à une véritable mise en cause de l'équipe Aubry à laquelle se livre le proche de Marie-Ségolène Royal. « Si effectivement la direction du parti socialiste avait voulu que Georges Frêche ne soit pas candidat, c’était en septembre qu’il fallait le dire», s’agace le socialiste, en appelant «au calme pour que la direction constate, à un moment donné, que [Frêche] a une véritable implantation populaire».
Les lignes bougent au PS
Dans ce contexte gloaque, la publication socialiste de la liste des 57 « couacs » de l'UMP est quelque peu mal venue et dérisoire...
=> Le réveil des ex-compagnons de route de l'amère Royal
Un flottement certain est perceptible depuis de nombreux mois dans les rangs de l’Espoir à gauche (LEAG) animé par Vincent Peillon-la-honte. Les rapports entre le courant le plus important au sein du PS (29% des voix des militants lors du vote des motions du congrès de Reims) et Sa Cynique Majesté Royal sont notoirement rompus. D’autre part, l’entrée au sein de la direction nationale de plusieurs représentants de LEAG (Aurélie Filippetti, Gaëtan Gorce, Guillaume Garot, David Assouline et quelques autres) -sans que la ligne de la direction ne s’en trouve vraiment modifiée- avait brouillé l’image du courant dirigé par Peillon, loin d’être épargné par la déroute européenne. Les personnalités au goût marqué pour l’indépendance tirent LEAG à hue et à dia.
=> La direction du PS avait condamné Vincent Peillon-la-honte pour son coup bas à France 2 (Lire PaSiDupes)
bientôt quatre, avec Frêche
La bande de Désirdavenir Royal entre en dissidence
Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, soutient la liste conduite par Georges Frêche en Languedoc-Roussillon.
Collomb pourrait même aller lui apporter son soutien en Languedoc-Roussillon « avec femme et enfants ».
Barons locaux en mal de reconnaissance parisienne, Georges Frêche et Gérard Collomb partagent des aigreurs et un fonctionnement autocratique de leur zone d'influence, acceptant mal la collégialité.
=> Gérard Collomb reste profondément mortifié d’avoir été tenu à l’écart de la composition de la liste PS pour les Européennes dans le Sud-est: il a claqué la porte.
Le tempérament les oppose toutefois : Collomb est aussi prudent, discret et courtois que Frêche est bouffon, iconoclaste et vulgaire. Au risque de se marginaliser davantage du PS, le premier vient cependant d'apporter son soutien au second.
Le PS dit oui à l'antisémitisme mais non au racisme
Les propos du Président sortant de Languedoc-Roussillon sur la « tronche pas catholique » du « mec » Fabius ont suscité un sursaut vertueux au bureau national à l'approche des Régionales - Lire PaSiDupes. Le PS a créé une liste alternative menée par une proche de Martine Aubry, Hélène Mandroux, maire de Montpellier par la grâce de Frêche. Cette liste est l'alibi du PS supposé égratigner Frêche, sans lui faire trop de mal. Le sortant est en effet la meilleure chance socialiste de conserver officieusement la région au PS bien que le DvG Frêche soit officiellement exlu pour antisémitisme, racisme et autres abjections.
Le PS a une conception restrictive du délit de faciès
Dans le contexte du débat sur l'identité nationale, la gauche joue l'indignation politicienne et prétend ne pas faire l'amalgame entre nation et religion. Elle y réussit au-delà de toute espérance et les amis de Fabius, le « mec à la tronche pas catholique », se sentent fort peu considérés par le PS, voire méprisés.
Au PS, la loi du moins vertueux prime s'il est le plus fort
Dans cette compétition de premier tour entre les trois listes de gauche, Collomb a donc choisi, après que la liste PS n'a pas réussi à rallier Europe Ecologie. Pour Collomb, ce sera Frêche. Quitte à enfoncer un peu plus la candidate officielle du PS, déjà en délicatesse au vu des sondages.
=> Collomb toutes voiles dehors
Dans le bras-de-fer entre Solférino et Georges Frêche (lien), Collomb a pris en compte la fronde socialiste de la région Languedoc-Roussillon. Jeudi, Didier Codorniou, l’allié du président socialiste de la région, a en effet assigné le PS pour faire annuler sa liste anti-Frêche, conduite par Hélène Mandroux. La présidence du tribunal de grande instance de Paris a fixé l’audience au 10 mars, quatre jours avant le premier tour. Dans son assignation, Codorniou, conseiller régional sortant, estime que «la décision autoritaire du bureau national désignant Hélène Mandroux, hors de tout vote des adhérents, [...] et, plus largement, hors de tout processus démocratique, constitue une violation des statuts du parti socialiste et de son règlement».
=> Collomb a pour Frêche les yeux de Chimène
« C'est une grande gueule à qui l'on peut reprocher beaucoup de choses, pas d'être antisémite », déclare au journal le Progrès le sénateur-maire de Lyon, une ville qui fut pourtant une plaque tournante de la résistance . « On est tombé dans la caricature » à propos de l'ancien maire de Montpellier, estime-t-il même, s'inscrivant contre la morale mais aussi la décision du bureau national, le président du Grand Lyon rappelle que Frêche tient sa «légitimité du vote des militants» pour les régionales. Pragmatique, il considère que la campagne est trop avancée pour lancer une autre liste. Mais elle existe.
=> Collomb de Lyon envoie même des fleurs à Frêche
« A la tête d'une Région, [il] a su trouver une architecture subtile entre l'urbanisation de la capitale languedocienne et le milieu rural ». Le Lyonnais est même prêt à aller soutenir le paria actuel du PS « avant la fin du mois de février » si le Héraultais l'invite à déjeuner avec « femme et enfants ». Une incruste bienvenue pour le Président du Languedoc-Roussillon, qui souffre d'une absence de soutien dans son ancien parti.
=> Fabius appréciera cette prise de position de la bande à Ségo
C'est à une véritable mise en cause de l'équipe Aubry à laquelle se livre le proche de Marie-Ségolène Royal. « Si effectivement la direction du parti socialiste avait voulu que Georges Frêche ne soit pas candidat, c’était en septembre qu’il fallait le dire», s’agace le socialiste, en appelant «au calme pour que la direction constate, à un moment donné, que [Frêche] a une véritable implantation populaire».
Les lignes bougent au PS
Dans ce contexte gloaque, la publication socialiste de la liste des 57 « couacs » de l'UMP est quelque peu mal venue et dérisoire...
=> Le réveil des ex-compagnons de route de l'amère Royal
Un flottement certain est perceptible depuis de nombreux mois dans les rangs de l’Espoir à gauche (LEAG) animé par Vincent Peillon-la-honte. Les rapports entre le courant le plus important au sein du PS (29% des voix des militants lors du vote des motions du congrès de Reims) et Sa Cynique Majesté Royal sont notoirement rompus. D’autre part, l’entrée au sein de la direction nationale de plusieurs représentants de LEAG (Aurélie Filippetti, Gaëtan Gorce, Guillaume Garot, David Assouline et quelques autres) -sans que la ligne de la direction ne s’en trouve vraiment modifiée- avait brouillé l’image du courant dirigé par Peillon, loin d’être épargné par la déroute européenne. Les personnalités au goût marqué pour l’indépendance tirent LEAG à hue et à dia.
=> La direction du PS avait condamné Vincent Peillon-la-honte pour son coup bas à France 2 (Lire PaSiDupes)
=> Ni vraiment Ségolâtres ni farouchement anti-Royal, LEAG repartirait bien à la pêche aux palourdes: outre Désirdavenir Royal, le courant compte en effet dans ses rangs un nouveau présidentiable, Manuel Valls.
-> Dans LEAG, la Ligne Claire n'est pas nette.
Pour l’instant, l'amère Royal ne leur manque pas vraiment puisque ses sondages sont à marée basse, mais, faute de sole, le maire de Lyon n'exclut pas de retourner à la pêche aux palourdes et se verrait bien reconstituer La Ligne Claire, cette ligue des grands élus dissoute dans LEAG juste avant le congrès.
La route est-elle encore longue?
Esquissant le rassemblement du parti au centre-gauche, cassant l'initiative des reconstructeurs, et isolant les ailes gauches du parti, le camarade Gérard Collomb et Vincent Feltesse, président de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB), sont engagés dans une longue marche de rassemblement du Parti socialiste autour d'une "ligne claire". Ils ont ainsi été rejoints en 2008 par d'autre camarades. Après Manuel Valls, député maire d'Evry, ils ont en effet enregistré le ralliement du strauss-khanien Pierre Moscovici (lien Le Monde). Or, Moscovici prône le soutien du PS à Frêche au 2e tour contre la droite... Lire PaSiDupes
Pourquoi pas Frêche, en effet, pour plus de clarté de la Ligne Claire !
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