Constructive, son opposition refuse le boycottage
Barack Obama a promis mercredi 27 janvier de consacrer cette année tous ses efforts à la création d'emplois, sans renoncer à sa réforme de la santé, malgré les échecs accumulés lors de sa première année de mandat.
Le président américain a profité de son premier discours sur l'état de l'Union, devant les deux chambres du Congrès, pour recadrer ses objectifs après une série de revers subis ces dernières semaines, "dont certains étaient mérités", a-t-il dit.
=> "L'emploi sera notre priorité numéro un en 2010"
Barack Obama a promis mercredi 27 janvier de consacrer cette année tous ses efforts à la création d'emplois, sans renoncer à sa réforme de la santé, malgré les échecs accumulés lors de sa première année de mandat.
Le président américain a profité de son premier discours sur l'état de l'Union, devant les deux chambres du Congrès, pour recadrer ses objectifs après une série de revers subis ces dernières semaines, "dont certains étaient mérités", a-t-il dit.
=> "L'emploi sera notre priorité numéro un en 2010"
Un défi, alors que le taux de chômage reste bloqué à plus de 10% et que l'économie s'annonce comme le thème dominant de la campagne des élections de mi-mandat, en novembre.
=>L'administration fédérale dans le collimateur d'Obama
S'il a fait son auto-critique pour l'année écoulée, Barack Obama a promis qu'il ne renoncerait pas à ses efforts pour changer le fonctionnement de la politique à Washington.
"Je ne renonce pas", a-t-il lancé aux législateurs, qui se sont fréquemment levés pour l'applaudir. "Saisissons ce moment pour repartir à zéro, pour porter le rêve plus avant et pour renforcer notre union une fois de plus."
=> Stigmatisation des grandes banques
Comme il l'avait annoncé le 21 janvier, Barack Obama a promis d'imposer de nouvelles règles strictes aux grandes banques de Wall Street. Si son gouvernement a injecté massivement des dollars pour sauver le système financier en 2009, c'était pour éviter des fermetures d'entreprises et des licenciements encore plus nombreux, a-t-il dit.
"J'ai détesté (le plan de sauvetage). Vous l'avez détesté, mais lorsque je suis arrivé au pouvoir, j'ai promis non seulement de faire ce qui est populaire, mais aussi ce qui est nécessaire", a-t-il ajouté. Le cadeau de milliards de dollars, qui impressionnent tant le PS, n'a pas produit les effets escomptés...
=> L'économie prioritaire sur le social...
Barack Obama s'est aussi engagé à sortir le pays d'un "gouffre budgétaire massif" et de recourir à son veto pour veiller à la discipline budgétaire.
Mais le président américain a insisté avant tout sur le besoin de soutenir une économie encore chancelante et de réduire le taux de chômage. "Les gens n'ont pas de travail. Ils souffrent. Ils ont besoin de notre aide. Et je veux sans tarder une loi sur l'emploi sur mon bureau", a déclaré l'icône.
Sur les déficits, il a proposé comme prévu un gel pendant trois ans d'une partie des dépenses gouvernementales et demandé la création d'une commission bipartite chargée de réfléchir aux défis budgétaires à long terme.
Le déficit budgétaire américain a atteint 1.400 milliards de dollars pour l'année fiscale 2009 et devrait être de 1.350 milliards en 2010, selon la commission du budget du Congrès.
Son opposition républicaine ne boycotte pas: étonnant, non ?
=>Populisme ordinaire
Dans ce discours retransmis à une heure de grande écoute, le chef de la Maison blanche a insisté sur des mesures sociales destinées à rassurer son électorat populaire.
Promettant de puiser dans le remboursement des aides aux banques 30 milliards de dollars pour relancer les crédits aux PME, il a dévoilé une série de mesures d'aide aux classes moyennes et prédit que les plans de soutien à l'économie devraient permettre la création de 1,5 million d'emplois supplémentaires en 2010. Il a également annoncé l'objectif d'un doublement des exportations américaines dans les cinq ans.
C'est pas moi, c'est les autres, les électeurs !
Ce discours intervient huit jours après un cuisant revers électoral, le républicain Scott Brown a enlevé aux démocrates le poste de sénateur démocrate du Massachusetts détenu pendant 47 ans par feu Edward "Ted" Kennedy.
LIRE PaSiDupes
Cette défaite a fait perdre à Obama sa majorité qualifiée de 60 sièges au Sénat, qui empêchait les républicains de bloquer les débats par leurs manoeuvres d'obstruction systématique - le "filibustering".
=> La réforme de l'assurance-santé n'a pas sauvé le siège de Ted Kennedy
Ce bouleversement risque d'avoir de lourdes conséquences pour une réforme du système de santé dont une partie des démocrates commencent à se lasser à quelques mois des élections de mi-mandat. Mais Barack Obama a souligné qu'il n'abandonnerait pas ce chantier emblématique de sa présidence.
"Quand j'aurai fini de m'exprimer ce soir, d'autres Américains auront perdu leur assurance-santé. Des millions la perdront cette année. Je ne laisserai pas tomber ces Américains, comme personne dans cette salle ne le devrait."
=> Obama veut encadrer la démocratie
A propos de Wall Street, Barack Obama a critiqué "les mauvais comportements" et réclamé au Congrès une "vraie réforme" du système financier. "Nous ne pouvons pas les laisser gagner ce combat", a-t-il dit à l'adresse des lobbies bancaires.
Barack Obama a demandé aussi au Congrès de limiter les contributions électorales des lobbyistes. Obama ne décolère pas depuis la suppression par le Cour suprême à majorité conservatrice, jeudi dernier, du plafonnement des dons des entreprises dans les campagnes électorales, qui selon lui "ouvre les vannes à l'injection dans la démocratie américaine de montants illimités venant d'intérêts privés".
Inconscient de la grogne qui se développe, il s'est déchargé de ses responsabilités sur un "déficit de confiance" et les "doutes profonds" de la population vis-à-vis de Washington en déclarant que le pays ne pouvait s'offrir que les divisions partisanes continuent de bloquer la mise en oeuvre des projets de loi, notamment sur la lutte contre le réchauffement climatique.
=>Au diable l'état du monde
Comme attendu, la politique étrangère des Etats-Unis n'a occupé qu'une faible place dans son discours. Adepte de la méthode Coué, Barack Hussein s'est déclaré confiant dans le succès de sa politique en Afghanistan malgré des jours difficiles qui s'annoncent et il a réaffirmé sa détermination à mener à bien le retrait des troupes de combat américaines d'Irak d'ici la fin août.
-> Le pompon
=> La réforme de l'assurance-santé n'a pas sauvé le siège de Ted Kennedy
Ce bouleversement risque d'avoir de lourdes conséquences pour une réforme du système de santé dont une partie des démocrates commencent à se lasser à quelques mois des élections de mi-mandat. Mais Barack Obama a souligné qu'il n'abandonnerait pas ce chantier emblématique de sa présidence.
"Quand j'aurai fini de m'exprimer ce soir, d'autres Américains auront perdu leur assurance-santé. Des millions la perdront cette année. Je ne laisserai pas tomber ces Américains, comme personne dans cette salle ne le devrait."
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A propos de Wall Street, Barack Obama a critiqué "les mauvais comportements" et réclamé au Congrès une "vraie réforme" du système financier. "Nous ne pouvons pas les laisser gagner ce combat", a-t-il dit à l'adresse des lobbies bancaires.
Barack Obama a demandé aussi au Congrès de limiter les contributions électorales des lobbyistes. Obama ne décolère pas depuis la suppression par le Cour suprême à majorité conservatrice, jeudi dernier, du plafonnement des dons des entreprises dans les campagnes électorales, qui selon lui "ouvre les vannes à l'injection dans la démocratie américaine de montants illimités venant d'intérêts privés".
Inconscient de la grogne qui se développe, il s'est déchargé de ses responsabilités sur un "déficit de confiance" et les "doutes profonds" de la population vis-à-vis de Washington en déclarant que le pays ne pouvait s'offrir que les divisions partisanes continuent de bloquer la mise en oeuvre des projets de loi, notamment sur la lutte contre le réchauffement climatique.
=>Au diable l'état du monde
Comme attendu, la politique étrangère des Etats-Unis n'a occupé qu'une faible place dans son discours. Adepte de la méthode Coué, Barack Hussein s'est déclaré confiant dans le succès de sa politique en Afghanistan malgré des jours difficiles qui s'annoncent et il a réaffirmé sa détermination à mener à bien le retrait des troupes de combat américaines d'Irak d'ici la fin août.
-> Le pompon
Il a également promis de travailler avec le Congrès pour mettre un terme aux restrictions qui pèsent sur l'engagement des homosexuels au sein de l'armée américaine.
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