Des enseignants reçus par Chatel qui appelle à la reprise des cours
Jean-Paul Huchon, leur interlocuteur naturel
Le président de région se tient en retrait
Le socialiste Jean-Paul Huchon refuse de se laisser impliquer par les enseignants. Consciente du risque en pleine campagne des régionales, la FSU se garde bien de réclamer ce qui le mettrait en cause.
Le lycée Adolphe-Chérioux fait partie d'une "cité mixte départementale", donc -pour ce motif- "sous gestion du Conseil général", mais avant tout du Conseil Régional, comme tous les lycées de France et de Navarre.
"Les diagnostics de sécurité qui ont été faits par le ministère sur le Val-de-Marne n'ont pas été transmis à la Région par l'Etat", argumente la Région Ile-de-France, en réponse à Luc Chatel. Mais "la région et le département sont tombés d'accord fin 2009 sur la partition de la cité mixte", a-t-on toutefois admis à la région, encore présidée par Jean-Paul Huchon (PS). "Dès lors, la Région engagera les travaux de clôture et de sécurisation avant l'été, les crédits seront individualisés lors de la première commission permanente de la prochaine mandature", a-t-on ajouté.
Les enseignants de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) qui ont cessé les cours mercredi après le coup de poignard à un élève ont été reçus mardi par le ministre de l'Education nationale Luc Chatel.
Jean-Paul Huchon, leur interlocuteur naturel
Le président de région se tient en retrait
Le socialiste Jean-Paul Huchon refuse de se laisser impliquer par les enseignants. Consciente du risque en pleine campagne des régionales, la FSU se garde bien de réclamer ce qui le mettrait en cause.
Le lycée Adolphe-Chérioux fait partie d'une "cité mixte départementale", donc -pour ce motif- "sous gestion du Conseil général", mais avant tout du Conseil Régional, comme tous les lycées de France et de Navarre.
"Les diagnostics de sécurité qui ont été faits par le ministère sur le Val-de-Marne n'ont pas été transmis à la Région par l'Etat", argumente la Région Ile-de-France, en réponse à Luc Chatel. Mais "la région et le département sont tombés d'accord fin 2009 sur la partition de la cité mixte", a-t-on toutefois admis à la région, encore présidée par Jean-Paul Huchon (PS). "Dès lors, la Région engagera les travaux de clôture et de sécurisation avant l'été, les crédits seront individualisés lors de la première commission permanente de la prochaine mandature", a-t-on ajouté.
Les enseignants de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) qui ont cessé les cours mercredi après le coup de poignard à un élève ont été reçus mardi par le ministre de l'Education nationale Luc Chatel.
Les professeurs du lycée Adolphe-Chérioux, qui ont manifesté mardi près du ministère accompagnés de dizaines d'élèves, réclament 3 personnels en plus des 9 attribués par le ministère et jugent insuffisantes les propositions jusque-là faites par le rectorat.
M. Chatel a estimé devant la presse que les mesures proposées (trois surveillants supplémentaires, six médiateurs) constituaient un "effort exceptionnel" et que la présence de 30 surveillants supplémentaires "n'aurait pas évité l'agression".
Le ministre réclame la reprise des cours aux élèves
Luc Chatel a de nouveau invité les grévistes à "reprendre le travail".
"Ce qui est important pour les élèves, pour la réussite des élèves, c'est qu'on puisse reprendre le travail", a-t-il insisté.
Mais à la sortie de la réunion, les professeurs ont affirmé "maintenir" leurs revendications et attendre "un signe du ministre pour débloquer la situation".
"On ne peut pas reprendre le travail sans assurer la sécurité des élèves [, pourtant menacée depuis des mois]. La balle est dans le camp du ministère (...). On veut vraiment reprendre les cours mais on veut les reprendre dans des conditions normales", a déclaré Laurent Maria, professeur d'horticulture et membre de la délégation syndicale, ajoutant qu'une "réponse" du ministère était attendue dans la journée.
Alors que la CGT et le SNES-FSU -même tendance extrémiste dans ce département communiste- ont lancé un appel à la grève jeudi dans l'académie de Créteil. Une tentative d'extension du mouvement hors du lycée.
"On doit systématiquement refuser la banalisation de la violence", a souligné L. Chatel, tout en soulignant que le nombre de surveillants ne réglait pas tout et que la violence était "l'affaire de tous": le Conseil Général et le Conseil Régional font en effet les morts.
=> "Mettre un surveillant derrière chaque élève dans chaque établissement, (...) ce n'est pas possible et ce n'est pas la solution", a jugé le ministre, ajoutant notamment qu'un dispositif de vidéo-protection serait mis en oeuvre à Chérioux "dans les mois qui viennent".
=> Il a d'ailleurs déjà obtenu des élus locaux qu'ils mettent en place la clôture demandée, comme il en avait exprimé le voeu en … mai dernier !
La FCPE est de la partie
"Plusieurs" (sic) parents d'élèves étaient également présents à Paris
"Ce n'est plus possible de continuer comme ça. J'ai deux filles à Chérioux et je n'accepte pas qu'elles aillent étudier dans un tel climat d'insécurité", a tout à coup souligné Marie-José Andrade (FCPE, ancrée à gauche, ci-contre).
"Je suis inquiète pour mes enfants. Tout le monde peut entrer dans ce lycée, il n'y a aucune sécurité. Ce n'est pas la première fois qu'il y a des incidents dans cet établissement. L'année dernière, un autre élève avait été blessé à l'arme blanche..." Un combat qu'elle mène depuis quatre ans auprès du Conseil Régional et du Conseil Général, communistes, ce qui aurait pu faciliter le dialogue... "Nous autres, parents, avons préparé un courrier que nous allons envoyer au ministère de l'Education, au rectorat et aux Conseils général et régional."
M. Chatel a estimé devant la presse que les mesures proposées (trois surveillants supplémentaires, six médiateurs) constituaient un "effort exceptionnel" et que la présence de 30 surveillants supplémentaires "n'aurait pas évité l'agression".
Le ministre réclame la reprise des cours aux élèves
Luc Chatel a de nouveau invité les grévistes à "reprendre le travail".
"Ce qui est important pour les élèves, pour la réussite des élèves, c'est qu'on puisse reprendre le travail", a-t-il insisté.
Mais à la sortie de la réunion, les professeurs ont affirmé "maintenir" leurs revendications et attendre "un signe du ministre pour débloquer la situation".
"On ne peut pas reprendre le travail sans assurer la sécurité des élèves [, pourtant menacée depuis des mois]. La balle est dans le camp du ministère (...). On veut vraiment reprendre les cours mais on veut les reprendre dans des conditions normales", a déclaré Laurent Maria, professeur d'horticulture et membre de la délégation syndicale, ajoutant qu'une "réponse" du ministère était attendue dans la journée.
Alors que la CGT et le SNES-FSU -même tendance extrémiste dans ce département communiste- ont lancé un appel à la grève jeudi dans l'académie de Créteil. Une tentative d'extension du mouvement hors du lycée.
"On doit systématiquement refuser la banalisation de la violence", a souligné L. Chatel, tout en soulignant que le nombre de surveillants ne réglait pas tout et que la violence était "l'affaire de tous": le Conseil Général et le Conseil Régional font en effet les morts.
=> "Mettre un surveillant derrière chaque élève dans chaque établissement, (...) ce n'est pas possible et ce n'est pas la solution", a jugé le ministre, ajoutant notamment qu'un dispositif de vidéo-protection serait mis en oeuvre à Chérioux "dans les mois qui viennent".
=> Il a d'ailleurs déjà obtenu des élus locaux qu'ils mettent en place la clôture demandée, comme il en avait exprimé le voeu en … mai dernier !
La FCPE est de la partie
"Plusieurs" (sic) parents d'élèves étaient également présents à Paris
"Ce n'est plus possible de continuer comme ça. J'ai deux filles à Chérioux et je n'accepte pas qu'elles aillent étudier dans un tel climat d'insécurité", a tout à coup souligné Marie-José Andrade (FCPE, ancrée à gauche, ci-contre).
"Je suis inquiète pour mes enfants. Tout le monde peut entrer dans ce lycée, il n'y a aucune sécurité. Ce n'est pas la première fois qu'il y a des incidents dans cet établissement. L'année dernière, un autre élève avait été blessé à l'arme blanche..." Un combat qu'elle mène depuis quatre ans auprès du Conseil Régional et du Conseil Général, communistes, ce qui aurait pu faciliter le dialogue... "Nous autres, parents, avons préparé un courrier que nous allons envoyer au ministère de l'Education, au rectorat et aux Conseils général et régional."
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