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jeudi 4 février 2010

Les divisions socialistes empoisonnent les régionales

Les hommes de Frêche vont porter plainte contre le PS

Après ceux de Royal, Valls ou Peillon, Aubry a dû régler le cas Frêche

La pétaudière qu'a laissée François Hollande est ingérable
Les militants socialistes du Languedoc-Roussillon manipulés par Georges Frêche ont annoncé mercredi qu'ils allaient porter plainte contre le PS national après l'investiture d'une liste concurrente dans cette région.
"Une procédure en référé sera diligentée dans les prochains jours auprès du tribunal de grande instance de Paris", a précisé Didier Codorniou, puisqu'élu "premier des socialistes" avant de céder la place à Georges Frêche .


De la prévention à la sanction
A Paris et à une large majorité de 40 voix contre 5 (plus 5 abstentions), le bureau national du PS a en effet chargé mardi l'actuel maire PS de Montpellier, Hélène Mandroux, d'animer une liste alternative pour le scrutin régional de mars face au président de région sortant, suite aux dernières insultes, non pas racistes cette fois, mais antisémites, de l'affreux Jojo Frêche, qui trouve que le « mec » Fabius, a une « tronche pas très catholique» .

La tête de Frêche a roulé au panier mais il court toujours
Il maintient sa candidature et, on l'a vu, menace d'aller en justice. Les militants, sur place, vont donc s'affronter. Mais le bureau national du parti a prévenu: «Il n'y aura pas deux listes avec des socialistes.» Ceux qui choisiront Georges Frêche sont donc menacés d'exclusion.

Fin de l'ambigüité ?
Le premier secrétaire du PS a sans trop tarder sanctionné le poids lourd socialiste du Languedoc-Roussillon. Mais, bien qu'exclu du PS depuis 2007, les militants socialistes locaux l'ont néanmoins désigné comme tête de liste.
Didier Codorniou, le maire de Gruissan, avait été élu "premier des socialistes" avec 66% des suffrages des militants du Languedoc-Roussillon le 1er octobre dernier, avant de céder la place à Georges Frêche, qui se présente sous l'étiquette Divers gauche.

Pour lui, la décision du Parti socialiste d'investir une autre tête de liste socialiste, Hélène Mandroux, maire de Montpellier et proche de Martine Aubry, "viole les statuts de notre Parti et son principe fondateur: la démocratie militante".
Il dit s'appuyer sur les statuts du PS qui indiquent que "les candidats à l'élection politique sont désignés par l'ensemble des adhérents du parti inscrits sur les listes électorales dans la circonscription".

Les mouches d'Europe Ecologie mettent leur grain de sel sur la plaie

Réagissant à l'annonce de cette action judiciaire, Jean-Louis Roumégas, tête de liste Europe Ecologie dans cette région, a estimé que le PS était "entré dans une guerre interne assez destructrice".
"D'un coup de baguette magique, Martine Aubry a cru pouvoir, mardi soir, ramener tout le monde au bercail. Je doute que l'électeur s'y retrouve", a-t-il fait savoir. "C'est bien de prendre de la distance avec Monsieur Frêche mais Martine Aubry s'y est prise trop tard. Elle s'est empêtrée."

Jean-Louis Roumégas se dit prêt à recueillir les égarés socialistes sur les listes "vertes" de la candidate PS.
"Mais les conditions restent les mêmes: nous gardons la tête de liste régionale. Sinon, on verra au second tour pour les alliances avec elle et avec ceux du Front de gauche", a conclu le candidat d'Europe Ecologie.

Frêche voue Mandroux aux gémonies

  • Le président sortant controversé de la région Languedoc-Roussillon annonce son soutien à Dominique Strauss-Kahn, un « mec à la tronche catholique ».

  • Mais en attendant, il règle son compte à Mélenchon, qui, avec son ami René Revol et sa liste PC-Parti de gauche-NPA, entend faire perdre Frêche. "Je l’aime bien, il a le même avis que moi sur les Tibétains: il pense que ce sont des Chinois. Son problème est d’essayer d’éliminer Marie-George Buffet, ce n’est pas le mien."
  • Quant à la maire socialiste de Montpellier, Hélène Mandroux, que le PS lance dans les jambes et la canne qui soutient son mentor, Frêche feint de s’en moquer.
    Galamment, il lâche: "Elle a trop de rides, ça va gâcher la photo." Puis se fait menaçant: "Dans son conseil municipal, j’ai 24 socialistes sur 28 qui me soutiennent; on verra bien, elle prend des gros risques. C’est moi qui l’ai choisie en 2004 [pour lui succéder à la mairie], elle a fait quatre ans très bien, et en 2008, ça lui est monté à la tête. J’avais un chef de cabinet qui m’a trahi, elle l’a embauché. Elle cherche la guerre, je ne veux pas la détruire. Quand vous inventez quelqu’un, il vous tire dessus, c’est vieux comme le monde. […] On est toujours trahi par les siens. J’ai épuisé le lot, je ne mets plus personne en avant, c’est mieux."
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