POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 5 février 2010

Immigration: deux passeurs français condamnés en Angleterre

La Ligue des Droits de l'Homme, une simple ONG, n'a rien à redire ?

Christiane et Benjamin Chocat condamnés à 3 et 5 ans de prison en Angleterre
« Ils étaient jugés pour avoir aidé des immigrés clandestins à entrer sur le territoire... » Puisqu'ils ont été jugés pour avoir « facilité l'entrée de clandestins vietnamiens », il s'agit bel et bien de passeurs, que les media partisans le veuillent ou non. Leurs circonvolutions verbales dissimulent mal le part-pris des journalistes qui se disent libérés de toute idéologie.

Les condamnés français n'imaginaient pas qu'ailleurs « la loi, c'est la loi »
Les deux accusés avaient plaidé coupable d' « avoir fait illégalement entrer 16 Vietnamiens sur le territoire britannique », le 1e octobre dernier. Ils n'ont donc pas fait l'objet d'un procès, comme le prévoit le système judiciaire britannique, et leur peine a été directement prononcée ce vendredi par le tribunal royal de Portsmouth.
Les passeurs vont passer trois et cinq ans en prison. La conseillère municipale française Christiane Chocat (51 ans), et son fils Benjamin (20 ans), ont respectivement été condamnés à trois et cinq ans de prison.

Des victimes « pour l'exemple », hurlent les milieux militants.
Si la notion d'exemplarité de la peine a été évacuée du droit français et ne fait pas partie non plus de l'arsenal de la « prévention » en bonne politique socialiste, elle na pas été abolie au Royaume Uni. Michael McGoldrick, l’avocat de Benjamin a annoncé que son client ferait appel. « Il est en état de choc » face à la sévérité de la peine, a-t-il gémi, estimant que le juge avait voulu prononcer une « peine exemplaire » afin de dissuader d’éventuels candidats au même crime.
A propos de « politique de prévention » de l'opposition, nous serons totalement édifiés lorsque nous saurons que Christiane Chocat est déléguée de sa commune au SIVOS : syndicat intercommunal à vocation scolaire de Rozay-en-Brie...

Le contre-pouvoir des juges de France

=> La condamnation au Royaume Uni souligne la politisation des juges français
"Nous raccompagnerons chez eux" ceux qui n'auront pas obtenu l'asile "parce que si nous ne faisons pas ça, les esclavagistes du monde entier et les réseaux criminels du monde entier tireront la conclusion qu'on peut faire débarquer n'importe comment des pauvres gens sur les plages de France", a toutefois averti lundi soir le président Nicolas Sarkozy.
Tandis que les juges de France encouragent « les esclavagistes du monde [...] entier, les juges britanniques condamnent « les réseaux criminels ». Ainsi, notre presse commente la justice d'outre-Manche et estime que les Chocat,mère et fils, ont été « lourdement » punis. (France Info)
A la différence des juges britanniques qui ont le souci de l'intérêt national en même temps que le respect des textes, leurs homologues Français se sont radicalisés et singulièrement depuis la réformes de la justice. Un majorité d'entre eux, sur les dossiers sensibles et donc médiatiques, sortent du bois pour exprimer leur mécontentement et promouvoir leurs préférences militantes.
=> Libérés par les juges, la moitié des 123 Kurdes débarqués en Corse se sont sans délai présentés dans les préfectures pour solliciter le droit d'asile, une demande les rendant inexpulsables le temps de son examen par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) qui peut s'éterniser huit mois.
Pour des raisons logistiques, soixante-trois clandestins, placés dans un centre de rétention administrative à Nîmes, n'avaient pas encore pu déposer leur demande mardi, selon la Cimade. Ils ont un délai de trois semaines pour le faire. La demande d'asile est une condition sans laquelle les 123 personnes s'exposent à une reconduite à la frontière dans un pays, la Syrie.

=> En matière d'immigration clandestine, les juges ont désavoué les autorités françaises le 17 janvier dernier en demandant que 31 des sans papiers débarqués clandestinement en Corse soient lâchés dans l'espace européen. Sans preuves, ces clandestins se disent Kurdes de Syrie, pour la simple raison qu'il s'agit d'une minorité éligible au droit d'asile, parce que considérée comme persécutée, ou à tout le moins discriminée, fait-on valoir à France Terre d'Asile, qui milite pour accueillir en France tous les migrants qui se présentent.
=> Ce seront bientôt des mal logés instrumentalisés par DAL ou les Enfants de Don Quichotte. Quant aux enfants, ils seront également récupérés par le réseau Education sans frontières.

=> En 2001, quelque 160 passagers kurdes de l'Eat-Sea -sur les ...900 échoués dans une plage du Var- avaient obtenu le statut de réfugié en France. Les autres avaient choisi de se rendre en l'Allemagne, aux Pays-Bas ou en Suisse où résident d'importantes communautés kurdes.

La Ligue des droits de l'homme n'est qu'une ONG

Les ONG nous abusent.
La presse les revêt des habits qui ne sont pas les leurs.

La Ligue des droits de l'homme
, l'une d'entre elles, est souvent utilisée par la presse engagée pour fournir tromper l'opinion en la présentant comme une autorité légale, légitime et démocratique. Ce n'est en fait qu'une caution douteuse et controversée que les radicaux brandissent pour produire l'illusion inverse et blanchir les actions anti- républicaines. Or, la LDH est en fait une organisation qui ne relève ni de l'État ni d'une quelconque institution internationale reconnue. Les ONG n'ont d'ailleurs pas le statut de sujet de droit international.

La Ligue des Droits de l'Homme est-elle une spécificité hexagonale ?
Puisque ses juges peuvent condamner des passeurs de clandestins, y-a-t-il quelque chose de pourri au royaume d'Elizabeth II ? Ou 'est-ce la douce France qui est gagnée par la gangrène ?

La FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme) n'est qu'une ONG (organisation non gouvernementale), donc sans aucune légitimité. Elle prétend agir pour le respect des droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, comme si les gouvernements européens -en l'occurence- n'étaient pas assez démocratiques. Elle s'octroie un champs extrêmement vaste de compétences, les droits civils et politiques, qu'ils soient économiques, sociaux et culturels. Elle se mêle ainsi de tout, sans considération des volontés populaires majoritaires exprimées par les urnes. Elle se place donc au-dessus des lois nationales.

Composée d'une dizaine d'associations nationales à sa création en 1922, la FIDH rassemblait en avril 2007 des ligues membres dans plus de 100 pays, dont les ligues française et allemande. Au Royaume Uni, la LDH s'appelle Liberty, est dirigée par Mrs Shami Chakrabarti et entend se substituer à l'Habeas Corpus.
L'Habeas Corpus énonce une liberté fondamentale remontant au Moyen Age, celle de ne pas être emprisonné sans jugement. En vertu de cette loi, toute personne arrêtée a le droit de savoir pourquoi elle est arrêtée et de quoi elle est accusée. Ensuite, elle doit être libérée sous caution, puis amenée dans les trois jours qui suivent devant un juge. Depuis la « loi sur l’habeas corpus » de 1679, les garanties contre la détention arbitraire sont réelles et efficaces.
Quoi qu'en dise cette ONG, internationaliste et illégitime, n'a donc aucune raison de suspecter la justice britannique.

Si vertueuse soit-elle, la FIDH n'est pas reconnue par l'ONU

En l'absence de critères objectifs de la nature juridique d'une ONG
, la plupart des organisations intergouvernementales internationales (ONU, Union européenne, etc.) ont dressé une liste des ONG qu'elles reconnaissent comme des interlocuteurs valables. L'entrée, et éventuellement la sortie, d'une organisation de ces listes est soumise à un processus complexe. Le Conseil économique et social (ECOSOC) à l'ONU possède un comité permanent, le comité chargé des ONG qui est chargé de valider le statut des ONG en vue de leur collaboration avec cette instance. Le statut consultatif est divisé en plusieurs catégories : générale (Centre de Recherches et de Promotion pour la Sauvegarde des Sites et Monuments Historiques en Afrique), spéciale et roster.

La FIDH, et à fortiori la LDH, s'opposent au HCR

En matière d'immigration clandestine, la LDH cherche à se substituer au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), mais elle n'a pas pour autant aucune légitimité à dicter le droit et à manipuler l'opinion. Non plus qu'à nous faire la leçon. Ni humanitaire, ni caritative, elle n'est qu'un groupe militant de plaidoyer qui ne représente que lui-même.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):