Les militants socialistes ont-ils pris le pouvoir ?
La démagogie du PS se retourne contre la direction nationale
La convention nationale du PS pour la ratification des listes aux élections régionale a eu lieu samedi 5 décembre à Tours. Or, les adhérents ont voté en majorité en faveur de l'ancien maire de Montpellier, ce dont le Bureau national a pris acte mardi soir.
Le cas Georges Frêche illustre ainsi l'impuissance de la direction et le populisme de ses barons
Embarrassée par le défi du régional et le désaveu des militants, la direction nationale courbe l'échine. "Nous avons cherché une autre solution avec l'ensemble des partenaires de gauche qui ont eux-mêmes les mêmes questionnements", a avoué Martine Aubry, qui ne maîtrise rien. "Un de ces partenaires n'a pas voulu que nous partions dans notre liste, c'est devant cette situation que nous avons décidé hier de prendre acte du choix des militants mais de ne pas donner l'investiture nationale à Georges Frêche". Un compromis ambigü qui ternit l'image vertueuse dont s'affublent les Tartuffe du PS.
La démagogie du PS se retourne contre la direction nationale
La convention nationale du PS pour la ratification des listes aux élections régionale a eu lieu samedi 5 décembre à Tours. Or, les adhérents ont voté en majorité en faveur de l'ancien maire de Montpellier, ce dont le Bureau national a pris acte mardi soir.
Le cas Georges Frêche illustre ainsi l'impuissance de la direction et le populisme de ses barons
Interrogée sur le refus des Verts et du Front de gauche de faire liste commune en Languedoc-Roussillon, la patronne malmenée du PS a souligné qu'"il aurait fallu alors qu'ils acceptent que nous soyons dans une liste unique dès le premier tour, ils nous avaient dit le souhaiter, ils ne l'ont pas voulu". "Je le regrette", a-t-elle avoué, reconnaissant sa faiblesse. Lire PaSiDupes
Au PS, la fin justifie les moyens
Au PS, la fin justifie les moyens
L'éthique politique du PS est flexible
"Il faut tout faire pour cette région reste à gauche et pour faire battre cette droite, qui a fait alliance avec l'extrême droite il y a encore peu de temps", a-t-elle conclu.
"Il faut tout faire pour cette région reste à gauche et pour faire battre cette droite, qui a fait alliance avec l'extrême droite il y a encore peu de temps", a-t-elle conclu.
"De toutes façons, je ne mettrai pas les noms des partis sur les candidats dans ma liste, je fais une liste d'Union pour le Languedoc-Roussillon", a fait valoir le président de région sortant, soucieux de clareté et de respect des électeurs...
"J'aurai beaucoup de communistes sur ma liste, j'aurais des non-inscrits; je suis le seul président de région qui aura avec lui des chasseurs, qui sont à l'UMP dans tout le reste de la France, et j'aurais avec moi les deux tiers des écologistes", a-t-il clamé, visiblement confiant dans l'issue des élections régionales dans le Languedoc-Roussillon et méprisant de l'avis de la direction nationale. "S'il y a une quadrangulaire (avec le Front national), ou une triangulaire, je devrais l'emporter facilement", a-t-il assuré.
Les hommes de Frêche au Bureau national
L'euro-député socialiste Vincent Peillon, proche de Georges Frêche, a reconnu l'avoir "toujours soutenu comme l'ensemble des dirigeants socialistes de la Languedoc-Roussillon, là où nous avons eu de belles victoires". "Là-bas, les socialistes dirigent les grandes villes, les départements, c'est une très grande formation politique".
"Je trouve que c'est une bonne décision qui a été prise hier par le bureau national", a insisté Vincent Peillon. Evoquant les récentes empoignades Royal-Aubry et Royal-Peillon, il y est allé de son couplet moralisateur. "Cela suffit de dire du mal des uns et des autres; cela suffit de parler de racisme, les tribunaux ne l'ont pas reconnu: il a été pris dans un maelstrom médiatique avec un Eric Besson local", a-t-il justifié. Le devoir de mémoire ne s'applique pas au PS.
Peillon philosophait encore: "Mettons un peu de rationalité là-dedans; la bonne nouvelle, c'est que les socialistes sont réunis. » Sauf que le 12 décembre à Tours, Désirdavenir Royal était absente: elle n'est présente que lorsqu'elle n'est pas invitée... Vincent Peillon ne la considère visiblement plus comme l'une des leurs. Ne s'est-elle pas une nouvelle fois distinguée du lot ?
Les socialistes ne sont toujours pas réunis au PC non plus
Le parti communiste juge "regrettable" cette décision du PS de tolérer Frêche pour garder le Languedoc-Roussillon à n'importe quel prix et appelle les "citoyennes et citoyens" à "se rassembler" derrière la liste concurrente du Front de Gauche de la région.
Le pire d'entre eux est le meilleur candidat en Languedoc-Roussillon
Le président de la région Languedoc-Roussillon a été exclu du PS en 2007 après des propos controversés sur les joueurs noirs en surnombre dans l'équipe de France de football et sur les harkis qu'il avait traités de "sous-hommes".
Manuel Valls non plus n'est pas raciste, mais on peut s'en assurer: lire PaSiDupes
"J'aurai beaucoup de communistes sur ma liste, j'aurais des non-inscrits; je suis le seul président de région qui aura avec lui des chasseurs, qui sont à l'UMP dans tout le reste de la France, et j'aurais avec moi les deux tiers des écologistes", a-t-il clamé, visiblement confiant dans l'issue des élections régionales dans le Languedoc-Roussillon et méprisant de l'avis de la direction nationale. "S'il y a une quadrangulaire (avec le Front national), ou une triangulaire, je devrais l'emporter facilement", a-t-il assuré.
Les hommes de Frêche au Bureau national
L'euro-député socialiste Vincent Peillon, proche de Georges Frêche, a reconnu l'avoir "toujours soutenu comme l'ensemble des dirigeants socialistes de la Languedoc-Roussillon, là où nous avons eu de belles victoires". "Là-bas, les socialistes dirigent les grandes villes, les départements, c'est une très grande formation politique".
"Je trouve que c'est une bonne décision qui a été prise hier par le bureau national", a insisté Vincent Peillon. Evoquant les récentes empoignades Royal-Aubry et Royal-Peillon, il y est allé de son couplet moralisateur. "Cela suffit de dire du mal des uns et des autres; cela suffit de parler de racisme, les tribunaux ne l'ont pas reconnu: il a été pris dans un maelstrom médiatique avec un Eric Besson local", a-t-il justifié. Le devoir de mémoire ne s'applique pas au PS.
Peillon philosophait encore: "Mettons un peu de rationalité là-dedans; la bonne nouvelle, c'est que les socialistes sont réunis. » Sauf que le 12 décembre à Tours, Désirdavenir Royal était absente: elle n'est présente que lorsqu'elle n'est pas invitée... Vincent Peillon ne la considère visiblement plus comme l'une des leurs. Ne s'est-elle pas une nouvelle fois distinguée du lot ?
Les socialistes ne sont toujours pas réunis au PC non plus
Le parti communiste juge "regrettable" cette décision du PS de tolérer Frêche pour garder le Languedoc-Roussillon à n'importe quel prix et appelle les "citoyennes et citoyens" à "se rassembler" derrière la liste concurrente du Front de Gauche de la région.
Le pire d'entre eux est le meilleur candidat en Languedoc-Roussillon
Le président de la région Languedoc-Roussillon a été exclu du PS en 2007 après des propos controversés sur les joueurs noirs en surnombre dans l'équipe de France de football et sur les harkis qu'il avait traités de "sous-hommes".
Manuel Valls non plus n'est pas raciste, mais on peut s'en assurer: lire PaSiDupes
"Nous n'entérinons pas sa candidature", a-t-elle affirmé sur France Inter. "Cette candidature nous a posé un certain nombre de questions pour ce que vous avez dit (ses propos racistes et ses diverses grossièretés Lire PaSiDupes), mais aussi de manière générale, pour une façon de gouverner cette région (lire PaSiDupes), même si le bilan de Frêche et de son équipe est un très bon bilan".
Le PS n'opposera aucun candidat 'vertueux' au sulfureux Frêche.
Le PS n'opposera aucun candidat 'vertueux' au sulfureux Frêche.
"L'investiture nationale, ce n'est pas le bureau national qui la donne, c'est la convention" nationale (Lire PaSiDupes), a rétorqué George Frêche sur France-Info, avant d'assurer avoir "reçu le soutien de Peillon, d'Hollande, d'Hamon, d'Emmanuelli, des amis de Strauss-Kahn", soit "une large majorité au PS". A propos de Delanoë, en revanche, lire PaSiDupes
L'identité nationale ne fait pas débat au PS
Frêche a l'air d'un raciste, il a l'âcreté d'un raciste et l'haleine fétide d'un raciste, mais il ne l'est pas, puisqu'il est socialiste. Allez savoir pourquoi. Lire PaSiDupes
Les historiens engagés contre le ministère de l'Immigration et contre la suppression de l'épreuve d'histoire à l'écrit du bac, ont probablement pétitionné contre Frêche et ses propos racistes. Sinon, ils tiennent sûrement un argumentaire convaincant à notre disposition.
Les racistes, c'est les autres.
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Frêche a l'air d'un raciste, il a l'âcreté d'un raciste et l'haleine fétide d'un raciste, mais il ne l'est pas, puisqu'il est socialiste. Allez savoir pourquoi. Lire PaSiDupes
Les historiens engagés contre le ministère de l'Immigration et contre la suppression de l'épreuve d'histoire à l'écrit du bac, ont probablement pétitionné contre Frêche et ses propos racistes. Sinon, ils tiennent sûrement un argumentaire convaincant à notre disposition.
Les racistes, c'est les autres.
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