Serait-ce une réaction d’hostilité à l’ouverture à la concurrence ?
Le réseau français s’est ouvert dimanche à la concurrence
L’ouverture des trains français à la concurrence, voulue par l’Union Européenne, commence officiellement dimanche 13 décembre avec les relations internationales, mais la SNCF restera dans la pratique sans concurrent jusqu’à l’été prochain, au moins.
Les nostalgiques du monopole ont-ils sévi ?
Or, dès le 13 décembre, les français de la SNCF ont été bloqués
Le trafic des trains a été fortement perturbé dimanche dans le Sud-Est suite à un problème malencontreux d'alimentation électrique, dit-on à la SNCF, pour écarter le rapprochement possible avec les actes de vandalisme (lire PaSiDupes) dont le réseau français a été la cible, à plusieurs reprises déjà, et qui ont visé des caténaires des régions ouest, bourguignonne et du Sud-Ouest. Lire PaSiDupes
La circulation des trains a été totalement interrompue dans les deux sens entre Cannes et Saint-Raphaël. La circulation n’a pu être rétablie sur une seule voie qu’à la mi-journée, permettant une reprise progressive du trafic après 14 heures.
Les passagers ont subi des retards de sept heures sur certains trains.
Les trains concernés n’étaient pas seulement le TGV Nice-Paris à l'origine de l'incident, mais aussi une douzaine d'autres rames à destination de Lyon, Lille, Dijon, Metz et Genève qui ont subi des retards d'une demi-heure à six heures.
Le nombre total de passagers touchés n'a pas été précisé. Une centaine de personnes attendaient encore en gare de Nice à la mi-journée. Ils n'étaient pas plus nombreux en gare Saint-Charles à Marseille, où seule la queue aux guichets était plus longue que d'habitude, et la situation était calme en gare de Saint-Raphaël.
La SNCF fait-elle de l’obstruction à la libéralisation ?
C’est actuellement la compagnie publique Trenitalia qui, seule, doit venir concurrencer la SNCF sur ses terres. Mais elle ne sera pas prête avant l’été. Se lancer dans l’aventure exige en effet de lourds investissements : il faut acquérir du matériel conforme aux voies françaises, régler le problème de sa maintenance, trouver du personnel qualifié (et francophone)... et obtenir des sillons, les créneaux de circulation des trains.
Quand elle arrivera, la compagnie italienne sera autorisée à prendre des passagers entre ces gares, à condition que son activité franco-française reste minoritaire. Trenitalia a prévu d’assurer deux allers et retours quotidiens de Paris à Milan et de Paris à Gênes. Sur la distance, elle s’arrêterait dans six gares françaises : Chambéry, Modane, Avignon TGV, Aix-en-Provence TGV, Marseille et Nice.
"J’espère bien qu’ils vont finir par venir, les Italiens, comme ça on arrêtera de nous accuser de faire de l’obstruction à l’arrivée de la concurrence", lance Guillaume Pepy, le président de la SNCF.
L’opérateur historique est en effet souvent soupçonné d’avoir tout fait pour freiner le mouvement d’ouverture du marché, alors qu’il va exploiter des lignes dans les pays voisins qui, eux, ont précédé le mouvement de libéralisation européen.
En attendant, le paysage ferroviaire national a été aménagé. Un organisme public, l’Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf) doit régler les conflits qui pourraient éclater entre les futurs opérateurs et avec la SNCF, d’autant que cette dernière va garder la main sur l’organisation de la circulation des trains et la gestion des gares.
Des activistes seraient-ils les alliés objectifs de la direction SNCF ?
« L'alimentation électrique » désigne en vérité une caténaire
Elle aurait été arrachée sur trois kilomètres au passage du TGV, près de Saint-Raphaël (Var) en début de matinée, selon la SNCF. La réparation de la caténaire endommagée devait durer jusque tard dans la nuit pour permettre un retour à la normale du trafic sur deux voies.
La coïncidence entre ce nouvel arrachage de caténaire, malgré la vérification des installations, et l’ouverture du réseau de chemins de fer français à la concurrence européenne n’est pas clairement un effet du hasard.
Lien PaSiDupes
Le réseau français s’est ouvert dimanche à la concurrence
L’ouverture des trains français à la concurrence, voulue par l’Union Européenne, commence officiellement dimanche 13 décembre avec les relations internationales, mais la SNCF restera dans la pratique sans concurrent jusqu’à l’été prochain, au moins.
Les nostalgiques du monopole ont-ils sévi ?
Or, dès le 13 décembre, les français de la SNCF ont été bloqués
Le trafic des trains a été fortement perturbé dimanche dans le Sud-Est suite à un problème malencontreux d'alimentation électrique, dit-on à la SNCF, pour écarter le rapprochement possible avec les actes de vandalisme (lire PaSiDupes) dont le réseau français a été la cible, à plusieurs reprises déjà, et qui ont visé des caténaires des régions ouest, bourguignonne et du Sud-Ouest. Lire PaSiDupes
La circulation des trains a été totalement interrompue dans les deux sens entre Cannes et Saint-Raphaël. La circulation n’a pu être rétablie sur une seule voie qu’à la mi-journée, permettant une reprise progressive du trafic après 14 heures.
Les passagers ont subi des retards de sept heures sur certains trains.
Les trains concernés n’étaient pas seulement le TGV Nice-Paris à l'origine de l'incident, mais aussi une douzaine d'autres rames à destination de Lyon, Lille, Dijon, Metz et Genève qui ont subi des retards d'une demi-heure à six heures.
Le nombre total de passagers touchés n'a pas été précisé. Une centaine de personnes attendaient encore en gare de Nice à la mi-journée. Ils n'étaient pas plus nombreux en gare Saint-Charles à Marseille, où seule la queue aux guichets était plus longue que d'habitude, et la situation était calme en gare de Saint-Raphaël.
La SNCF fait-elle de l’obstruction à la libéralisation ?
C’est actuellement la compagnie publique Trenitalia qui, seule, doit venir concurrencer la SNCF sur ses terres. Mais elle ne sera pas prête avant l’été. Se lancer dans l’aventure exige en effet de lourds investissements : il faut acquérir du matériel conforme aux voies françaises, régler le problème de sa maintenance, trouver du personnel qualifié (et francophone)... et obtenir des sillons, les créneaux de circulation des trains.
Quand elle arrivera, la compagnie italienne sera autorisée à prendre des passagers entre ces gares, à condition que son activité franco-française reste minoritaire. Trenitalia a prévu d’assurer deux allers et retours quotidiens de Paris à Milan et de Paris à Gênes. Sur la distance, elle s’arrêterait dans six gares françaises : Chambéry, Modane, Avignon TGV, Aix-en-Provence TGV, Marseille et Nice.
"J’espère bien qu’ils vont finir par venir, les Italiens, comme ça on arrêtera de nous accuser de faire de l’obstruction à l’arrivée de la concurrence", lance Guillaume Pepy, le président de la SNCF.
L’opérateur historique est en effet souvent soupçonné d’avoir tout fait pour freiner le mouvement d’ouverture du marché, alors qu’il va exploiter des lignes dans les pays voisins qui, eux, ont précédé le mouvement de libéralisation européen.
En attendant, le paysage ferroviaire national a été aménagé. Un organisme public, l’Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf) doit régler les conflits qui pourraient éclater entre les futurs opérateurs et avec la SNCF, d’autant que cette dernière va garder la main sur l’organisation de la circulation des trains et la gestion des gares.
Des activistes seraient-ils les alliés objectifs de la direction SNCF ?
« L'alimentation électrique » désigne en vérité une caténaire
Elle aurait été arrachée sur trois kilomètres au passage du TGV, près de Saint-Raphaël (Var) en début de matinée, selon la SNCF. La réparation de la caténaire endommagée devait durer jusque tard dans la nuit pour permettre un retour à la normale du trafic sur deux voies.
La coïncidence entre ce nouvel arrachage de caténaire, malgré la vérification des installations, et l’ouverture du réseau de chemins de fer français à la concurrence européenne n’est pas clairement un effet du hasard.
Lien PaSiDupes
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