Le service minimum au secours des usagers aux heures de pointe
La CGT ne multiplie plus les grévistes par trois
Le syndicat a compté 35,65 % de grévistes, aujourd'hui mercredi 3 février à la mi-journée.
L'un des derniers mouvements unitaires dans l'entreprise publique?
Les syndicats semblent diverger sur la suite à donner au mouvement
Lors de la précédente grève nationale le 20 octobre à l'appel de trois syndicats sur quatre (au lieu de quatre syndicats ce mercredi), la direction avait enregistré 23,75 % de grévistes, la CGT 31,6 %.
->Le secrétaire général de la CGT-cheminots Didier Le Reste a qualifié la mobilisation de "très sérieuse", y compris parmi les cadres, et table en fin de journée sur un taux d'au moins 40 % de grévistes comme escompté.
-> L'UNSA-cheminots, deuxième force syndicale derrière la CGT, parle d'un mouvement "moyen" mais émet des doutes sur le taux de la direction. D'après son secrétaire général, Jean-Daniel Bigarne, les conducteurs et contrôleurs se sont cependant moins mobilisés mercredi car ils ont obtenu en décembre des mesures de la direction après des menaces d'arrêt de travail.
Les quatre syndicats représentatifs à la SNCF (CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT), qui ont appelé à cesser le travail vingt-quatre heures, ont prévu de se retrouver jeudi pour décider des suites du mouvement. Ils ont averti que, "sans réponses concrètes" de la direction et du gouvernement, ils pourraient déclencher prochainement une grève reconductible.
A la différence de SUD, l'UNSA privilégie le dialogue social
La CGT ne multiplie plus les grévistes par trois
Le syndicat a compté 35,65 % de grévistes, aujourd'hui mercredi 3 février à la mi-journée.
L'un des derniers mouvements unitaires dans l'entreprise publique?
Les syndicats semblent diverger sur la suite à donner au mouvement
Lors de la précédente grève nationale le 20 octobre à l'appel de trois syndicats sur quatre (au lieu de quatre syndicats ce mercredi), la direction avait enregistré 23,75 % de grévistes, la CGT 31,6 %.
->Le secrétaire général de la CGT-cheminots Didier Le Reste a qualifié la mobilisation de "très sérieuse", y compris parmi les cadres, et table en fin de journée sur un taux d'au moins 40 % de grévistes comme escompté.
-> L'UNSA-cheminots, deuxième force syndicale derrière la CGT, parle d'un mouvement "moyen" mais émet des doutes sur le taux de la direction. D'après son secrétaire général, Jean-Daniel Bigarne, les conducteurs et contrôleurs se sont cependant moins mobilisés mercredi car ils ont obtenu en décembre des mesures de la direction après des menaces d'arrêt de travail.
Les quatre syndicats représentatifs à la SNCF (CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT), qui ont appelé à cesser le travail vingt-quatre heures, ont prévu de se retrouver jeudi pour décider des suites du mouvement. Ils ont averti que, "sans réponses concrètes" de la direction et du gouvernement, ils pourraient déclencher prochainement une grève reconductible.
A la différence de SUD, l'UNSA privilégie le dialogue social
Cependant, l'UNSA a indiqué mercredi qu'elle n'irait pas dans un tel mouvement "si les chiffres se confirment". "Ce serait le signe que les cheminots ne sont pas prêts à entrer dans une grève dure, nous privilègierions alors le dialogue social", a précisé Bigarne.
Or, SUD-Rail, troisième syndicat, a proposé dès mercredi "un appel unitaire à un mouvement de grève reconductible". La grève du jour "indique l'urgence de mesures nouvelles pour la SNCF", le syndicat exigeant "l'arrêt de la casse du fret ferroviaire" et de "l'éclatement" de l'entreprise, ainsi qu'une priorité aux trains régionaux et de banlieue, selon un communiqué.
Quant à la CGT-cheminots, elle souhaite voir "si la SNCF fait ou non des propositions" et prendre le temps de l'analyse avec les autres fédérations, avec qui elle doit se réunir jeudi. Le syndicat dominant souhaite "ré-enclencher le processus" par une nouvelle alarme sociale.
Pour sa part, la CFDT, qui reconnaît que la participation mercredi n'est "pas à la hauteur espérée", n'attend rien non plus d'une grève reconductible. "Avant, les cheminots exprimaient leurs inquiétudes dans des actions massives, désormais le désespoir domine", selon son responsable Arnaud Morvan, qui demande des "efforts" à l'entreprise sur la question des effectifs.
Le service minimum devrait à nouveau faciliter la vie des travailleurs
Le mouvement doit continuer jusqu'à jeudi 3 au matin
Mercredi matin sur France 2, le service minimum n'était pas même mentionné. Bien que chaîne de service public, les journalistes militants payés par les usagers, donc les contribuables, soulignaient de façon totalement négative que les prévisions étaient seulement valables aux heures de pointe : peut-on faire plus ambigu ? D'ailleurs, aucun des deux ou trois usagers n'exprimait une opinion favorable à la SNCF. Le reporter a eu beau chercher, il n'a pas trouvé un seul passager qui apprécie de ne pas être bloqué comme d'habitude: seulement des mécontents ou des solidaires des grévistes. Ainsi, l'information était inadaptée...
C'est en revanche sur le 19/20 national de France 3 qu'on apprenait que le service minimum avait fonctionné à plein à la satisfaction générale, dont une jeune voyageuse. Ils avaient même trouvé une cliente pour témoigner de la qualité du service et de la bonne information, malgré les perturbations occasionnées par les cheminots CGT et SUD.
=> Parmi les craintes des syndiqués, la réduction du nombre de wagons de voyageurs et l'augmentation des wagons dédiés au ferroutage. LIRE PaSiDupes
Or, la promotion de ce système de transport des camions par le rail avait été relancée par le ministre Gayssot, un communiste qui ne peut être soupçonné d'hostilité aux cheminots. LIRE PaSiDupes
Mais les gouvernements changent: les syndicats non !
Lire PaSiDupes
En savoir plus, en cas de perturbation du trafic
www.sncf.com pour tous les trafics
www.abcdtrains.com pour les prévisions Transilien par gare
Le service minimum devrait à nouveau faciliter la vie des travailleurs
Le mouvement doit continuer jusqu'à jeudi 3 au matin
Mercredi matin sur France 2, le service minimum n'était pas même mentionné. Bien que chaîne de service public, les journalistes militants payés par les usagers, donc les contribuables, soulignaient de façon totalement négative que les prévisions étaient seulement valables aux heures de pointe : peut-on faire plus ambigu ? D'ailleurs, aucun des deux ou trois usagers n'exprimait une opinion favorable à la SNCF. Le reporter a eu beau chercher, il n'a pas trouvé un seul passager qui apprécie de ne pas être bloqué comme d'habitude: seulement des mécontents ou des solidaires des grévistes. Ainsi, l'information était inadaptée...
C'est en revanche sur le 19/20 national de France 3 qu'on apprenait que le service minimum avait fonctionné à plein à la satisfaction générale, dont une jeune voyageuse. Ils avaient même trouvé une cliente pour témoigner de la qualité du service et de la bonne information, malgré les perturbations occasionnées par les cheminots CGT et SUD.
=> Parmi les craintes des syndiqués, la réduction du nombre de wagons de voyageurs et l'augmentation des wagons dédiés au ferroutage. LIRE PaSiDupes
Or, la promotion de ce système de transport des camions par le rail avait été relancée par le ministre Gayssot, un communiste qui ne peut être soupçonné d'hostilité aux cheminots. LIRE PaSiDupes
Mais les gouvernements changent: les syndicats non !
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