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mardi 21 janvier 2020

Municipales à Paris et dans les capitales régionales: état des lieux

L'heure de rendre des comptes a sonné

Quels sont les candidats déclarés à Paris et dans les principales capitales régionalesà moins de deux mois du premier tour des élections municipales.
 

La campagne des élections municipales s'accélère à l'approche du premier tour, le 15 mars prochain.
  
A Toulouse, le maire LR sortant Jean-Luc Moudenc est candidat à sa succession. Le caméléon trouvera face à lui trois listes de gauche, deux listes de droite, une liste d'extrême-droite et des listes Lutte ouvrière, NPA et Parti animaliste. 
Qu'en est-il ailleurs en France ? Les grandes villes ont-elles autant de listes ? Tour de France des capitales régionales et de la campagne municipale de Paris avec les enjeux et les principaux candidats.
 
A Bordeaux, le maire qu'Alain Juppé s'est choisi pour successeur.
Nicolas Florian compte bien conserver son fauteuil, dans une ville où aucun second tour n'a jamais été nécessaire depuis 1947
Fauteuil que convoitent Thomas Cazenave, un haut fonctionnaire investi par LREM et le chef de file historique des écologistes bordelais Pierre Hurmic. Figure de la politique bordelaise, Pierre Hurmic vient de conclure un accord avec le PS, le PCF, le PRG, Génération.s, Nouvelle Donne et Place Publique. Toujours à gauche, Vincent Feltesse, ex-PS, ancien président de Bordeaux Métropole, a finalement jeté l'éponge et Mathieu Rouveyre, leader de l'opposition à la mairie, quitte la vie politique. Un sondage Ipsos/Sud-Ouest/TV7 en décembre donne 33 % à Nicolas Florian, 30 % à Pierre Hurmic et 16 % à Thomas Cazenave au premier tour. Trois autres listes ne dépassent les 10 %. 
 
A Dijon, l'ex-ministre du Travail de François Hollande, François Rebsamen est et veut rester maire de Dijon. 
Le socialiste (associé au PCF et au Modem) ne sera pas, cette fois, allié aux écologistes qui présentent leur propre candidate, actuelle adjointe au maire, Stéphanie Modde. Les Dijonais pourront aussi voter pour Sylvain Comparot (LREM, UDI), Emmanuel Bichot (Agir), FlorenceGauche/Arnaud Guvenatam (LFI), Damien Cantin (Rassemblement national) ou Bruno Louis (sans étiquette).

A Lille, la maire socialiste Martine Aubry est candidate à un quatrième mandat. 
Dans cette terre de gauche, quatre autres listes de gauche présenteront un candidat. : LREM qui a investi l'ancienne directrice de cabinet de Martine Aubry, Violette Spillebout, mais aussi Génération.s le parti de Benoît Hamon, Europe écologie les Verts et la France Insoumise. Dans la course au beffroi, il y aura aussi un candidat LR, le sénateur Marc-Philippe Daubresse, un candidat divers droite et un candidat Rassemblement National. Un sondage Ipsos en décembre 2019 donnait 30 % à Martine Aubry au premier tour, 18 % aux Verts et 15 % au parti d'Emmanuel Macron. 

A Lyon, il y aura deux élections en mars : pour la mairie et pour la Métropole.
 
Le maire sortant Gérard Collomb, revenu à la tête de la mairie après son départ du ministère de l'Intérieur en 2018, est le candidat de LREM pour la Métropole de Lyon. Or l'actuel président LREM de l'agglo David Kimelfeld compte bien conserver son fauteuil. 
Pour lui succéder à la mairie, Gérard Collomb compte sur l'ancien gymnaste Yann Cucherat. Les autres candidats à la mairie de Lyon sont : Etienne Blanc (Les Républicains), Grégory Doucet (EELV), Aline Guitard (PCF), Georges Képénékian (LREM dissident), Eric Laffont (100 % citoyens), Denis Broquilier (Les Centristes), Agnès Marion (Rassemblement national), Nathalie Perrin-Gilbert (Lyon en commun) et Sandrine Runel (PS). 
Un sondage OpinionWay de décembre a placé le candidat EELV à la mairie Grégory Doucet en tête des intentions de vote au premier tour avec 21 % des voix. Pour la Métropole, le sondage crédite Gérard Collomb de 27 % des voix et le Vert Bruno Bernard de 25 % d'intentions de vote au premier tour. LR présente le premier adjoint de Laurent Wauquiez à la région Etienne Blanc.  

Le charismatique maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, ne se représente pas pour un cinquième mandat 

Une femme sera candidate des Républicains, à la succession de Jean-Claude Gaudin.  
Martine Vassal a fait ses preuves à la présidente de la métropole d'Aix-Marseille-Provence. Un candidat LR dissident, le sénateur Bruno Gilles, joue toutefois les trouble-fêtes. 
LREM a investi Yvon Berland, ancien président de l'université d'Aix-Marseille.
Le PS, la France Insoumise et le PCF partent groupés derrière Michèle Rubirola. Le président de l'opposition au conseil municipal de Marseille Benoît Payan renonce finalement à sa candidature.
Il y a de multiples candidatures à gauche : un candidat EELV, un candidat de l'union des écologistes, la sénatrice PS Samia Ghali et une candidate divers gauche. Stéphane Ravier, le sénateur Rassemblement National, est candidat. 
Selon un sondage Ipsos France Bleu/la Provence, publié la semaine dernière, la LR Martine Vassal arrive en tête des intentions de vote du premier tour avec 23 %, talonnée par le Rassemblement National Stéphane Ravier avec 22 %, la liste d'union de Michèle Rubirola est à 16 %, les Verts à 14 %. Le candidat LR dissident est à 7 %. 

Elu en 2014, le maire divers-gauche de Montpellier Philippe Saurel compte bien conserver son fauteuil 

Même s'il ne s'est toujours pas officiellement déclaré candidat, il fait des envieux. Tout d'abord Mohed Altrad le président de la société du même nom - leader mondial des services industriels - et du MHR, le club de rugby de Montpellier. Il est candidat sans étiquette. Face à eux, ils trouveront aussi le député Patrick Vignal, investi la semaine dernière par LREM. Autres candidats : le PS Mickaël Delafosse, Clothilde Ollier qui avait gagné la primaire d'Europe écologie les Verts mais à qui EELV a retiré son soutien le week-end dernier, le vert Jean-Louis Roumegas, le LR Alex Larue et le Rassemblement national Olaf Rokvam. 
Un sondage Harris Interactive/Europe écologie les Verts, publié la semaine dernière avant le coup de théâtre chez les Verts, place Clothilde Ollier en tête avec 19 % d'intentions de vote, 18 % au maire sortant divers gauche Philippe Saurel et 10 % aux candidats Mohed Altrad, Alenka Doulain (LFI), Mickaël Delafosse (PS) et Olaf Rokvam (RN). 
 
La maire sortante de Nantes, la socialiste Johanna Rolland, se représente
 
Elle trouve face à elle de nombreuses femmes prêtes à ravir le fauteuil de maire : une candidate LREM Valérie Oppelt, une candidate Verte Julia Laernos (actuellement vice-présidente de la Métropole), une candidate LR Laurence Garnier, une candidate du jeune mouvement "Nantes en commun" Margot Medkour et une candidate Rassemblement national Eléonore Revel. Le NPA, Lutte ouvrière et l'UPR veulent aussi monter des listes. 
Un sondage Ifop commandé en juin dernier par le PS indique que Johanna Rolland serait réélue. Elle obtiendrait 33 % des voix au premier tour contre 23 % à Europe Ecologie les Verts, 15 % à la liste Les Républicains, 14 % à LREM et 8 % au Rassemblement national. Lors d'un débat organisé entre les quatre principales candidates le 14 janvier, le thème de la sécurité est apparu comme central. 

Christian Estrosi veut conserver son fauteuil de maire de Nice pour un troisième mandat

L'élu les Républicains trouvera néanmoins sur sa route de nombreux candidats prêts à séduire les Niçois : Cédric Roussel (LREM), Patrick Allemand (PS), Mireille Damiano (Union de la gauche), l'ex-premier adjoint de Chritian Estrosi à la mairie Benoît Kandel (candidat de la droite et des indépendants), Jean-Marc Governatori (écologistes), Jean-Marc Chipot (Debout la France) et Philippe Vardon (Rassemblement national).
 
Un sondage Ifop CNews paru en décembre donne un net avantage à Christian Estrosi avec 49 % des voix, suivi par Philippe Vardon (RN) à 19 %, Jean-Marc Governatori (écologistes) à 13 % et Patrick Lallemand (PS) à 7 %. 


Le maire sortant d'Orléans, Olivier Carré, est candidat à sa succession

LREM lui a apporté son soutien. Il trouve sur sa route l'homme à qui il avait ravi le fauteuil de maire en 2014, le candidat les Républicains Serge Grouard ; Nathalie Kerrien, candidate de centre-gauche (ex-adjointe à la Culture du maire sortant) ; le Vert Jean-Philippe Grand ; le PS Baptiste Chapuis ; le PCF Dominique Tripet. Le Rassemblement national pourrait aussi présenter un candidat. 

 
A Paris, la maire PS Anne Hidalgo brigue un second mandat dans la capitale
 
Venue du 15e, elle se présentera cette fois dans le 11e arrondissement avec le soutien de Génération.s, le parti de Benoît Hamon et de la plateforme "Paris en commun". 
Les principaux autres candidats sont en campagne depuis plusieurs mois : l'exporte parole du gouvernement Benjamin Griveaux pour LREM, Cédric Vilani (LREM dissident + PRG le Centre gauche), Rachida Dati pour les Républicains et le Vert David Belliard. Le candidat dissident LR Pierre-Yves Bournazel a rejoint Benjamin Griveaux il y a quelques jours. L'ex-conseiller communication de François Hollande à l'Elysée Gaspard Gantzer maintient sa candidature. 
Selon un sondage Ifop/JDD publié ce dimanche, Anne Hidalgo, la maire sortante, arriverait en tête du premier tour avec 25 % des voix. Elle devancerait la LR Rachida Dati à 19 %, le candidat LREM Benjamin Griveaux à 15 %, l'écologiste David Belliard à 14 % et le dissident LREM Cédric Villani à 13 %. 

 A Rennes, la maire Nathalie Appéré brigue un second mandat


Elle est soutenue par le PS, le PC, Génération.s, le PRG et Place publique. Europe écologie les Verts fait bande à part avec la candidature de Mathieu Theurier. Les autres candidats : Carole Gandon (LREM), Charles Compagnon (droite et centre-droit), Enora Lepape (LFI), Emeric Salmon (Rassemblement national) et le candidat régionaliste Franck Darcel (Rennes Bretagne Europe). 

Qui succédera à Yvon Robert à la mairie de Rouen ? 

Une seule femme est candidate, Marine Caron (UDI), déjà vice-présidente du département. Le maire sortant soutient Nicolas Mayer-Rossignol, ex-président de la région Haute-Normandie. Les Normands auront le choix entre les candidatures de Jean-Louis Louvel (LREM, Modem, Agir), Jean-François Bures (Les Républicains, battu de 1600 voix en 2014), Jean-Michel Bérégovoy (Europe écologie les Verts), Lionel Descamps/Farida Madjoub ("Rouen notre commune") et Guillaume Pennelle (Rassemblement national). 

A Strasbourg, Roland Ries, maire PS depuis 2008, laisse son fauteuil

Son premier adjoint actuel Alain Fontanel (déserteur du PS au profit de  LREM, Modem) est candidat. Un second adjoint actuel, chargé de l'Animation, Mathieu Cahn, a été investi par le PS. Une 3e adjointe, Chantal Cutajar, mènera la liste "Citoyens engagés". 
Les Strasbourgeois auront le choix avec les candidatures de Jeanne Barseghian (les Verts), Jean-Philippe Vetter (Les Républicains), Hombeline du Parc (Rassemblement national) ou Kevin Loquais (LFI, Génération.s). 

Et Le Havre ?
Mairie réservée à Edouard Philippe ? 
A suivre...
 

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