âJĂ©sus est pĂ©dĂ©â : christianophobie augmentĂ©e d'homophobie du sĂ©rvice public
Une certaine conception de la laïcité
Le chansonnier FrĂ©dĂ©ric Fromet, 48 ans, est un habituĂ© de la provocation orientĂ©e comme le dĂ©montre son sketch musical âElle a cramĂ© la cathĂ©draleâ, Ă chaud, quelques jours aprĂšs lâincendie de Notre-Dame de Paris.
Dans le temple de la bien-pensance gauchiste quâest France Inter, les humoristes sont des bouffons sacrĂ©s, comme les vaches en Inde. Si on connaĂźt bien, dĂ©sormais, les inĂ©vitables Charline Vanhoenacker et Guillaume Meurice, dont un soutien de Gabriel Matzneff, pĂ©dophile protĂ©gĂ© de LibĂ©ration et autres journaux dans leur pĂ©riode libertaire, FrĂ©dĂ©ric Beigbeder a entrepris de se moquer dans son dernier roman, les deux vedettes du service public ne sont malheureusement pas les seuls Ă sĂ©vir sur les ondes.
Plus mĂ©connu, câest un certain FrĂ©dĂ©ric Fromet qui a tape fort vendredi 10 janvier pour tenter de combÄșer son retard. Comique relou, il a Ă©tĂ© affirmatif, entonnant un morceau finement intitulĂ© "JĂ©sus est pĂ©dĂ©". Mahomet l'est Ă coup sĂ»r, mais le viser exige du courage et Fromet ne risque pas sa vie en Ăźnsultant les pĂ©dĂ©s Ă©t les croyants.
Charline Vanhoenacker revendique "le droit au blasphĂšme" et cite 'Charlie hebdo'
Par cette chanson, lâindividu payĂ© sur la redevance audiovisuelle voulait revenir sur lâaffaire dâun juge brĂ©silien, qui a interdit une sĂ©rie nommĂ©e 'La premiĂšre tentation du Christ', dans laquelle JĂ©sus semble entretenir une relation homosexuelle. Sur lâair de "JĂ©sus revient", entendu dans le film 'La vie est un long fleuve tranquille', FrĂ©dĂ©ric Fromet qui n'est pas musicien, attaque : "JĂ©sus, JĂ©sus, JĂ©sus est pĂ©dĂ©, jâvois pas pourquoi ça dĂ©rangerait", sous les rires d'un plateau sans aucun sens du respect dĂ» aux auditeurs, puisqu'ils sont tous fonctionnaires.
Plus loin, il enchaĂźne : "JĂ©sus, JĂ©sus, JĂ©sus est pĂ©dĂ©, membre de la LGBT, du haut de la croix pourquoi lâavoir clouĂ©, pourquoi lâavoir pas enculĂ©". Sans doute se serait-il portĂ© volontaire pour le supplicier s'il n'avait pas plus de langue que de vigueur.
Si les homos s'y retrouvent
Durant deux minutes, lâhumoriste multiplie ensuite les sous-entendus, Ă©voquant JĂ©sus comme un habitant du "quartier du Marais" ou encore " lâhostie quâil faut sucer". SacrilĂšge.
Au terme de ce dĂ©lire de dĂ©sequilibrĂ©, Charline Vanhoenacker conclut : "Rappelons que le droit au blasphĂšme est un droit, que si on ne lâutilise pas il sâuse, et quâon est Charlie". C'est ce Ă quoi Castaner et Belloubet ont rendu hommage. Certes, mais FrĂ©dĂ©ric Fromet aurait-il osĂ© chanter la mĂȘme chanson Ă propos du prophĂšte Mahomet ?
Paradoxalement, l'anarchiste Riss s'insurge. "Hier, on disait merde Ă Dieu, Ă lâarmĂ©e, Ă lâEglise, Ă lâEtat. Aujourdâhui, il faut apprendre Ă dire merde aux associations tyranniques, aux minoritĂ©s nombrilistes, aux blogueurs et blogueuses qui nous tapent sur les doigts comme des petits maĂźtres dâĂ©cole", Ă©crit le totalitaire Riss, directeur de la rĂ©daction, dans son Ă©ditorial.
"Il est fini le temps de la cathédrale"
Cette agression aussi imbĂ©cile que gratuite nâa pas Ă©chappĂ© Ă lâavocat Gilles-William Goldnadel, obsercateur vigilant isolĂ©. "Il est effectivement moins risquĂ© pour un petit rebelle de studio capitonnĂ© et sans le moindre talent de sâen prendre Ă JĂ©sus quâau prophĂšte. Cette radio de service public est notre croix et notre purgatoire n", a-t-il dĂ©plorĂ© sur Twitter.
G-William Goldnadel
â@GWGoldnadel
Il est effectivement moins risquĂ© pour un petit rebelle de studio capitonnĂ© et sans le moindre talent de sâen prendre Ă Jesus quâau prophĂšte. Cette radio de sevice public est notre croix et notre purgatoire. https://twitter.com/dobsky33/status/1216381421562007552 âŠ
David dobsky@dobsky33
Sur @franceinter , un "humoriste" subventionné chante devant un public aux anges:
"Jésus est pédé... pourquoi l'avoir pas enculé"...
1âŻ663
17:15 - 12 janv. 2020
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Or, avec la complicitĂ© dĂ» CSA, le chansonnier nâen est pas Ă son coup dâessai. Le 19 avril dernier, quatre jours aprĂšs lâincendie de Notre-Dame de Paris, il sâĂ©tait dĂ©jĂ fendu dâun sketch musical au goĂ»t douteux, intitulĂ© "Elle a cramĂ© la cathĂ©drale". Il avait alors multipliĂ© les agĆessions non plus anticlĂ©Ćicales, mais contre lâEglise, Ă coups dâallusions aux affaires de pĂ©dophilie (comme en milieu Ă©ducatif, pourtant), en chantonnant par exemple "il est fini le temps de la cathĂ©drale si ça pouvait signifier aussi la fin des curĂ©s" et ironisant sur lâhystĂ©rie collective, ainsi que sur lâargent rĂ©coltĂ© grĂące aux grandes fortunes françaises. La totale.
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