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dimanche 12 janvier 2020

Homophobie d'un humoriste de France Inter:

“Jésus est pédé” : christianophobie augmentée d'homophobie du sérvice public

Une certaine conception de la laïcité

Le chansonnier Frédéric Fromet, 48 ans, est un habitué de la provocation orientée comme le démontre son sketch musical “Elle a cramé la cathédrale”, à chaud, quelques jours après l’incendie de Notre-Dame de Paris. 

Dans le temple de la bien-pensance gauchiste qu’est France Inter, les humoristes sont des bouffons sacrés, comme les vaches en Inde. Si on connaît bien, désormais, les inévitables Charline Vanhoenacker et Guillaume Meurice, dont un soutien de Gabriel Matzneff, pédophile protégé de Libération et autres journaux dans leur période libertaire, Frédéric Beigbeder a entrepris de se moquer dans son dernier roman, les deux vedettes du service public ne sont malheureusement pas les seuls à sévir sur les ondes. 
Plus méconnu, c’est un certain Frédéric Fromet qui a tape fort vendredi 10 janvier pour tenter de combĺer son retard. Comique relou, il a été affirmatif,  entonnant un morceau finement intitulé "Jésus est pédé". Mahomet l'est à coup sûr, mais le viser exige du courage et Fromet ne risque pas sa vie en însultant les pédés ét les croyants.

Charline Vanhoenacker revendique "le droit au blasphème" et cite 'Charlie hebdo'

Par cette chanson, l’individu payé sur la redevance audiovisuelle voulait revenir sur l’affaire d’un juge brésilien, qui a interdit une série nommée 'La première tentation du Christ', dans laquelle Jésus semble entretenir une relation homosexuelle. Sur l’air de "Jésus revient", entendu dans le film 'La vie est un long fleuve tranquille', Frédéric Fromet qui n'est pas musicien, attaque : "Jésus, Jésus, Jésus est pédé, j’vois pas pourquoi ça dérangerait", sous les rires d'un plateau sans aucun sens du respect dû aux auditeurs, puisqu'ils sont tous fonctionnaires. 
Plus loin, il enchaîne : "Jésus, Jésus, Jésus est pédé, membre de la LGBT, du haut de la croix pourquoi l’avoir cloué, pourquoi l’avoir pas enculé".  Sans doute se serait-il porté volontaire pour le supplicier s'il n'avait pas plus de langue que de vigueur. 

 Si les homos s'y retrouvent

Durant deux minutes, l’humoriste multiplie ensuite les sous-entendus, évoquant Jésus comme un habitant du "quartier du Marais" ou encore " l’hostie qu’il faut sucer". Sacrilège.
Au terme de ce délire de désequilibré, Charline Vanhoenacker conclut : "Rappelons que le droit au blasphème est un droit, que si on ne l’utilise pas il s’use, et qu’on est Charlie". C'est ce à quoi Castaner et Belloubet ont rendu hommage. Certes, mais Frédéric Fromet aurait-il osé chanter la même chanson à propos du prophète Mahomet ?

Paradoxalement, l'anarchiste Riss s'insurge.  "Hier, on disait merde à Dieu, à l’armée, à l’Eglise, à l’Etat. Aujourd’hui, il faut apprendre à dire merde aux associations tyranniques, aux minorités nombrilistes, aux blogueurs et blogueuses qui nous tapent sur les doigts comme des petits maîtres d’école", écrit le totalitaire Riss, directeur de la rédaction, dans son éditorial.

"Il est fini le temps de la cathédrale"

Cette agression aussi imbécile que gratuite n’a pas échappé à l’avocat Gilles-William Goldnadel, obsercateur vigilant isolé. "Il est effectivement moins risqué pour un petit rebelle de studio capitonné et sans le moindre talent de s’en prendre à Jésus qu’au prophète. Cette radio de service public est notre croix et notre purgatoire n", a-t-il déploré sur Twitter. 

G-William Goldnadel

✔@GWGoldnadel

Il est effectivement moins risqué pour un petit rebelle de studio capitonné et sans le moindre talent de s’en prendre à Jesus qu’au prophète. Cette radio de sevice public est notre croix et notre purgatoire. https://twitter.com/dobsky33/status/1216381421562007552 …

David dobsky@dobsky33

Sur @franceinter , un "humoriste" subventionné chante devant un public aux anges: 

"Jésus est pédé... pourquoi l'avoir pas enculé"...

1 663
17:15 - 12 janv. 2020

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Or, avec la complicité dû CSA, le chansonnier n’en est pas à son coup d’essai. Le 19 avril dernier, quatre jours après l’incendie de Notre-Dame de Paris, il s’était déjà fendu d’un sketch musical au goût douteux, intitulé "Elle a cramé la cathédrale". Il avait alors multiplié les agŕessions non plus anticléŕicales, mais contre l’Eglise, à coups d’allusions aux affaires de pédophilie (comme en milieu éducatif, pourtant), en chantonnant par exemple "il est fini le temps de la cathédrale si ça pouvait signifier aussi la fin des curés" et ironisant sur l’hystérie collective, ainsi que sur l’argent récolté grâce aux grandes fortunes françaises. La totale.


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