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vendredi 31 janvier 2020

Affaire Mila : l'adolescente menacée de mort pour avoir critiqué l'islam

Mila, lycéenne harcelée après avoir usé de sa liberté d'expression sur les réseaux sociaux  

Elle a été aussitôt déscolarisée

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Le 20 janvier, 
en réaction à sa stigmatisation comme "sale lesbienne" par un jeune musulman, Mila, 16 ans, poste des vidéos sur Instagram où elle tient des propos critiques sur l'islamLes images sont enregistrées et massivement diffusées sur Twitter. 
"Je déteste la religion, le Coran est une religion de haine […] Votre religion, c'est de la merde, votre dieu je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci au revoir", peut-on l'entendre dire.

S'en suivent un déferlement de haine et des menaces de mort. 
Son identité et son adresse sont révélées. 

Les autorités décident de déscolariser temporairement la jeune lycéenne. 
Un soutien psychologique lui est apporté. Une plainte est déposée.

Ouverture de deux enquêtes

L'ampleur que prend l'affaire pousse la justice à s'en saisir.
Une enquête est ouverte pour "menaces de mort, menace de commettre un crime et harcèlement". "La propagation virale sur les réseaux sociaux d'une vidéo postée par une jeune fille mineure, exprimant dans le fil d'une discussion personnelle des propos virulents et hostiles à la religion musulmane, a suscité une multiplication de réactions prenant la forme de menaces de mort et de crimes", explique le procureur de la République.

En parallèle, le Parquet ouvre une seconde information judiciaire. 
Le gouvernement que représente le procureur inquiète Mila pour "provocation à la haine religieuse"Le procureur veut "vérifier si les propos tenus sur la vidéo" sont "de nature à recouvrir une qualification pénale ou s'inscrivent dans la liberté d'expression reconnue à chacun et constituant un principe à valeur constitutionnelle".

En revanche, le Procureur ne demande pas à entendre le jeune musulman qui jette l'anathème sur la lycéenne pour son homophobie puisqu'il lui reproche ses préférences sexuelles supposées.


La secrétaire d'Etat à l'égalité entre les femmes d'abord et les hommes prend fait et cause pour le musulman : "Des propos criminels, des propos coupables" juge aussitôt Schiappa sur France Inter.

L'exécutif s'aligne ainsi sur la position d'Abdallah Zekri, délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui jette le jeudi 23 janvier la première pierre du caillassage qui s'en suit. "Cette fille [terme lapidaire et péjoratif qui aurait dû indigner la sous-ministre] sait très bien ce qu'elle fait. Qui sème le vent récolte la tempête", assène-t-il au micro de Sud Radio, appel à la haine et à la lapidation.



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